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Nouvelle parution
Rainer Maria Rilke, Marginalia à La naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche

Rainer Maria Rilke, Marginalia à La naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche

Publié le par Marc Escola

Traduction de l’allemand,annotations & postface par Hugo Hengl

« À l’origine est le ressac
de l’illimité, et sa première
expression parfaite : la musique. »

Retrouvés dans la succession de Lou Andreas-Salomé, les Marginalia à La Naissance de la tragédie de Friedrich Nietzsche de Rainer Maria Rilke datent de 1900, soit deux ans après Notes sur la mélodie des choses dont ils prolongent la pensée. Restés inédits, ils paraissent pour la première fois traduits en français.

Ainsi Rilke poursuit-il sa réflexion entamée deux ans auparavant, et en appelle à « l’homme Intemporel », à l’écoute profonde de « l’ample mélodie de l’arrière-fond » qui le conduit depuis les grecs jusqu’au matin du XXe siècle. C’est l’art dans son ensemble qu’il convoque : la peinture, plus encore le théâtre et la poésie, ainsi que, bien entendu, la musique elle-même. Son approche du dionysiaque y est notamment saisissante.

Les Marginalia sont aussi l’œuvre critique d’une lecture du texte de Nietzsche duquel parfois il s’éloigne, confirmant son intérêt d’alors pour le philosophe tout en préférant compter sur ses seules ressources intérieures.