Les questions environnementales entraînent une reconfiguration globale de nos modes d'être au monde et de le penser, à laquelle les études littéraires n'échappent pas. À l'initiative d'Aude Jeannerod, Morgane Leray et Olivier Sécardin et sous le titre "À l’École du vivant : enseigner la littérature avec les humanités environnementales", un récent numéro de la revue Relief vient faire le point sur les nouvelles dynamiques de recherche qui animent les études littéraires environnementales et leur didactique : leur historicité, leurs potentialités, les espoirs de renouvellement qu'elles portent, les hybridations interdisciplinaires qu'elles réinventent comme les doutes sur leur pouvoir à réparer le monde.
Rappelons au passage la livraison de Fabula-LhT intitulée "Écopoétique pour des temps extrêmes", supervisée par Jean-Christophe Cavallin et Alain Romestaing, ainsi que le dossier critique d'Acta fabula qui lui était associé sous le même intitulé.