
Spicilège – Cahiers Marcel Schwob, « Marcel Schwob, personnage de biofiction », n° 15, Paris, Société Marcel Schwob, 2022.
Spicilège – Cahiers Marcel Schwob n° 15 est consacré en grande partie aux récits de vie volontairement fictionnels, centrés sur l’existence de Marcel Schwob. Réincarné sous le nom de Maurice Strauss dans un roman à clef de Blaise Cendrars, fictionnalisé en préambule de l’ouvrage critique de George Trembley, librement évoqué par Michel Schneider et Claude Pujade-Renaud, fantasmé par Arnaud Bordes, résumé par Bernard Chambaz, transformé par Gian Luigi Saraceni, Marcel Schwob n’est pas seulement entré dans la légende : l’écrivain est devenu lui-même un personnage de biofiction, à l’instar des protagonistes de Vies imaginaires.
Sommaire
Éditorial
Bruno Fabre
Marcel Schwob, personnage de biofiction
De Marcel Schwob à Maurice Strauss : Emmène-moi au bout du monde !... de Blaise Cendrars
Agnès Lhermitte
Une vie imaginaire de Marcel Schwob par George Trembley
Bruno Fabre
Michel Schneider, Morts imaginaires et Claude Pujade-Renaud, Chers disparus : deux vies imaginaires de Marcel Schwob
Agnès Lhermitte
« La lèpre de Schwob » dans Le plomb d’Arnaud Bordes
Bruno Fabre
Une vie de Marcel Schwob « en résumé » dans 17 de Bernard Chambaz
Bruno Fabre
Refaire et défaire Marcel Schwob dans Vite provvisorie de Gian Luigi Saraceni
Ariane Eissen
Vies imaginaires
Vies imaginaires de Marcel Schwob ou l’écriture incarnée
Rémi Plaud
Résonance
Deux vies imaginaires mises en musique par Marco Tutino
Agnès Lhermitte
Vite immaginarie : « Lucrezio », « Paolo Uccello »
Giuseppe Di Leva
Traduction : « Lucrèce », « Paolo Uccello »
Hélène Lhermitte et Marie-Christine Blanc
Varia
Marcel Schwob, Prime vite immaginarie (1946) : un livre au titre trompeur
Bruno Fabre
Correspondance
La panthère, le lion et l’officière de marine. Autour d’une lettre de Rachilde à Marcel Schwob
Julien Schuh
Lettre inédite de Rachilde à Marcel Schwob
Julien Schuh
Deux lettres inédites de Marcel Schwob à Jean Veber
Bruno Fabre
Glanures
Alain Chevrier, Bruno Fabre, Agnès Lhermitte.