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L'imaginaire dans la littérature africaine francophone postcoloniale (Blida)

L'imaginaire dans la littérature africaine francophone postcoloniale (Blida)

Publié le par Vincent Ferré (Source : Safa Ouled Haddar)

Colloque international organisé par le Laboratoire RIDILCA

(Recherche Interdisciplinaire en Didactique des Langues et des Cultures en Algérie)

les 29 ET 30 NOVEMBRE 2022

L’IMAGINAIRE DANS LA LITTERATURE AFRICAINE FRANCOPHONE POSTCOLONIAL


Appréhendée dans son acception la plus large, la littérature constitue le lieu par excellence où se manifeste l’imaginaire individuel et collectif d’une société.
"Ces récits et ces productions imagées présents en nous, contiennent, dit Giust-Desprairies, nos fantasmes, nos désirs, nos perceptions, nos craintes et nos mythes. Certains nous appartiennent alors que d’autres proviennent de constructions et de représentations extérieures, tout autant sociales, collectives que culturelles".
Philippe Hamon (2008), lui, dit que la littérature est un « magasin d’images ». Depuis ses origines, elle est le réceptacle où s’archivent images, mythes et légendes. Elle constitue ainsi une sorte de mémoire collective et cumulative où se conservent images et représentations, témoignant ainsi des mutations sociales diverses. L’imaginaire, avec ses différentes apparences et tournures, à travers ses différentes formulations et expressions, est continuellement restructuré et réaménagé par le discours littéraire pour devenir le lieu d’intersubjectivité, favorable à l’émergence de nouvelles formes de socialité.

A travers une variété de littératures qui appartiennent à différents champs d’investigation, la littérature africaine francophone postcoloniale, rend compte de la foisonnante production de l’imaginaire dans ses récits sous leurs différentes formes. Dans sa dimension plurielle, écrite ou orale, elle mêle souvent, admirablement, l’imaginaire à l’histoire et à la fiction en inscrivant ses personnages dans des espaces historiques, fictionnels et imaginaires éclatés, en traduisant la variété et la richesse de la mythologie africaine multiple et diversifiée, en dépeignant des espaces symboliquement chargés, en hébergeant des thématiques dont les représentations sont intimement liées à l’imaginaire de l’individu et du groupe telles que la religion, l’identité, la corporalité, etc.

Par ailleurs, le contexte diglossique, voire pluriglossique, de la littérature africaine n’est pas sans conséquences sur l’expression de l’imaginaire. L’altérité linguistique dans laquelle elle se réalise agit sur les pratiques linguistiques et laisse des traces visibles dans les récits. De ce point de vue, le roman africain devient l’expression de l’imaginaire linguistique de ses auteurs. Ils y laisseront transparaître, consciemment ou non, leurs représentations vis-à-vis des langues qu’ils pratiquent.

Si l’imaginaire renvoie, selon Philippe Hamon (2008) « à l’ensemble des interférences, des systèmes d’images, à un moment donné dans une société donnée et dans la tête d’une personnalité donnée produisant une œuvre d’art », nous invitons les chercheurs à réfléchir aux manifestations de l’imaginaire dans le roman africain francophone postcolonial à travers les axes suivants (non exhaustifs) :

Axes de recherche:
 
-          Imaginaire historique (Ou imaginaire et Histoire)
-          Identité et imaginaire
-          Religion et imaginaire
-          Imaginaire linguistique.
-          Corps et imaginaire
-          Mythe, légendes et pratiques sociales
-          Imaginaire des lieux/Imaginaire migratoire
 
Consignes et dates importantes
 
-          Les propositions de communication (500 mots maximum) sont à envoyer à l’adresse suivante : colloque.imaginaire@outlook.com et ce avant le 05/11/ 2022
-          Les propositions doivent être accompagnées d’une notice biobibliographique.
-          Les réponses du comité scientifique seront communiquées le 12/11/2022.
-          Date de l’évènement : 29 et 30/11/2022.

Comité scientifique
 
-          AIT SAADA El Djoumhouria, Université de Chlef.
-          AMROUCHE Fouzia, Université de M’Sila.
-          ARRAR Salah, ENS Sétif.
-          BEKKAT Amina, Université de Blida.
-          BELHOCINE Mounya, Université de Béjaïa.
-          BENSELIM Abdelkrim, Université de Ain Temouchent.
-          BENZEROUAL Tarek, Université de Batna.
-          BESRA Chiheb, Université de Médéa
-          BOUGHACHICHE Meriem, Université de Constantine.
-          BOUTAMINE Leïla, Université de Batna
-          FAROUK May, Université du Caire
-          FONKOUA Romuald, Université de Paris-Sorbonne
-          KHELFAOUI Benaouemer, Université de Ouargla
-          LALAOUI Adel, Université de Oum El Bouaghi
-          MAAFA Amel, Université de Guelma
-          MAOUCHI Amel, Université de Constatine
-          MAZAURIC Catherine, Université Aix-Marseille
-          MBONDOBARI Sylvère, Université de Bordeaux
-          MOBARAK Salma, Université du Caire
-          MOHAMED BENALI Samira, Université de Skikda
-          OULED HADDAR Safa, Université de Blida 2
-          RAISSI Rachid, Université d’Ouargla.
-          ROUBAI-CHORFI Mohamed Amin, Université de Mostaganem.
-          SIDANE Zahir, Université de Béjaïa
-          SLAHDJI Dalil, Université de Béjaïa

Comité d’organisation
 
-          BENCHOUBANE Mouna, Université Blida 2 
-          BOUANANE Soumeya, Université Blida 2 
-          BOUZENADA Leïla, Université Blida 2 
-          OULED HADDAR Safa, Université Blida 2 
-          BOUMENIR Hassiba, Université Blida 2 
-          MAHDEB Aissa, Université Blida 2 
-          LARBI BENHORA Marwa, Université Blida 2 
-          MOUSSI Said, Université Blida 2 
-          OULEDIEF Lina, Université Blida 2 
-          MOULFI Walid, Université Blida 2.