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Les trois fonctions primaires : prédicat, argument et actualisateur (Arras, FR)

Les trois fonctions primaires : prédicat, argument et actualisateur (Arras, FR)

Publié le par Romain Bionda (Source : Luis Meneses-Lerín )

Cycle de journées d’étude dans le cadre du « Projet 3Fx »

Les trois fonctions primaires : une méthodologie pour le traitement informatique des langues

 

1ère Journée d’étude

Intitulé : « Les trois fonctions primaires : prédicat, argument et actualisateur »

Organisée par Luis MENESES-LERIN

 

Vendredi 10 mars 2017, salle R1, Maison de la recherche, Université d’Artois.

9h30-10h00                       

Ouverture : Pasquale Mammone, Président de l’université d’Artois, Brigitte Buffard-Moret, directrice de l’UFR Lettres et Arts & Jan Goes, directeur de GRAMMATICA. 

 

10h00-10h45                    

Conférence d’ouverture : Salah Mejri, Université de Paris13, LDI

« Les trois fonctions primaires et la 3ème articulation du langage »

 

10h45-11h00 Pause café

 

11h00-11h30                           

Pierre-André Buvet, Université de Paris13, LDI

« Les artefacts » 

 

11h30-12h00                    

Luis Meneses-Lerín, Université d’Artois, GRAMMATICA (EA 4521)

«  Prédicat verbaux et verbes supports : question de polylexicalité  »

 

12h00-14h00 Déjeuner

 

14h00-14h30                     

Jan Goes, Université d’Artois, GRAMMATICA (EA  4521)

« Les adjectifs arguments : syntaxe et sémantique » 

 

14h30-15h00                    

Lichao Zhu, Université Paris XIII

« Des moules en Chinois pour les unités de la 3ème articulation du langage »

 

15h00-15h15 Pause café

 

15h15-15h45                    

Thouraya ben Amour, Université  de Sousse

« Défigement et remodalisation dans la perspective des trois fonctions primaires »

 

15h45h00-16h30 Perspectives et clôture de la journée d’étude

 

ARGUMENTAIRE : 

Projet 3Fx.

Les trois fonctions primaires : une méthodologie pour le traitement informatique des langues

L’explosion quantitative de la donnée numérique exige de nouvelles manières de traiter et d’analyser les mégadonnées (big data). Une grande partie de ces mégadonnées renvoient à des écrits numériques présentés sous diverses formes : des sites entiers, des librairies virtuelles, des journaux en ligne, des courriels, des commentaires, des forums, des blogs, des avis des internautes et des tweets. Toutes ces données utilisent la langue ou les langues (sites multilingues) pour véhiculer des informations de toutes sortes. Certains peuvent influencer le mode de fonctionnement de notre société. Des milliards de données sont captées et rassemblées dans de gigantesques réservoirs d’informations à l’aide de plusieurs centaines de milliers d’ordinateurs répartis dans des serveurs ou « en nuages » pour les trier, les traiter et prédire certains comportements de la « société numérique » (Smart society). En effet, il n’a jamais été aussi simple de communiquer, de s’informer, de partager et d’influencer à l’aide de PC, smartphones ou tablettes, connectés en permanence à Internet. Le tout utilise la langue pour véhiculer des informations. Or, on sait que la langue est un système complexe de signes et de règles de combinatoire de ces signes qui participent à la création du sens. D’où l’intérêt de proposer des méthodologies linguistiques adaptées aux nécessités de la recherche de l’information à travers des outils informatiques.

Les sciences du langage, confrontées aux nécessitées pratiques liées à l’abondance des données disponibles sur Internet et les besoins de plus en plus vitaux de la recherche d’informations, se trouvent dans une situation où il faut adapter les méthodologies adoptées dans l’analyse des langues à la fois à la complexité de l’objet décrit et aux exigences d’application dans des domaines aussi diverses que l’enseignement, la traduction et le traitement informatique. 

L’une de ces approches, héritière de la tradition logico-sémantique et des travaux de Harris, est celle des 3 fonctions primaires qui considère que l’unité minimale d’analyse est la phrase et que cette unité est formée d’un prédicat (1ère fonction), d’un ou de plusieurs arguments (2ème fonction) et des marques de modalisation (3ème fonction).

Il s’agit dans cette journée d’étude :

                  - d’interroger les fondements théoriques de cette approche, 

                  - d’en discuter la pertinence,

                  - d’explorer les applications auxquelles elle pourrait donner lieu.

Seront privilégiées les contributions qui s’inscrivent dans les axes suivants :

                  - les apports méthodologiques de cette approche,

                  - les analyses de cas conformément à cette méthodologie,

                  - les applications, notamment dans le domaine informatique.