Études normandes, Écrivains et écrivaines de Normandie / en Normandie
À paraître en 2016
Dirigé par Myriam Dufour-Maître et Yvan Leclerc
Responsables de l’axe 1 du CÉRÉdI, « Écrivains et artistes de Normandie et en Normandie »
Un résumé de 1 500 signes en guise de déclaration d’intention doit nous parvenir pour le 20 juin 2015 pour examen par le comité de rédaction.
Myriam Dufour-Maître : Myriam.Dufour-Maitre@univ-rouen.fr
Yvan Leclerc : Yvan.Leclerc@univ-rouen.fr
Réponse aux auteurs début juillet. Papiers à rendre fin novembre.
Appel à contributions
La revue Études normandes a déjà publié plusieurs numéros entièrement consacrés aux écrivains normands (Flaubert, Maupassant, Corneille), ou des articles dispersés dans des numéros consacrés à un autre thème.
Afin de ne pas répéter ces monographies qui ont fait date, nous nous proposons de faire un pas de côté en interrogeant ce que nous pourrions appeler, (d’) après Léopold Sédar Senghor, la « normanditude ». Il ne s’agirait pas de travailler sur l’image de la Normandie dans les œuvres, sur les rapports biographiques des auteurs et des auteures avec leur région natale ou d’adoption, mais d’interroger le label « Normandie », comme valeur construite, jugée par les auteurs eux-mêmes et par le discours critique. En quoi la Normandie constitue-t-elle une identité distinctive, revendiquée, mise à distance, etc. ? Du « caractère des nations » aux régionalismes, comment se déclinent et évoluent les traits supposés spécifiques du « Normand » et de la « Normandie », quels rôles jouent-ils dans les carrières littéraires, les œuvres et leur réception ?
Extension du corpus :
Des origines à aujourd’hui.
La Normandie « réunifiée » : Haute et Basse-Normandie (avec le concours des collègues du Havre et de Caen)
Écrivains et écrivaines de Normandie, en Normandie, parlant de la Normandie.
La Normandie comme « terre d’accueil », par exemple pour les écrivains en résidence.
La Normandie « expatriée » : Normands de Paris et d’ailleurs. « Normanditude » et exil.
Pistes possibles
Discours sur « l’être normand » chez les auteurs, dans les œuvres ou la correspondance.
« Normanditude » des écrivaines : y a-t-il sur ce point une spécificité des écritures féminines ?
Édition : être édité en Normandie / par un éditeur national. Relations entre l’édition en région et l’édition parisienne
Patrimoine : rôle de l’identité normande dans le processus de patrimonialisation. Voies diverses de « l’appropriation normande » de l’auteur et de l’œuvre (musées, fonds de bibliothèque, fondations et sociétés diverses, toponymes, etc.)
Réception dans le discours critique : la part « normande » dans la critique, la présentation des écrivains et écrivaines normands dans les manuels scolaires (par ex. usage de la périphrase : « écrivain normand »), la « normanditude » vue de l’étranger.
Écrivains en résidence en Normandie : contraintes liées au territoire imposées dans le cahier des charges de l’œuvre à produire pendant la résidence ?
Etudes normandes est une revue interdisciplinaire à comité de rédaction éditée par les PURH. L’objectif d’Etudes Normandes est de promouvoir la coopération intellectuelle et scientifique entre les universités normandes et le grand public. Chaque numéro semestriel comporte un dossier thématique rassemblant les travaux de chercheurs rattachés à l’IRIHS (Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme Société) autour d’un thème et coordonné par deux enseignants-chercheurs. En complément, une partie Varia comprend des articles diversifiés indépendants de la thématique. Dans chaque livraison, une section Notes et Chroniques permet également de rendre compte de façon précise et détaillée de toutes les publications récentes concernant la Normandie.
Chaque article est soumis à un processus de relecture. Après approbation par le comité de rédaction, l’article est publié dans la partie thématique. Cette revue au lectorat très large : élus, grand public… se veut un outil de diffusion des résultats de la recherche académique.