
L’œuvre de Fernand Deligny frappe à la fois par son caractère multiforme et par sa profonde cohérence, comme le révèle son examen au prisme de la notion de précarité. Cette notion constitue un motif qui se complexifie au fil des expériences pédagogiques, littéraires, cinématographiques – et esquisse une poétique qui opère sur des objets eux-mêmes très différenciés : textes, films et cartes. Le présent livre cherche, dans un dialogue continu avec les textes et les images de Fernand Deligny, à établir les principes de ce que pourrait être une écologie du « moindre geste ».
Sommaire :
Introduction : Une dramatique de la Précarité
PREMIÈRE PARTIE : FORMES DE LA PRÉCARITÉ
Chaitre 1 : Enfances
Chapitre 2 : Ruines , abris , radeaux
Chapitre 3 : Brèches
DEUXIÈME PARTIE : PRATIQUES PRÉCAIRES
Chapitre 4 : Tracer
Chapitre 5 : Camérer
Chapitre 6 : Ecrire
TROISIÈME PARTIE : L’HORIZON POLITIQUE DU MOINDRE GESTE
Chapitre 7 : L’individu contre la personne
Chapitre 8 : Au milieu
Chapitre 9 : Une écologie du moindre geste
Conclusion : Adieu au langage ?