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“L’estampe au miroir. Petits jeux d’inversion”. Carte blanche à Maxime Préaud (INHA, Paris)

“L’estampe au miroir. Petits jeux d’inversion”. Carte blanche à Maxime Préaud (INHA, Paris)

Publié le par Marc Escola (Source : Helene CAMPAIGNOLLE)

[Conférence] Séminaire Carte blanche, séance n°2, le mardi 29 novembre, 14h-16h
 
 Le séminaire CEEI-THALIM 2022-2023 se poursuit avec une seconde “Carte blanche” pour laquelle nous aurons le plaisir d’accueillir

Maxime Préaud (BnF) en discussion avec  Florence Dumora (Université Paris Cité) pour une intervention intitulée :

L’estampe au miroir. Petits jeux d’inversion



Résumé : L’idée de départ est toute simple : créer une estampe suppose de réfléchir à l’envers. Je propose quelques exemples des problèmes que cela pose, à partir d’estampes de graveurs célèbres du XVIIe siècle français.

- Mise en train avec une estampe équivoque de Claude Mellan, dite « La Souricière ».
- Intermède sur la technique, avec exemples d’inversions dessin-gravure.
- Une estampe de Callot, « La Grande Chasse », inversée et transformée pour raisons commerciales.
- Une estampe de François de Poilly inversée et corrigée pour raisons religieuses.
- Le principe de la contre-épreuve illustré par Rembrandt et Claude Lorrain.
- « L’Entrée d’Alexandre dans Babylone », la question de la « tête retournée ».

Notice biographique :  Né le 6 juillet 1945 à Fort-de-France (Martinique), Maxime Préaud est archiviste paléographe, conservateur général honoraire des Bibliothèques, naguère (de 1970 à 2010) au département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, où il était chargé de l’estampe française du XVIIe siècle et de la Réserve précieuse. Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages (environ 250), notamment sur l’estampe et son histoire, mais également sur l’histoire de la sorcellerie et de l’astrologie médiévale. Il a réalisé diverses expositions à la Bibliothèque nationale (Dürer 1971, Les Sorcières 1973, Mellan 1988, Bresdin 2000, Bosse 2004). Il a mis au jour depuis 1976 huit volumes de l’Inventaire du fonds français. Graveurs du XVIIe siècle. Il a publié en 1982 un petit essai sur l’iconographie de la mélancolie, réédité en 2005.

Il est aussi graveur et peintre. Ses premières estampes (en taille d’épargne) datent de 1966, sa première taille-douce (pointe sèche) de 1968. Son œuvre gravé se compose de plus de huit cents pièces, son œuvre peint de deux milliers de peintures au pastel, à l’huile et à l’acrylique. (Si la qualité n’y est pas toujours, au moins y a-t-il la quantité.) Il s’agit principalement de natures mortes, vanités comprises, et de paysages. Il est membre de la Société des peintres-graveurs. Il est engagé dans la défense de l’estampe en France par l’intermédiaire de l’association « Manifestampe – Fédération nationale de l’estampe », dont il a été le président de 2011 à 2015 et dont il continue de suivre les activités.

La séance se déroulera en présentiel à l’INHA, en salle Mariette.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Adresse : Institut National d’Histoire de l’Art, 2 rue Vivienne, 75002 Paris.



Consulter le programme des “cartes blanches” (réactualisé en cours d’année) et celui du séminaire annuel “L’intervalle“.