Atelier



Lecture contrauctoriale: "Les théories militantes", atelier présenté par Jean-Louis Jeannelle.
Séminaire "en résidence" organisé par l'équipe Fabula du 7 au 11 septembre 2009, à Carqueiranne (83), en partenariat avec le projet HERMÈS (Histoires et théories de l'interprétation).



Atelier 1: Les théories militantes
(Notes)


Kosofsky Sedgwig : Epistémologie du placard

WC Booth The Company we keep, 1980


Jean-Louis Jeannelle : je veux essayer de définir une critique qui a connu son heure de gloire dans le champ anglo-saxon depuis les années 80 : les études raciales (Black, Asian, Latino… Studies (dont les enjeux se sont déplacés vers la francophonie), les études de genre (Women et Gender Studies) et les études gays et lesbiennes (redéployées sous la forme des Queer Studies).

Ces théories présupposent des jugements sur œuvres qu'elles envisagent, en rapport avec les droits des minorités concernées. Approches dichotomiques où les auteurs sont du bon ou du mauvais côté: parce qu'ils «en sont ou n'en sont pas», ou par ce qu'ils en disent: leur identité ou leurs discours.

Horizon = verdict moral.

Théories partagées entre leur fond de commerce (questions de société) et des procédés d'analyse empruntés aux théories littéraires traditionnelles.

Ce type de critique ne propose pas de lire autrement (faible rendement méthodologique), mais de poser des questions différentes: faire rendre des comptes aux œuvres sur certains points.

Dans cet atelier, déplacer la formule lire c/ auteur:

La lecture se double d'un jugement plus ou moins explicitement exprimée. Une faute éthique devient alors une faute esthétique (les adversaires renversent le présupposé: la beauté d'un poète est indépendante du contenu véhiculé par ce texte).

Ces théories ne sont pas spontanément contrauctoriales mais empathiques: légitiment leurs canons.

Mais quid d'analyser l'homophobie des textes de Duras, ou la misogynie de Malraux? Défendre, inversement, un auteur parce que c'est une femme ou une lesbienne?

SINGULARITE DE CES THEORIES?

3 réponses possibles:

1- critique de nature éthique. Vrai pr critique gay, lesbienne, mais propre d'une critique éthique est d'envisager valeurs éthiques comme objt de réflexion pcipal. Or pour ces théories, présupposé éthique comme point de départ

2- Dénonciation d'a priori idéologiques. Déf insatisfaisante, car confusion avec d'autres modèles de pensée, notamment critique marxiste qui a trouvé à se reconvertir ds ces nvelles théories+ «sexy». Or approche marxiste fait de tel ou tel élt repéré un symptôme qui renvoie à une structure. (Macherey: idéologie = ce que ne dit pas un texte. «Marche au silence».) Critique gay ou lesbienne relève de qq chose de semblable ms auteur envisagé reste responsable de ce qu'il écrit.

3- Théorie communautaire, mais là encore réducteur. Femmes, minorité, même si bien sûr des cas où processus de minorisation des femmes. Critique féministe n'a de portée qu'universelle. Cas un peu différent pour noirs et homosexuels, car réseaux ou ensemble indéterminé dt il est difficile de cerner les contours exacts

à parler plutôt de théories militantes

Dans The Company we keep,

Booth parle de «théorie doctrinale» à propos de la critique féministe. Ms expression «théories militantes» convient mieux car met en jeu la notion «d'agenda» (c-à-d débats qui ont cours dans société)

Une lecture gay ou lesbienne est possible sur n'importe quel texte mais indissociable de débats, de situations historiques qui constituent son arrière plan constant.

Féminisme: réflexion porte bcp sur déf des enjeux du débat.

Réfléchir à 4 caractéristiques de ces théories militantes:

1- radicalisation d'un certain rapport à l'auteur:

Epistémologie du placard de Kosofsky Sedgwig

: crise de l'identité masculine à fin du 19e s. Régulation des liens homosociaux en soumettant n'importe quel homme au chantage homophobe. Lectures de ce type s'appliquent à n'importe quel auteur. Sa vie est questionnée, il est responsable moralement et représentatif de n'importe quel déterminisme. Auteur peut se voir imputer toutes les représentations qu'on trouve dans son texte.

Ex des conséquences que cela a peut avoir pour un écrivain: Booth: Rabelais est-il misogyne? Question qui existe depuis longtemps ds histoire littéraire. Impressionnante bibliog consacrée à la question. Rupture épistémique chez Booth car contexte féministe assumé: point à l'aune duquel tte l'œuvre de Rabelais doit être réévaluée.

Son argumentation:

- argts pour et contre. Retient élts qui mettent en cause A impliqué (et ≠ personnage)

- Quels effets provoquent les élts misogynes? Déploiement de tt Bakhtine pour montrer que ce rire, même fait aux dépens des femmes, a visée libératrice.

- quel est auteur de ce rire et à qui s'adresse-t-il? À des hommes… R n'envisage pas point de vue féminin. Faute + fondamentale que simple plaisanterie grivoise car exclusion d'une moitié de l'humanité.

Ecarte objections selon laquelle R serait bcp moins misogyne que ses contemporains.

Booth conclut que sa nvelle grille de lecture a complètement changé sa vision des romans. Il lit Rabelais «avec une sorte de plaisir différent quelque peu amoindri»

2- questions excellentes ms réponses svt décevantes

Éthique et analytique se doublent l'un l'autre à une espèce d'ivresse morale. Ms appui sur une rhétorique vouée à l'usure. Démonstrations répétitives. Caractère anachronique car application à des textes antérieures à possibilité de formulation de ces théories militantes.

3- Ces théories qui montrent processus de dévalorisation mettent tjs à jour intérêt personnel du critique pour q° envisagée.

Critique traditionnel s'absente le plus souvent de son commentaire, or ici critique prend place bcp + importante pour expliquer qui il est, pquoi il prend intérêt à question.

Robin Wood «Responsability of the Gay Critic»: explique que son occultation préalable de son homosexualité a biaisé sa lecture des films de H

à dans son texte, fait une triple réparation: personnelle, collective (vis-à-vis de la communauté gay), historique (ds hist du film, car H a contribué à faire du gay une fig de vilain; 50s et 60s, homo = fig de l'ennemi ds contexte de gu froide. Homosexuel: faible, peut être proie de la propagande soviétique.

Stratégies d'implication qui pvent être perçues comme terroristes.

Valorisation de la fig du critique doté d'un ethos, d'un arrière-plan biog, fait contrepoids / fig auteur

4- Ces questions posent la question du rapport au canon.

Relecture critique et/ou lecture justificatrice des auteurs du canon

Booth: faut-il être conséquent? Anecdote: raconte qu'au moment de choisir auteurs au programme de la fac. Un prof assistant qui est noir (Paul Moses) refuse d'enseigner à nouveau Huckleberry Finn, car ce texte véhicule des représentations racistes. Scandale, discussion sans fin, le prof n'est pas soutenu. Tt le monde privilégie esthétique sur éthique.

Ces théories devraient aboutir à redessiner les frontières de ce qui est lisible.

Ms ces théories féministes, etc. ne vont jamais jusque-là au nom de plusieurs argts:

- Argt historiciste qui tempère: remettre en contexte

-Argt formaliste: on pt attribuer telle ou telle pensée dérangeante à narrateur délégué ou à un personnage.

- Hypoth subversive: The Novel and the Police: théorie de l'open secret. Secret de polichinelle. Trop facile de montrer qu'un sens qui semblait clair peut être déconstruit. Consensus sur idée que litt a fonction renversante ds sté. Idée que disc explicite est toujours miné par d'autres élts. Cette hypoth permet d'excuser auteurs incriminés.

Question de l'imputabilité de l'auteur.

Anecdote racontée Booth: pour une fois, rupture du code universitaire. D'hab, on n'appelle jamais à changer le canon ou alors en y ajoutant auteurs femmes, noirs, etc.

Critiques prétendent svt mieux lire l'auteur. Meilleur auteur est celui qui est le + coupable des préjugés dénoncés ms dt complexité oblige qu'on continue à le lire.

Théories militantes permettent à de nveaux corpus d'émerger, ms ne sanctionnent pas auteurs canoniques.

Qqs victimes collatérales: Malraux est ultra canonique aux USA jusque dans les années 80s. Disparition, non pas car a été condamné, mais pce qu'a été jugé sans intérêt par théories militantes… Pourtant romans sans femmes, dimension coloniale suspecte, amitiés masculines qui pourraient faire l'objet de lectures queer…

Epist du placard: rapport au canon. Sedgwig propose de faire émerger canon alternatif et de le faire jouer au sein du canon dominant pour y faire apparaître tension qui y existent. Ms S ne s'intéresse qu'à 2e partie de son programme. Montre que Portrait de Dorian Gray et La Mort à Venise ont posé identité homo moderne, ms ont aussi conforté clichés, véhiculé préjugés.

Essaie de sauver classiques d'eux-mêmes. Distingue «mvais Proust» de Sodome et Gomorrhe (représentation ridicule des homosexuels) du «bon P» qu'on a ds Albertine (représentation + complexe des homosexuels). Va s'intéresser à scène où narrateur surprend manège de Charlus et Jupien: dialectique entre ignorance et savoir. Homosexuel condamné à être tjs victime d'un secret de polichinelle. Chantage permanent aux potins. Lecteur voyeuriste englobé ds loi énoncée par Charlus qu'il faut en être pour savoir.

à 1ère conclusion: Auteur est réalité à l'encontre duquel il est difficile d'aller.

2e conclusion: auteur est pê + informe, inconsistant qu'on pourrait le penser. Si théories militantes condamnent rarement auteurs eux-mêmes, c'est parce que c'est difficile. Versant moral et politique difficile à saisir.

Lire c/ auteur est pê fausse prise de risque. Le condamner serait d'une certaine manière reconnaître son autorité. Espèce de prétérition.

Oana Panaïté: Ces tendances pvent être placées sous coupe + générale des cultural studies. Rencontre du post-structuralisme et du post-colonialisme. Pbtique identitaire des cultural studies. Ce qui rend leurs résultats variables et flous, c'est leur interdisciplinarité foncière. Hétérogénéité foncière. Bricolage intellectuel. Limites en termes d'approche de l'auteur: ne veulent pas le remettre en cause, ont plutôt pour cible le cadrage historique.

Tt de même 3 propriétés intéressantes:

1- décision épistémologique d'avoir de nveaux objts de savoir. Pr féminisme, pas seulement relcture du canon, ms découverte de nveaux auteurs, nveaux textes. New historicism de Greenblatt; prend pr ex Shakespeare, ses tensions avec son époque

2- Portée heuristique: nvelle manière de décrire ces nveaux objts. Emprunt à Chartier, Bourdieu, Foucault… Redéf de la notion de chp litt par ex

3- Remise en question que ces théories ont pu faire d'elle-même depuis une quinzaine d'années. Ex: Said, Antony K. Appiah (philosophe qui a travaillé sur écueils des études identitaires)

Sophie Rabau: Tu as dit que c'étaient des lecture qui pvent viser personne de l'écrivain. Attaque-t-on auteur a priori?: «je ne lirai pas car il est blanc»; ou bien auteur reconstruit après lecture? Cas avérés d'une attaque militante contre un texte «Non nous ne lirons pas ce texte»

JLJ: chez Booth, finalement Rabelais pas si grd auteur que ça. Attaque indirecte.

SR et JLJ: en fait c'est surtout dans sens d'une inclusion. On va intégrer cet auteur car femme, noir..etc.

Marc Escola: Malraux disparaît peut-être aussi de ce qui est enseigné à l'école en France, ms pr d'autres raisons

JLJ: cela touche plutôt sa génération (Sartre, etc.)

ME: Camus est toujours lu par les adolescents

OP: aux USA, on déplore plutôt absence de canon

Jean-Marie Grassin: il y a eu chasse aux Dead writers européens de manière délibérée

JLJ: il y a eu plutôt «appels à», ms rien de pensé de manière drastique. On ne poserait pas choses de manière aussi tranchée.

Tt le monde admet qu'enseignement de la littérature a impact sur société, pourtant aucun de nous n'admettrait de mettre sur place publique argts qui président à ses choix de textes.

ME: on est prêt à bcp de compromissions. Comme ds une famille où des propos antisémites surgissent…

SR: on a une formation quasi schizophrène où on apprend à faire abstraction de soi. Prof décrit par Booth rompt neutralité au contraire. Mais en général, on tait ses oppositions à l'auteur. On attend des étudiants une réaction non engagée.

ME: on pose donc qu'esthétique transcende éthique.

JLJ: notre enseignement a des conséquences sur formation, ms on les laisse de côté

SR: Le prof afro-américain décrit par Booth est submergé par affect, par son identité. Question de transmettre est différente. Dit qu'il ne peut pas expliquer sa colère.

JLJ: car ce sont petits élèves blancs qui ne comprendraient pas

SR: mais si, il pourrait expliquer sa colère!

JLJ: approche puritaine positiviste: montrer des choses bonnes ds un texte…

SR est-il possible de tenir manière de neutralité à un certain niveau, tt en donnant son avis à côté (je parle de là, etc.)?

Marielle Macé: fait cours sur construction de l'hist litt. Cours sur fait qu'en France en Italie, on pense sélection en fonction des classiques et pas en fonction du canon. Sélection est question de processus temporel et pas du tout d'inclusion / exclusion. Sedgwick semble être très solidaire du processus in or out.

Réinterroger misogynie de R ne poserait pas cette question

JLJ: qu'est-ce qui serait équivalent de cette façon de poser les choses?

MM: en termes d'éthiques

Laure Depretto: l'inclusion est + facile que l'exclusion. Hantise de l'autodafé

JLJ: ms pas facile d'inclure

MM: Némirowsky = nveau classique créé par Américains

ME: on est piégé par question du classique. Idée d'une vérité transhistorique qui fait valeur en soi.

JLJ: question de la misogynie de R est sans cesse posée au sein de l'univ française ms en termes d'hist litt

MM: seul reproche que ME peut se faire / édition de Pascal c'est de ne pas avoir dit «je décide de prendre Pascal anarchiste et pas janséniste».

SR: Cas retors d'actualisation qd on combat contre un classique car ce classique actualisable au point de se battre avec lui.

JLJ: versant moralo-politique est le même que versant herméneutique pr pb de la lecture contre auctoriale

MM: radicalité de campus

JMG: pour inclusion/exclusion, différent / USA: en France, programmes et agreg, forte centralisation

Litt comparée n'a pas de correspondance ds enseignement secondaire. Inspection demande à Sté de Litt Comp de Paris de faire des propositions/ Grande prudence au départ (inspection ne voudra jamais): post-colonial a été banni jusqu'à date récente. Senghor intégré il y a peu. Introduction de textes polémiques ms à la marge. Proposition de 2 programmes pour qu'inspection ait illusion de choisir. 1 des programmes où on insère auteurs plus marginaux. Poids institutionnel qui n'existe ds aucun pays

ME: mécanismes d'autocensure

JMG: aux USA, canon dominant est féministe, post colonial. Inimaginable de faire moratoire de l'étude des classiques en France. Aux USA, Shakespeare surnage ms pas grand-chose d'autre

ME: autre pb en Europe = durée de l'hist litt

JMG: non, car qd a fait ses études aux USA, il a fait l'étude des classiques anglais.

ME: enseignement de la litt disparaîtra en France avt qu'on change canon…

SR: bizarre que les théories militantes n'aient pas inventé de méthode de lecture… Du côté de la lecture productrice ou rhétorique. Du côté de la personnalité du lecteur: je décide de lire Manon Lescaut en remplaçant ts les couples hétéro par des homosexuels.

JLJ: approche trop poétique.

SR: pourtant série de déclarations sur ce qu'est un style gay, fémnin, etc.

JLJ: ça vient de la France. Cixous, etc.

SR: Même en France, pas de création de lecture typiquement minoritaire. On pourrait avoir lecture déhiérarchisante, où ne va suivre que p subalternes. Là on s'attaque vraiment à l'auteur… Contrainte politique qu'on se donnerait. Tenter des méthodes pour faire une lecture minoritaire…

OP: ces lectures sont pratiquées ms black out. Au contraire, lecture d'édification.

MM: Imaginaire hérité de Bourdieu. Forme serait nécessairement de droite.

JLJ: ce type de pratique se fait plus facilement pour les films.

JMG: on en revient à question de communautés interprétatives

JLJ: Ca se fait. Proust lesbianism.

Susan Suleiman pratiquait ça très souvent: renversemnt très fréquent: si on prend pt de vue féminin pr ce texte, qu'est-ce qui se passe. Hist du structuralisme à partir des femmes à hist du surréalisme qui est ignorée en France.

SR: on pourrait faire ça avec Malraux!

JLJ: jusqu'à une certaine période, il y a des femmes. Disparition complète ds L'Espoir.

SR: presque mieux qd il n'y en a pas!

JLJ: oh, beaux personnages: Valérie ds Condition humaine.

SR: ce type de lecture serait de toute façon une lecture à contre texte plus que contre l'auteur.

ME: on ne sortira pas de la relation à l'auteur tant qu'on sera ds herméneutique. C'est tjs langue qui gagne.

SR: expérience: on pourrait passer d'une neutralité à expression d'un désaccord: «et là ce salaud d'A antisémite écrit»

JLJ: reproche fait à Proust de véhiculer mauvaise image des homosexuels. Sans doute pour ça que Gide n'aime pas Proust

SR: Dégager une fig d'auteur à lquelle on s'oppose et dire son opposition au moment où l'on lit?

OP: lecture pratiquée sur auteurs coloniaux indigènes. Pr écrivains africains qui écrivent avt indépendance: on montre commt il y a constitution et intériorisation d'un imaginaire colonial.

JMG: Peut-on dire que ces théories sont volontiers contre auctoriales, alors que chez nous + de mal à s'opposer aux classiques?

Contre auctorial = hapax.

Ms bcp d'occurrences pour against the author… en anglais.

On s'auto-censure qd ns allons contre l'auteur, alors que c'est règle ds théories militantes

ME: ms ne le font pas vraiment… Ce n'est pas pce que le mot existe que ça existe. Contestation de l'auteur qui n'est pas frontale en fait…

Caroline Raulet-Marcel: étudiants ont pê intégré nécessité de neutralité, ms + difficile ds le secondaire. Difficulté à répondre à élèves heurtés par passages de Molière sur Turcs ou Beaumarchais sur Mahométans…

JLJ: au moins ça montre qu'ils lisent

CRM: Cas aussi d'autocensure où des profs suppriment d'un article du Dico philosophique de Voltaire qu'ils font étudier à leurs élèves de 1ère

le passage final consacré aux Juifs.

SR: J'ai une expérience inverse à propos des Contes des 1001 nuits. Je me suis livrée à déconstruction de l'image du musulman face un public de femmes voilées. Ms parfaite neutralité des 2 côtés. Schizophrénie d l'exercice.

JLJ: très différent pour études de cinéma où on peut pratiquer lecture éthique directe des films

SR: donc pour JK Rowling, en disant que Dumbledore est gay, elle s'inclut ds canon!

JLJ: qd elle l'annonce à un public, silence puis applaudissements. «Ah ben si j'avais su…»

Pê sincère, ms stratégique aussi.


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Jean-Louis Jeannelle

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Dernière mise à jour de cette page le 11 Novembre 2009 à 20h50.