
Catherine Millet dirige, depuis cinquante ans, artpress, un magazine consacré à l’art contemporain. Elle a publié de nombreux livres sur l’art, dont Yves Klein(Flammarion, 1983), L'Art contemporain (Flammarion, 1997), François Arnal : monographie de l'œuvre (Cercle d'art, 1998), Dalí et moi (Gallimard, 2005).
C’est en 2001 que le grand public découvre Catherine Millet avec la parution de La Vie sexuelle de Catherine M., un récit autobiographique qui sera traduit en 47 langues et vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires. Depuis, Catherine Millet poursuit cette veine autobiographique avec Jour de souffrance (2008), Une enfance de rêve (2014) et Commencements (2022).
Le dossier Catherine Millet :
- Cela sera ce qui est de Jacques Henric
- Entretien avec Catherine Millet
- Une sorte de trappe de Catherine Millet
Également au sommaire du n°50
Jean Rault, Madame L. (portfolio).
Dans le sillage de ses deux principaux maîtres, August Sander (1876-1964) et Diane Arbus (1923-1971), Jean Rault poursuit une œuvre exigeante dans le domaine du portrait photographique. Pendant vingt et un ans, il a photographié Madame L. ; nous reproduisons dans ce numéro huit de ces portraits.
Luc Lang, À l’épreuve du contrat.
Luc Lang explicite la rencontre entre le modèle (Madame L.) et le photographe (Jean Rault) et l’alliance qui a abouti à cette série de portraits.
Henri Raczymow, Journal d’un égoïste.
Henri Raczymow est né à Paris en 1948, au sein d'une famille émigrée de Pologne dans les années vingt. Son œuvre littéraire comporte une trentaine d’ouvrages, dont Notre cher Marcel est mort ce soir (Arléa, 2014), Une saison avec Luce (Éditions du Canoë, 2022), L'arrière-saison des Lucioles (Éditions de L'Antilope, mars 2023). Durant tout le temps où le Covid s'est manifesté, il a tenu un Journal, dit Journal d'un égoïste.
Ève Morcrette, Mes petits arrangements avec la mort.
Photographe, son travail est basé en grande partie sur l’intime, sur les effets du temps. Dans ce texte, elle évoque les moments où la mort s’est invitée dans son quotidien. « Ne plus voir ma famille, mes amis, provoque une violente déflagration en moi. Je dois encaisser, me relever, vivre avec dans ma mémoire chacune de ces personnes disparues. Parler des personnes décédées, que j’ai connues et aimées, c’est la seule manière que j’ai trouvée pour qu’elles continuent à vivre. »
Florence Naugrette, L’œuvre de Victor Hugo dans le journal épistolaire de Juliette Drouet.
Pendant cinquante ans, Juliette Drouet écrivit à Victor Hugo environ une lettre par jour, soit près de 22 000 lettres. Ce journal épistolaire est le souvenir de sa vie auprès du grand écrivain. En s’appuyant sur des extraits de ces lettres, Florence Naugrette (auteur notamment de Juliette Drouet, compagne du siècle, Flammarion, 2022) montre une Juliette Drouet interprète, inspiratrice, documentaliste, copiste, lectrice, auditrice, spectatrice, hôtesse et destinataire privilégiée de l’œuvre géniale, qu’elle découvrit avant le monde entier.
Les chroniques littéraires d’Anne Coudreuse