Ce triptyque imaginé par Jean-Michel Wissmer lui fut inspiré par une des Nouvelles exemplaires de Cervantès sur le chemin des Moulins, à El Toboso, le village de Dulcinée, l’amante rêvée de Don Quichotte.
Le lecteur pourra ici (re-)découvrir cette nouvelle intitulée Le Licencié de verre, publiée en 1928 dans la Pléiade. C’est l’histoire extravagante et fascinante d’un homme qui, après avoir été empoisonné par un philtre d’amour, est convaincu qu’il est devenu de verre et peut se briser à tout moment.
Ce texte est précédé d’un essai érudit et novateur de Jean-Michel Wissmer sur le Siècle d’or espagnol et la vie tumultueuse de Miguel de Cervantès, ainsi qu’une analyse de ce mal troublant dont les symptômes intéressent aujourd’hui encore la psychiatrie.
Pour clore ce triptyque, Jean-Michel Wissmer nous propose L’homme de verre, une comédie cervantine facétieuse, inspirée par Le Licencié de verre .
L’auteur s’est plongé dans l’atmosphère du XVIIème siècle espagnol pour en retrouver tout l’humour et le foisonnement et se plaît à jouer avec les époques.