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Les arts modestes

Les arts modestes

Publié le par Marc Escola

L'Atelier contemporain publie un recueil des écrits d’Hervé di Rosa sur les "Arts modestes" ainsi que, dans son sillage, ceux de plusieurs écrivains et historiens de l’art, dont Bernard Belluc, Baptiste Brun, Yves Le Fur, Catherine Millet, Hervé Perdriolle, Denys Riout et Gilles A. Tiberghien. Autant de contributions qui ont en commun de chercher à cerner l’aura de toutes ces œuvres modestes issues des formes de productions sérielles contemporaines, de prêter attention au rêve qui sommeille en elles, quand on tombe dessus par hasard, dans "les marchés aux puces, les vide-greniers, les boutiques de souvenirs d’aéroport, les fêtes populaires et religieuses, les parcs d’attractions, le Mercado de Sonora à Mexico"… 

Paraît dans le même temps aux éditions Mimèsis un volume collectif supervisé par Chiara Palermo, Arte Povera. Monument, contre-monument et histoire, qui propose une réflexion sur le courant artistique italien Arte Povera, pour la période de 1967 – date de la première apparition de la dénomination – à 1971, année de la fin du mouvement sur décision du critique Germano Celant. En refusant la théorisation de son travail, cette néo-avant-garde semblait pouvoir se redéfinir à travers des codes rendant aléatoire tout processus d’historicisation et de définition de l’art en termes de patrimoine. Il est pourtant fondamental de saisir la complexité des démarches issues de ce mouvement ainsi que sa dimension collective afin d’établir la possibilité d’une nouvelle historicisation, pour promouvoir un usage critique de la notion de mémoire. Fabula vous invite à parcourir le sommaire…

(Illustr. : Michelangelo Pistoletto, Vénus aux chiffons, 1967)