Dans le cadre de la semaine de la Langue française en fête, la Maison de la Poésie vous propose une Soirée Langue française dédiée à la Francophonie et à la Langue française.
À cette occasion, nous accueillerons Marie-Ange Bernard pour une présentation de la revue "Francophonie vivante" et François Provenzano pour son ouvrage "Vies et mort de la francophonie. Une politique française de la langue et de la littérature".
L’Association Charles Plisnier assure la promotion du français et la diffusion de la vie culturelle de la francophonie.
Elle publie la revue trimestrielle Francophonie vivante : langue et littérature, arts, histoire, traditions populaires, culture francophone en Belgique et dans le monde.
Chaque numéro présente un dossier sur un dossier de plusieurs articles et offre ainsi différents regards sur la problématique choisie.
Dans une deuxième partie la revue propose une chronique de la Francité, des articles de réflexion, des recensions, des comptes rendus de manifestations culturelles tant Belgique que dans le monde francophone.
La "francophonie" fut un aspect clé de la politique culturelle de la France, voire de sa politique tout court. Mais le terme est vague, s’est prêté à de nombreux usages et à de multiples interprétations, a suscité autant de passions que d'agacements, tandis qu’il semble aujourd’hui évincé par le discours sur l’identité nationale. Le présent ouvrage dresse le constat de cette "mort" et parcourt les différentes "vies" qui la précèdent.
En particulier, l’auteur livre une image sans fard des discussions sur les littératures en langue française écrites en d’autres pays que la France, de la Belgique à la Suisse, du Maghreb au Québec, en proposant un double parcours. Historique d’abord : le livre examine l’origine et les avatars du concept de francophonie, chez des auteurs comme Rémy de Gourmont, Jean-Paul Sartre ou Léopold Sédar Senghor. Critique et politique ensuite : à chaque étape, l’auteur éclaire ces discours sur la langue et la littérature d’une lumière qui en révèle les présupposés, les enjeux profonds et les implications idéologiques, depuis les ouvrages du géographe Onésime Reclus, qui accompagnent les débuts de l’entreprise coloniale française, jusqu’au fameux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007.
À ce titre, ce livre prend position dans le débat fondamental sur la place de la France dans l’ère de la mondialisation, où l’usage du français ne va plus de soi et où la littérature française a perdu le privilège d'universalité qu'elle a longtemps revendiqué.