Essai
Nouvelle parution
A. Bechler, Ôé Kenzaburô - Une économie de la violence

A. Bechler, Ôé Kenzaburô - Une économie de la violence

Publié le par Nicolas Geneix

Antonin Bechler, Ôé Kenzaburô - Une économie de la violence

Presses Universitaires de Strasbourg, coll. "Études orientales, slaves et néo-helléniques", 2016.

352 p.

EAN 9782868209238

29,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Prix Nobel de littérature 1994, Ôé Kenzaburô est l'auteur d’une œuvre foisonnante faite de romans, de nouvelles et d’essais, dont les correspondances nous informent sur le cheminement intellectuel de l’un des plus importants écrivains japonais de l’après-guerre.

L’ouvrage retrace le parcours personnel et intellectuel d’un écrivain marqué par l’ambivalence entre une aspiration démocratique forgée par le nouveau système éducatif d’après-guerre et un désir d’auto-affirmation dans la violence et la mort hérité de celui d’avant-guerre. S’appuyant sur la mise en scène des obsessions personnelles que l’auteur confie à ses personnages, cette étude explore les versants les plus problématiques de son œuvre romanesque : fascination pour la violence, désir de sacrifice, nostalgie de la guerre, sentiment apocalyptique.

En confrontant le discours de l’auteur à sa critique ainsi qu’aux travaux d’historiens spécialistes de l’immédiat après-guerre, cet ouvrage propose une lecture de l’œuvre d’Ôé Kenzaburô au prisme de l’Histoire qui l’a façonnée.

Sommaire :

 

Introduction

Histoire(s) de violence 
I. 1945 : la mort de dieu, la mort du père, l'imaginaire 
II. 1947-1960 : la démocratie d'après-guerre 
III. 1960-1963 : de l'Anpo aux victimes 
IV. Le discours d'Ôé : bilans critiques

Rêves d’ailleurs et de mort 
V. Le malaise dans la jeunesse : catégories négatives 
VI. Stratégies de fuite

Les prédateurs 
VII. Jeux de domination 
VIII. Le jeune homme et la mort : Seventeen

Les pénitents 
IX. Des bourreaux aux victimes 
X. Exploser : Le jeu du siècle 
XI. Imploser : Les eaux ont atteint mon âme 
XII. « Ceci est mon corps » : L’arbre vert flamboyant

Conclusion