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Événements & colloques
Semaine de la pop philosophie

Semaine de la pop philosophie

Publié le par Marielle Macé

 

Les Rencontres Place Publique

PrésententLa semaine de la Pop philosophie,

sur une proposition de Jacques Serrano 




Du 1er au 7 octobre, la Semaine de la pop philosophie

réunit à Marseille des intellectuels de la scène philosophique française et des personnalités du monde de l'art contemporain.

Cette semaine de rencontres, de débats et de conférences, présentera la culture pop - musique pop, football, films d'horreur, mode, séries télé - dans le champ de la pensée contemporaine.


A l'occasion de cette semaine sera expérimentée une série d'événements, imaginés sous des formes novatrices dans le champ de l'échange intellectuel :

un duo formé par un philosophe et un dj, un Jeu de la théorie qui verra s'affronter cinq philosophes,

une Soirée Télé, ...






A suivre:  entretien avec elie during (extrait)

 programme de la Semaine de la pop philosophie

Partenaires

Les Rencontres Place Publique

  bio-bibliographies des intervenants





CONTACT PRESSE :

Emilie Mouret : 06 79 17 93 22

rencontresplacepublique@yahoo.fr








"Du point de vue de la philosophie "pop" (non seulement populaire, mais contemporaine de la musique pop et du pop art), il n'y a plus "aucune question de difficulté ni de compréhension", mais seulement un rapport de convenance. C'est G. Deleuze qui le dit dans ses Pourparlers (1990).

Sous cet aspect, la philosophie ne diffère pas de la musique ou de la peinture : les concepts doivent être essayés, ce sont "des intensités qui vous conviennent ou non, qui passent ou ne passent pas". Voilà pourquoi ça passe si bien, en dépit de la complexité objective des textes. Les concepts eux-mêmes se nourrissent des matériaux les plus divers, ils traînent derrière eux les machines, les circuits de désir sur lesquels ils sont agencés. Et pour penser la ligne de fuite ou le devenir imperceptible, Bob Dylan ou Carlos Castaneda valent bien Maurice Blanchot. En fait, la pop'philosophie conjugue les traits principaux de la méthode deleuzienne : le rejet de l'interprétation en faveur d'une construction directe des concepts, l'idée d'un bricolage généralisé qui travaille avec les moyens du bord en mélangeant les registres et les formes (c'est le côté "art brut" de G. Deleuze), l'usage de références légères ou a priori peu légitimes (les films de série B, les écrivains de la beat generation, etc.), enfin, la mise en oeuvre de procédés fictionnels (personnages conceptuels, images, récits, etc.). Si l'on ne retenait que les derniers critères (disons, la forme d'expression pop), il faudrait bien reconnaître que G. Deleuze n'est peut-être pas le philosophe le plus iconoclaste de sa génération : Jean-François Lyotard, et même J. Derrida dans son genre (pensez à Glas, 1974), ont poussé plus loin la mise en cause des formes convenues de l'adresse philosophique.



Elie During


Extrait d'un entretien avec Catherine Halpern,

"La pop' philosophie", in Sciences Humaines, N° Spécial N° 3, Mai -Juin 2005










PROGRAMME





Jeudi 1er Octobre


Quand la Philosophie fait  Pop  !

La Pop philosophie, avant /après Gilles Deleuze
22h à l'Underground
5 rue de l'arc 13001 Marseille - lieu principalement dédié à la musique électro, qui porte bien son nom…



« Qu'est-ce qui est « pop » dans la pop music, le pop art, la pop philosophie ?»


Conférence de Jérôme Glicenstein (maître de conférence en arts plastiques, Université Paris 8 Saint-Denis)
Modération : Frédéric KAHN (journaliste)



La « pop culture » naît discrètement dans les années d'après-guerre, des théoriciens et des artistes s'en emparent au cours des années 1950-60. Par la suite, avec l'engagement philosophique d'un Gilles Deleuze, elle finit même par gagner une certaine légitimité intellectuelle.

On notera que cet investissement critique a lui-même eu une influence, à la fois sur le regard porté depuis lors sur les pratiques populaires et sur l'exercice ordinaire de pratiques réputées « élitistes ». Reste à savoir si les nombreuses réflexions théoriques portées sur la pop culture ont pu (ou non) avoir une quelconque influence sur ses différentes formes d'expression.

Jérôme Glicenstein


suivi d'un Duo/Performance

avec Bastien Gallet (philosophe), Mathias Delplanque (musicien, artiste)


« Sait-on vraiment ce qui vient en premier ? Les sons ou les mots ? Les mots qui croient expliquer les sons ou les sons qui veulent contredire les mots ? Nous rendrons le discours à sa fluidité et la musique à sa syntaxe et nous essaierons de plonger dans la faille qui les sépare, une petite chambre entre deux flux. »

Bastien Gallet


















Vendredi 2 Octobre


Ce que l'art fait à la philosophie
15h à la Galerie de l'ESBAM

41 rue Montgrand 13006 Marseille

avec Anne Cauquelin (philosophe), Patrice Blouin (critique, professeur d'esthétique), Jean-Pierre COMETTI (philosophe)

« Que fait l'art à la philosophie? J'ai bien envie de répondre : il lui fait "POP!" je sais : ça n'a pas l'air très sérieux, mais justement…

Souvenez vous, il n'y a pas si longtemps les intitulés des départements d'esthétique à l'université :"sciences de l'art", "sciences et techniques de l'art" "philosophie et sciences de l'art"… étaient tout ce qu'il y a de plus sérieux. Une longue tradition maintenait la philosophie comme sagesse capitale, capable de penser l'être en général et celui de toute chose particulière, y compris l'art et ses oeuvres. La philosophie précédait l'art par préséance, indiquant le chemin à suivre, les concepts constitutifs de chaque discipline, et leurs attendus éthiques et quelque peu solennels. L'art a- t-il pris sa revanche, a-t-il renversé l'omelette, selon la formule chilienne? Qu'est ce qu'il a fait à la philosophie, l'a-t- il "poppé"?

Quelque pistes pour répondre à la question: d'abord suivre le chemin de la dispersion ( des savoirs, des situations, des codes) et de la pluralité (des supports, des manières et matières). L'unité s'en trouve fracassée. L'un est introuvable. La philosophie disloquée par l'explosion ( pop! ) de l'art.

Ensuite suivre les errances et la déshérence des notions jadis porteuses (l'original, l'authentique, l'expression) et des morales qui les proclament (élévation de l'âme et désintérêt du commun). Tout ceci balayé, ou plutôt explosé aussi, car les anciens rituels subsistent à côté des copies, des faux, du moche, du sale, de l'indifférent et du n'importe quoi. Parallèlement l'art s'aventure dans la multiplicité simultanée, les multivers, et repense le temps, en dehors de la théorie .

Que fait la philosophie ainsi poppée? Elle ne précède plus, elle suit. Et même, elle court derrière. Esthétique du vide, esthétique du sans qualité, esthétique de l'anachronisme et du plagiat, esthétique de la consommation…Les oeuvres nourrissent la philosophie…tant qu'elles persistent comme oeuvres, elles aussi. Et cela, retour de bâton, dépend d'une définition de ce qu'est une oeuvre comme oeuvre, et sans doute l'attend. Y aura- t -il aussi une pop esthétique?



Soirée télé
20h au Pôle Média Belle de Mai
37, rue Guibal 13 003 Marseille

Léo Scheer (écrivain , éditeur) interviendra sur « The West Wing » (A la Maison Blanche) , Laure Limongi (écrivain) sur « Dexter » , Bastien Gallet (philosophe) sur « Riget » (l'Hôpital et ses fantômes) ,Joseph Mouton (écrivain) sur « Code Quantum ».

Si certains observateurs du monde de la critique découvrent aujourd'hui la qualité et la pertinence de ces programmes, le grand public, qui les suit depuis des décennies, sait que la série télévisée lui renvoie une fascinante image de la société. Plus fascinante encore, la fiction télé possède cette capacité à occuper de longues plages d'antennes et à créer ainsi avec le téléspectateur un véritable lien. Comme le dit un observateur anglais, «elle possède les valeurs d'un bon roman et la fidélité d'un vieil ami ».

Benoît Lagane (Producteur à France Culture)
et Eric Vérat (journaliste, auteur et scénariste)



 Samedi 3 Octobre


Le jeu de la théorie Inventé par Patrice Maniglier (philosophe)

15h au FRAC PACA
1 place Francis Chirat 13002 Marseille

Sur le thème « Peut-on sauver la pop'philosophie ?»

avec Patrice Maniglier (philosophe), Joseph Mouton (écrivain), Bastien Gallet (philosophe), Patrice Blouin (critique art et cinéma, professeur d'esthétique)


Ce "jeu" consiste à "contraindre" les modes de l'exposition et de l'échange intellectuel en isolant des opérations propres afin de mieux "faire remonter" les unités de la pratique théorique. Son objectif est également de déjouer les formats d'exposition théorique (table ronde).

Patrice Maniglier


Un gland pour Hegel. Lecture de Barbara Cartland
18h, au Théâtre de Lenche
4, Place de Lenche 13002 Marseille

Conférence de Mark Alizart (écrivain, directeur adjoint du Palais de Tokyo)


Barbara Cartland offrait des glands en or aux hommes qui venaient lui rendre visite (des feuilles de chêne à ses invités féminines). On imaginera ici la raison pour laquelle Hegel aurait pu être tenté d'en ramener un de Camfield Place. De fait, il faut bien que l'Esprit du monde hante l'oeuvre d'une femme qui aura vendu quelques 723 romans à plus d'un milliard d'exemplaires.

Mark Alizart




Dimanche 4 Octobre


Le football comme modèle philosophique
15h30 à La Caravelle

34, Quai du Port 13002 Marseille

Conférence de Sylvain Dumont (professeur de philosophie)


« S'il y a même une Idée platonicienne du poil, il doit bien y avoir la possibilité d'une réflexion exigeante et féconde sur un objet beaucoup plus complexe qu'il n'y parait.

On tentera de penser le football à travers quelques axes structurants originaux : un essai pour dégager le concept revisité d'une « amitié aristotélicienne », en opposition à l'injonction lénifiante et moralisatrice du « respect » ; les linéaments d'une réflexion sur le statut ontologique et phénoménologique de l'espace et du temps dans le jeu. Le tout dans un parti pris méthodologique de penser l'expérience footballistique de manière globale, sans séparer le jeu lui-même du stade, des supporters et de ses conditions médiatiques de spectacularisation mondialisée. »

Sylvain Dumont




Lundi 5 Octobre


Autour de l'expérience « My Name Is Spinoza »
15h à La Friche La belle de mai
41, rue Jobin - 13003 Marseille

avec Theo TEGELAERS (Commissaire de la manifestation My Name Is Spinoza), Stephen WRIGHT (théoricien de l'art)


 
Curieux des intentions et des effets de cette initiative originale consistant à injecter la pensée de Spinoza dans l'espace public, Les Rencontres Place Publique ont  souhaité, dans le cadre de la Semaine de la pop philosophie, inviter Theo Tegelaers, commissaire de My Name is Spinoza, à commenter les résultats de cette expérience qui s'est tenue au Pays-Bas de mai à septembre 2009.

« L'attitude critique et le désir de savoir qui caractérisent l'esprit de Spinoza se retrouve dans l'art, et en cela il semblait évident d'inviter des acteurs du monde de l'art à participer à un tel événement et à prendre part au débat public sur le rôle du citoyen dans notre société, sur l'autorité, l'exercice de la religion, la liberté d'expression, le pouvoir. »

Theo Tegelaers





Mardi 6 Octobre


Philosophie politique du monokini
18h au Centre de la Vieille Charité Cinéma le miroir / CIPM
2, Rue de la Charité 13002 Marseille


Conférence de Marcela Iacub (chercheuse en droit au Cnrs),


suivie d'une intervention et d'un échange avec Catherine Millet (écrivaine, directrice de la revue Art press).


Dans les années 1960, les nudistes et les femmes en monokini provoquent des controverses passionnées. Chaque fois les mêmes questions se posent : où finit le public et où commence le privé ? Que peut-on montrer, que doit-on cacher ?


(…)Aujourd'hui, ce vieux mot de pudeur a disparu de nos codes pour être remplacé par celui de Sexe. Mais, loin de faire le récit épique d'une liberté durement conquise, Marcela Iacub analyse les transformations des techniques par lesquelles l'Etat s'est donné notre sexualité en spectacle au cours des deux derniers siècles, et a conditionné nos espaces, nos vêtements, nos pratiques et même certaines de nos maladies mentales. Elle invite ainsi à une histoire politique du regard.



Mercredi 7 Octobre


Le revirement de la critique face aux films d'horreur
18h à l'auditorium de la Fnac

FNAC Centre Bourse / 17 Square Belsunce 13001 Marseille



avec Jean-Baptiste Thoret (historien et critique de cinéma), Jean-Baptiste Farkas (artiste), Hervé Aubron (critique de cinéma, journaliste).


« J'ai souvent tiré une leçon d'un film américain stupide ». Cette remarque de Ludwig Wittgenstein, en 1947, nous invite à interroger aujourd'hui la réévaluation tardive par la critique de ce type de production cinématographique.















PARTENAIRES & SOUTIENS

 

Lieux partenaires



Le Fonds Régional d'Art Contemporain Provence-Alpes-Côte d'Azur, L'Underground, la Galerie de l'École Supérieure Nationale des Beaux-Arts de Marseille, le Pôle Média Belle de Mai, La Fnac, La Caravelle, Le CIPM, Le Théâtre de Lenche, La Friche La Belle de mai.










Partenaires Médias



Les Inrockuptibles, Le Magazine Littéraire, Médias, Causette, Poptronics, ParisArt, Radio Grenouille.





Les Rencontres Place Publique remercient:


CNL, Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille, la Direction des musées de Marseille, Euroméditerranée, Espace Culture, la Fondation Ricard, PopCom, Les éditions Léo Scheer, librairie L'Odeur du temps, librairie Regards, librairie Histoire de l'oeil.











Les Rencontres Place Publique



Les Rencontres Place Publique ont pour vocation de réunir des intellectuels français et étrangers de formations et d'horizons différents autour de questions politiques, sociologiques, esthétiques sur l'art.


Ouvertes à tous les courants de la pensée, Les Rencontres Place Publique s'adressent à un public diversifié et sont considérées par nombre d'intellectuels et de professionnels du monde de l'art comme les moments de réflexion dans le champ de la pensée de l'art les plus pertinents aujourd'hui en France.


Créées par Jacques Serrano en 1994, Les Rencontres Place Publique sont parrainées par d'éminents intellectuels –Umberto Eco, Jean-Pierre Changeux, Alain Touraine, Manuel Maria Carrilho, Raymond Jean, Yves Jeguzo, Jean-Louis Leutrat, André Miquel, Pierre Nora, Didier Raoult.


Les Rencontres Place Publique ont eu l'occasion d'être invitées en France et à l'étranger, notamment à la Sorbonne, à la Bibliothèque Nationale de France, à la Columbia University de New York, au Musée Guggenheim de Bilbao, au Musée d'Art Contemporain de Montréal, au Palais de Tokyo, et à l'Institut National d'Histoire de l'Art (Paris).

















Les intervenants de la






Jérôme Glicenstein


Artiste et Maitre de conférences en arts plastiques à l'Université Paris 8 (Saint Denis), son enseignement et ses recherches portent sur les théories et pratiques de l'exposition. Il collabore à différentes revues et dirige la revue Marges. Son dernier ouvrage,  « L'Art, une histoire d'expositions » a été publié aux PUF en 2009.


Fréderic Kahn


Frédéric Kahn est journaliste et consultant.

Rédacteur en chef du journal Taktik, de 1989 à 1999 et Rédacteur en chef adjoint du Pavé, de 1999 à 2001, il a écrit entre autres pour Mouvement, Arts de la Piste, Scènes Urbaines, Ubu, La Scène, La Lettre du spectacle... Il est co-auteur de l'ouvrage Nouveaux territoires de l'art (Editions Sujet/Objet - 2005) et a réalisé, en 2005, une étude sur la situation du spectacle vivant dans le département des Bouches-du-Rhône pour le Conseil Général 13. Il a également été rédacteur, en 2006, des Assises de la culture du Conseil Général 13.


Bastien Gallet


Bastien Gallet est né à Paris en 1971 et y vit. Il a enseigné la philosophie à l'Université de Metz. Il est l'un des codirecteurs des éditions Musica Falsa (MF). Il a été de 1999 à 2004 producteur à France Culture (émissions Voix carrossable, Elektrophonie, Festivités, Le chantier) puis pensionnaire à la villa Médicis (section littérature). Après avoir dirigé le Festival Archipel, à Genève, il fut l'un des commissaires de l'exposition La Force de l'art (2006, Grand Palais, Paris). Parmi ses publications, citons : Le boucher du prince Wen-houei (Éd. MF, 2002) ; des textes dans les deux volumes du collectif Fresh Theorie (Léo Scheer, 2005 & 2006) ; Anastylose (livre écrit et composé avec Arno Bertina, Ludovic Michaux et Yoan DeRoeck en 2006, Fage) ; Une longue forme complètement rouge (LaureLi/Léo Scheer, 2007)



Mathias Delplanque


Mathias Delplanque vit et travaille à Nantes.

Son activité de compositeur commence en 1998 lorsque, juste issu de l'Ecole des Beaux Arts de Cergy Pontoise, il met un terme à sa pratique de la sculpture pour se tourner vers la création sonore. Il a depuis sorti de nombreux disques sur plus d'une dizaine de labels internationaux, sous son nom ou sous les pseudonymes de Bidlo ou Lena. Il participe également à de nombreux projets collaboratifs tels que The Missing Ensemble, The Floating Roots Orchestra, Afterlife Radio Music…

Le travail effectué sous son propre nom recouvre des pièces sonores directement concernées par la question spatiale : Ma chambre quand je n'y suis pas, L'InondationLe Pavillon Témoin, SOL, La Plinthe

Mathias Delplanque est enfin l'un des fondateurs (avec Black Sifichi et Charlie O) de AAA Men, trio d'improvisation électronique et vocal. Adepte de toute forme de collaboration musicale et artistique, il a travaillé avec diverses personnalités issues des arts visuels (Dove Allouche, Jean-Pierre Aubé...) ou de la musique (Steve Arguelles, Man, Charlélie Couture, Rob Mazurek, Black Sifichi, Daniel Givens ...). 



Patrice Blouin


"Ancien élève de l'ENS Fontenay-Saint-Cloud, Patrice Blouin est professeur d'esthétique en école d'art. Il a travaillé en tant que critique de cinéma dans différents magasines (Cahiers du cinéma, Artpress, Inrockuptibles) et revues (Trafic, Critique) ainsi qu'en radio ("Minuit dix" sur France Culture). Il a, en particulier, écrit sur le burlesque et le mélodrame, les vidéoclips et la téléréalité. Il a collaboré au projet Fresh Théorie. Son premier roman, Tino et Tina, sort à la rentrée aux éditions L'Arbalète Gallimard".



Anne Cauquelin


Agrégée de philosophie et professeur émérite de philosophie esthétique, Anne Cauquelin est également Vice-présidente de la Société française d'Esthétique.

Directrice de la Nouvelle Revue d'Esthétique, elle est l'auteur de nombreux essais, dont « Essai de philosophie urbaine », PUF, 1982, L'invention du paysage. Paris, Plon, 1989, « Petit traité d'art contemporain » (Seuil, 1996), « Les Théories de l'art », coll. "Que sais-je ?", PUF, 1999 (2e édition), "L'invention du paysage" (Puf, 2000), "Fréquenter les incorporels. Contribution à une théorie de l'art contemporain" (Puf, coll. « Lignes d'art», 2006).



Jean-Pierre Cometti


Jean-Pierre Cometti a enseigné la philosophie et l'esthétique à l'Université de Provence. Responsable de la collection « Tiré-à-part », aux éditions de l'Eclat, il a publié de nombreux auteurs américains issus de la philosophie analytique et du pragmatisme. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres consacrés à Ludwig Wittgenstein, à Robert Musil, au pragmatisme américain et à des questions d'esthétique ; il a notamment traduit en français Nelson Goodman, Robert Musil, Richard Rorty, Ludwig Wittgenstein, et plus récemment, avec Marjorie Caveribère, De la pluralité des mondes, de David Lewis (L'Eclat, 2007).

Au nombre de ses ouvrages, on compte : L'homme exact, Le Seuil, 1997; La maison de Wittgenstein, PUF, 1998 ; L'Art sans qualités, Farrago, 1999; Questions d'esthétique, PUF, 2000 (avec J. Morizot et R. Pouivet) ; Art, modes d'emplois : Esquisses d'une philosophie de l'usage, La Lettre volée, Bruxelles, 2001 ; Musil philosophe, Le Seuil, 2002 ; Art, représentation, expression, PUF, “Philosophies”, 2002, Wittgenstein et la philosophie de la psychologie, Presses Universitaires de France, 2004, Les arts de masse en question (dir), La Lettre volée, 2007, ainsi qu'une nouvelle édition de L'Homme sans qualités de Robert Musil, parue au Seuil en octobre 2004.

Un nouvel essai, intitulé : La force d'un malentendu, devrait paraître aux éditions « Questions théoriques » à l'automne 2009, ainsi qu'un livre sur le pragmatisme, dans la collection « Folio-essais », chez Gallimard.



Joseph Mouton


Joseph Mouton enseigne l'esthétique à la Villa Arson de Nice. Il est l'auteur d'ouvrages de philosophie et de livres qui entrelacent narrations, attitudes, et réflexions tour à tour tragiques, percutantes, hilarantes, parmi lesquels : Sois artiste (Éditions Aubier, 1994), Misère de Dieu (Éditions Aubier, 1996), L'entraînement (Éditions Le Mot et le Reste, 2004) ou encore Le projet Sombr'Héros (Voix édition, 2005) mais aussi Delenda Ouest (Les petits matins, 2007).



Léo Scheer


En 1972, Léo Scheer obtient un doctorat en sociologie. De 1969 à 1980, il dirige le programme interministériel de recherche en sciences sociales (Chargé de mission au Ministère de l'Équipement et au commissariat du Plan). Par la suite, il participe à l'IRIS avec Jacques Attali de 1974 à 1981. Il enseigne également la sociologie à l'ENA, Polytechnique et à École des Ponts et Chaussée. De 1980 à 1984, il occupe le poste de directeur du développement du Groupe Havas et, entre 1981 et 1984, il conçoit et développe le projet de Canal +. Entre 1984 et 1988, il est directeur du développement du Groupe Publicis. Parallèlement, il conçoit et dirige TV6 (1986-1987), première version de la 6e chaîne qui deviendra M6. Il devient ensuite consultant en développement de nouveaux media (de 1988 à 1999) en particulier pour le Gouvernement Luxembourgeois (Astra) pour l'Aérospatiale (Internet à haut débit par satellite). Membre de la Mission des autoroutes de l'information, et de la Commission Campet chargée de la réforme de l'audiovisuel public, il a également été producteur sur Antenne 2, avec Nathalie Rheims, de l'émission « Haute Curiosité » présentée par Maurice Rheims (1988-1990). En 2000 il crée les Éditions Léo Scheer puis la Galerie Léo Scheer en 2002. L'année suivante, il reprend les Éditions Réticulaires (magazine Chronic'art et le site Internet chronic'art.com). En 2004, les Éditions Léo Scheer lancent La Revue Littéraire.



Laure Limongi


Laure Limongi est une écrivaine française née le 21 février 1976 à Bastia. Outre ses livres elle écrit également dans des revues et collectifs des textes critiques (La Revue Littéraire, Les Lettres Françaises, CCP). Elle donne aussi des lectures publiques « simples » (voix seule) ou « compliquées » (musique, vidéo) liées à la performance. Laure Limongi a aussi créé la collection critique « & » aux éditions Al Dante en 2000, avant de créer en 2006 la collection « Laureli » aux Éditions Léo Scheer, consacrée à la publication de textes contemporains. C'est à la collection « Laureli » qu'on doit en particulier la redécouverte d'Hélène Bessette en France, avec un inédit, Le Bonheur de la nuit et une réédition, maternA. En tant qu'interprète musicale, elle a notamment participé au disque du compositeur Pierre Henry, Deux coups de sonnette (coll. Signatures Radio France, Harmonia Mundi). Elle fait également partie du groupe Molypop (signé chez Trackmusic) en tant qu'auteur, compositrice et musicienne.



Patrice Maniglier


Docteur et agrégé de philosophie, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm), il a enseigné la philosophie au CIEPFC, et a été directeur de programme au Collège International de Philosophie.

Il s'intéresse plus particulièrement à la philosophie française d'après-guerre, aux enjeux à la fois philosophiques et théoriques du "structuralisme" conçu comme matrice toujours actuelle de la création philosophique sollicitée par son dehors. Il a travaillé sur la philosophie des sciences de la culture (la linguistique et l'anthropologie essentiellement), et sur la philosophie de l'esprit dans la perspective d'une réintroduction du "problème du signe", c'est-à-dire de la culture, dans la thématique cognitive.

Il est l'auteur d'une thèse, sous la direction d'Etienne Balibar, intitulée L'être du signe. Son ouvrage La vie énigmatique des signes, Saussure et la naissance du structuralisme, est paru chez Léo Scheer, Paris, 2006. Il a collaboré à Matrix, machine philosophique, Ellipses, Paris, 2003 et à Fresh Théorie II, (dir. M. Alizart et C. Kihm, Léo Scheer, 2006).

Il enseigne la philosophie française du vingtième siècle, au Département de Philosophie de l'Université d'Essex.



Mark Alizart


Mark Alizart est né à Londres en 1975. Il a fait partie de l'équipe du Département du Développement Culturel du Centre Pompidou pendant cinq ans. Depuis fin 2006, il dirige le Département de l'Action Culturelle du Palais de Tokyo. Codirecteur de Fresh Théorie, chroniqueur régulier d'Art Press, il a publié Stuart Hall, avec Éric Macé et Éric Maigret, en 2007 aux Éditions Amsterdam. Il a dirigé le catalogue de l'exposition «Traces de sacré»,en 2008 au Centre Pompidou.



Sylvain Dumont


Professeur de philosophie à Munich



Theo Tegelaers



Theo Tegelaers est un commissaire d'exposition néerlandais ayant, en tant que commissaire indépendant, organisé de nombreuses expositions d'art contemporain aux Pays-Bas et à l'étranger, principalement à New York et Los Angeles au début des années 2000.

Actuellement commissaire et directeur des projets de SKOR (Fondation pour l'art et l'espace public, Amsterdam), Theo Tegelaers a dirigé l'espace d'art contemporain W139 à Amsterdam, et fut également le directeur artistique de De Appel, en 2006.



Stephen Wright



Né à Vancouver (Canada), Stephen Wright est critique, théoricien d'art et chercheur. Il a été directeur de programme au Collège international de philosophie (Paris) et a mené des recherches sur les arts visuels contemporains et la crise axiologique et épistémologique à laquelle ils font face à l'époque de la créativité diffuse, qui met en question les conventions, la spécificité et le statut même de l'art contemporain. De 1997 à 2005, il fut le correspondant de la revue Parachute, et a contribué la revue Mouvements. Membre du comité de rédaction de Third Text , il codirige actuellement une anthologie de textes parus dans la revue. En tant que commissaire d'expositions indépendant, il a organisé en 2004 "L'avenir du ready-made réciproque" (Apexart, New York), et plus récemment "In Absentia" (Passerelle, Brest), expositions collectives faisant partie d'une série de projets qui, en interrogeant des pratiques artistiques à faible coefficient de visibilité artistique, soulèvent la question d'un art sans oeuvre, sans auteur et sans spectateur.



Marcela Iacub



Auteur de plusieurs livres, notamment "Le Crime était presque sexuel"(2002), sa démarche consiste à toujours partir d'exemples juridiques précis et souvent en apparence "mineurs" afin de montrer quels en sont les enjeux plus larges et élargir le sujet aux questions de société qui y sont liées, proposant ainsi de nouvelles façons d'envisager la manière dont la loi gère les questions de moeurs. Parmi les causes qui lui sont chères, citons: la défense du droit à la prostitution, du mariage et de l'adoption pour les gays et lesbiennes, des méthodes de procréation artificielle. Elle cherche à rénover le féminisme français, qu'elle juge trop moralisateur car demandant une extension toujours plus grande de la répression pénale et elle défend l'idée que la révolution sexuelle des années 1970 a été un échec partiel dans la mesure où elle a renoncé à ses ambitions émancipatrices. Toutes ces prises de position lui ont valu de violentes critiques, notamment de la part de certaines féministes françaises plus traditionnelles, mais aussi le fervent soutien de nombreux militants et militantes des droits des minorités sexuelles.

Marcela Iacub a publié Juger la vie (avec Pierre Jouannet) aux éditions La Découverte, 2001, Le crime était presque sexuel et autres essais de casuistique juridique (Flammarion), Penser les droits de la naissance, aux PUF, et Qu'avez-vous fait de la libération sexuelle ? chez Flammarion en 2002 ; L'Empire du ventre : Pour une autre histoire de la maternité (Fayard, 2004), l'Antimanuel d'éducation sexuelle (avec Patrice Maniglier) en 2005, Bêtes et victimes et autres chroniques de Libération ainsi que Aimer tue (Stock, 2005), Une journée dans la vie de Lionel Jospin (Fayard, 2006). Son dernier livre Par le trou de la serrure. Une histoire de la pudeur publique, XIX-XXIe siècle est paru chez Fayard en 2008.



Catherine Millet


Catherine Millet est écrivaine et critique d'art français. Elle est fondatrice et directrice de la revue mensuelle d'art contemporain Art Press. Elle est aussi auteur de nombreux ouvrages sur l'art contemporain, tels que L'art contemporain en France (Flammarion, 1998) et L'art contemporain : Histoire et géographie (Flammarion, 2006), et d'essais critiques consacrés aux artistes Yves Klein ou Salvador Dali. Elle est également connue pour ses récits autobiographiques : La Vie sexuelle de Catherine M., paru en 2001, et Jour de souffrance (Flammarion, 2008).



Jean-Baptiste Thoret


Historien et critique de cinéma, il est spécialiste du cinéma italien et américain des années 70, et des films d'horreur. Il fut co-rédacteur en chef des revues Simulacres et Panic, et réalisateur  d'un documentaire consacré à Dario Argento, Soupirs dans un corridor lointain (prod. Cinecinemas, 2001).

Il a publié Mythes et Masques : Les fantômes de John Carpenter chez l'éditeur Dreamland en1998. Ainsi que Une expérience américaine du chaos : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, aux éditions Dreamland en 2000. Puis Dario Argento, magicien de la peur aux Cahiers du cinéma en 2002. Mais aussi 26 secondes : L'Amérique éclaboussée chez Rouge profond en 2003. Ainsi que Le Cinéma américain des années 1970 aux Cahiers du cinéma en 2006. En 2007 il a publié Politique des zombies, l'Amérique selon George A. Romero chez Ellipses. Son dernier livre est consacré à Sergio Leone aux Cahiers du Cinema/Le Monde, 2008.





Hervé Aubron


Rédacteur en chef adjoint du Magazine littéraire, Hervé Aubron a été membre des comités de rédaction des Cahiers du cinéma et de la revue Vertigo.

Chargé de cours à l'Université Paris 3, il prépare une thèse consacrée à la notion de

kitsch (École des hautes études en sciences sociales). Il a publié en 2006 un essai sur Mulholland Drive, de David Lynch (Éditions Yellow Now) et il a réalisé avec Emmanuel Burdeau un livre d'entretien avec Werner Herzog, Manuel de survie (Capricci Editions, 2008).




Jean-Baptiste Farkas


Jean-Baptiste Farkas présente régulièrement ses activités dans le champ de l'art sous forme de conférences, et a également participé depuis 1998 à de nombreuses expositions, à Paris, Marseille, Hambourg,... Depuis 1998, il développe sa pratique de « l'art prestataire » dans le cadre de son projet IKHÉA©SERVICES, documenté notamment dans le livre IKHÉA©SERVICES « 68 pages de passages à l'acte » (2004, Éditions Zédélé). Il  crée la marque GLITCH « BEAUCOUP PLUS DE MOINS ! », déposée en 2003, dont le « Catalogue des produits de la marque » est publié en 2006 (Zédélé). Il initie en 2006 l'AMICALE de la XVème Biennale de Paris, rendez-vous bimensuel regroupant des artistes qui privilégient des formes d'art dématérialisées.

Jean-Baptiste Farkas enseigne à l'Ecole Supérieure des beaux arts de la Réunion, où il  initie des workshops depuis 2003.

Parmi ses autres activités, citons sa participation à la réalisation du documentaire « Alien, Marx & Cie. – Portrait de Slavoj Žižek » de Susan Chales de Beaulieu (ARTE/ZDF), dont un nouveau montage a été présenté dans le cadre de l'exposition Slum de Peter Weibel à la Neue Galerie de Graz, en 2006.