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Lectures de Gloria Anzaldùa, Terres frontalières – La Frontera. La nouvelle mestiza (Paris 8)

Lectures de Gloria Anzaldùa, Terres frontalières – La Frontera. La nouvelle mestiza (Paris 8)

Publié le par Esther Demoulin (Source : Béatrice Rettig)

Lectures transfrontalières
Cercle de lecture éphémère de Gloria Anzaldùa, Terres frontalières – La Frontera. La nouvelle mestiza
Vendredi 5 mai 2023 à 14h
Salle de la recherche de la Bibliothèque universitaire
Université Paris 8
2 rue de la Liberté – 93526 Saint-Denis (M° Saint-Denis Université)


Avec :
Paola Bacchetta (Université de Californie à Berkeley)
Nino S. Dufour et Alejandra Soto Chacón (Traducteur·ice·s)


À la suite d'une première rencontre organisée début mars entre Berkeley, Marseille et Paris à l'occasion de la parution de la traduction française de Gloria Anzaldùa, Terres frontalières – La Frontera. La nouvelle mestiza (Cambourakis, 2022), nous proposons un nouveau rendez-vous, le vendredi 5 mai à l'université Paris 8, en présence des traducteur·ice·s Nino S. Dufour et Alejandra Soto Chacón et de la préfacière Paola Bacchetta.
La rencontre sera consacrée à la lecture de l’ouvrage et ses résonances dans les expériences vécues, les récits et les expressions en art, traversant les genres, les langues, transportant les affects et les émotions, les révoltes et les inventions des formes de vie.
Nous invitons vivement à participer à ces lectures transfrontalières, en un cercle de lecture éphémère d’Anzaldùa.
Les interventions prendront pour point de départ la lecture d’extraits de l’ouvrage.
Les formes et les registres sont libres associant commentaire, récit, expressions en art et d’autres lectures, analyses, réflexions et discussion.

Anzaldúa en même temps qu’elle était chercheuse et activiste était écrivaine et poétesse et son oeuvre transmet une puissance de la langue à s’inventer, se décomposer et se recomposer à travers les frontières. Elle proposait des façons d’écrire, de penser et de sentir, et de théoriser les expériences vécues dans les langues et à partir du point de vue dans lesquelles elles le sont, à la fois multiple et conflictuel, donnant lieu à l’invention d’une langue créatrice, la langue de la frontière. Sa grande force est d’avoir énoncé des concepts comme ils le sont dans des moments vécus et de la façon dont ils s’articulent dans la langue.
L’épistémologie d’Anzaldùa suppose une praxis là où les théories ont souvent déjà subi un éloignement de la vie, pour en reprendre le fil à l’intérieur des relations d’appartenances qui nous traversent et leurs contradictions, et une positionnalité vivante et multiple que la disciplinarisation académique ne peut pas entièrement saisir et transmettre car elle est un sentipenser intègre.
Ce qu’elle nous transmet est une invitation à éprouver cette intégrité dans les réflexions, les expressions et les expériences vécues.

La rencontre est à tou·te·s et en entrée libre.


L’ouvrage sur le site des éditions Cambourakis :
https://cambourakis.com/tout/sorcieres/terres-frontalieres-la-frontera
Écouter l'enregistrement de la rencontre du 1er mars :
https://blog.political-studies.net/le-processus-de-la-traduction-de-gloria-anzaldua-terres-frontalieres-la-frontera-la-nouvelle-mestiza
Retrouver cette invitation sur les réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/events/769551544492331

Accès et plan du campus de Paris 8 :
https://www.univ-paris8.fr/IMG/pdf/plan-3d-paris-8.pdf
 
Événement co-organisé avec Decolonizing Sexualities Network
Séminaire libre des jeunes chercheur·e·s du LLCP-Paris 8
Groupe d’études politiques en réseaux | Éditions Cambourakis

Contact : info@political-studies.net