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essai| Nouvelle parution

A.-C. Gignoux, La Récriture. Formes, enjeux, valeurs.

A.-C. Gignoux, La Récriture. Formes, enjeux, valeurs.

Information publiée le 5 avril 2004 par Marc Escola (source : Livre reçu)


Anne-Claire Gignoux
LA RECRITURE FORMES, ENJEUX, VALEURS
Presses de l'Université de Paris-Sorbonne
Coll. " Études linguistiques ", 2004



Comment, alors que lors des dernières décennies les études intertextuelles se sont multipliées, parfois dans des directions très différentes, définir la récriture ? Réalisation d'un nouveau texte à partir d'un texte ou fragment préexistant, au travers de récritures concrètes, matériellement repérables, elle se définit comme un type tout à fait particulier de relation intertextuelle. La stylistique, en tant qu'elle permet de décrire matériellement les conditions formelles de la littérarité, les constituants langagiers significatifs pour les récepteurs, nous est apparue comme la meilleure approche possible.

La récriture se rencontre dans toute la littérature, notamment dans celle de la modernité, depuis Joyce jusque Borges ; mais elle s'épanouit particulièrement dans le Nouveau Roman, et s'enrichit de la diversité de ses auteurs. Au travers de l'analyse de nombreux romans de Michel Butor, Marguerite Duras, Robert Pinget et Claude Simon, et face à la défaillance de la plupart des critères de définition du groupe, le concept de récriture aide à fonder l'unité des nouveaux romanciers. Par-delà leur variété, les principes de la répétition- variation et du collage rassemblent tous ces écrivains en une même famille. L'importance des répétitions, des mises en abyme et des récritures garantit une même sensibilité, une même vision de l'écriture, une même recherche. Ainsi le Nouveau Roman peut-il se définir par cette esthétique de la récriture.

La récriture repose en effet, on l'observe dans la première partie, sur un faisceau de répétitions formelles, inscrites dans le texte même. À travers l'étude de plusieurs nouveaux romans, on distingue trois grands types de récriture: récriture d'autrui, récriture de soi-même à l'intérieur d'un livre, récriture de soi-même mais appliquée à toute l'oeuvre d'un auteur. La deuxième partie envisage la récriture sous l'angle d'une pragmatique, c'est-à-dire d'une analyse des effets produits sur le récepteur. On comprend alors comment la récriture fournit au Nouveau Roman un excellent outil de subversion des modèles d'écriture " traditionnels ". Ainsi est-elle un travail d'apposition, de juxtaposition, véritable travail dans le langage, propre à modifier et renouveler le texte originel, à le re-générer. Un de ses enjeux est d'inscrire la réflexion sur l'écriture et sur la lecture dans le texte même. Enfin, elle se révèle être un des constituants de la littérarité.

Anne-Claire Gignoux est docteur ès lettres et professeur agrégé. Elle enseigne la stylistique à l'Université de Paris IV-Sorbonne. Après sa thèse qui portait sur la récriture dans le Nouveau Roman, elle poursuit ses recherches en stylistique et en sémiotique de la musique.

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