Publié le par Université de Lausanne
« Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c’est formuler un désir, un sentiment que l’on considère, sans y réfléchir, comme l’expression d’un besoin élémentaire.
Or, rien n’est plus faux. Le loisir a remplacé le repos. Il en occupe le temps. Il en envahit l’espace.
On ne parle plus guère de repos mais de moment de détente ; ce qui revient à remplacer la fatigue par une tension, un malêtre, par exemple le “burn-out”. »
Alain Corbin tisse la trame d’une histoire oubliée. Chercher la solitude, pour les uns, prier ou non pour les autres, se recueillir, se poser ou marcher… tant de façons de restaurer son être ont été imaginées et testées. Cette histoire est une invitation à vivre différemment notre rapport au travail, à la fatigue, au temps.