Trad. de l'anglais par Lucien Carrive et Sylvère Monod.
Annotations de Lucien Carrive.
Préface de Philippe Roger
Un vieux misanthrope meurt après avoir fait fortune dans l’exploitation des décharges de Londres. L’héritage doit revenir à son fils, John Harmon, parti pour l’étranger quelques années auparavant. Mais voilà que l’on retrouve ses papiers d’identité sur un corps repêché dans la Tamise. La fortune échoit aux Boffin, fidèles domestiques du vieil avare, bientôt entourés d’une foule de charognards. Un jeune homme se présente alors, proposant de devenir leur secrétaire particulier.
Dernier roman achevé de Dickens, L’Ami commun réunit toutes les facettes de son œuvre, mais durcit encore davantage sa charge contre la société industrielle : puisque c’est de l’ordure que vient l’or, la corruption des valeurs est bien inhérente au système.
Au cœur du roman, la Tamise, qui charrie les cadavres entre les monticules d’ordures, déroule sous la brume sa sinueuse intrigue.