Ouvrage imprimé en quadrichromie, avec un cahier d'illustrations en couleurs.
Le présent ouvrage propose un essai d’analyse de l’écriture épistolaire de Liszt, et une édition critique de quelques-unes de ses lettres à des familiers. Publiées pour la plupart par Jacques Vier en 1950, ces lettres, sources fondamentales pour les biographes du musicien, demandaient une réédition corrigée et annotée. À ces autographes, tous conservés à la Bibliothèque nationale de France, s’ajoutent quelques autres lettres de Liszt ou de ses correspondants appartenant au même fonds, dont quelques inédites.
On y trouve des lettres de Liszt à sa mère évoquant les drames de sa vie familiale, des lettres plus professionnelles adressées à son ami le violoniste Lambert Massart, ainsi que sa correspondance avec diverses personnes, qui permet d’explorer la palette de son style épistolaire.
Une interrogation a en effet émergé du travail épistémologique effectué sur ces lettres : d’où peut provenir le complexe d’infériorité exprimé avec insistance par Liszt, qui se plaint que « [sa] plume se cristallise » sur le papier à lettre ? Une analyse de son écriture tente de répondre à la question posée par le cas de ce musicien épistolier.