Nouvelle traduction de Jakuta Alikavazovic
Sethe et sa famille vivent avec le fantôme de Beloved depuis des années. Car Sethe a tué sa petite fille de deux ans — pour que jamais elle ne soit esclave comme elle. Depuis, la guerre de Sécession s’est terminée, et dans son petit bourg de l’Ohio, Sethe a beau être libre, elle reste hantée par son geste. Alors, quand une inconnue qui dit s’appeler Beloved frappe à sa porte, Sethe est plus que jamais ramenée à son passé.
Le cinquième roman de Toni Morrison est une oeuvre d’un lyrisme puissant, explorant les traumatismes de l’esclavage comme peu d’autres livres. À la fois ode à la maternité et reconstitution de l’horreur d’un chapitre jamais refermé de l’histoire américaine, ce roman a connu un immense succès dans le monde entier, et fut couronné par le prix Pulitzer en 1988. Il fut adapté au cinéma par Jonathan Demme, avec Oprah Winfrey dans le rôle principal.
La nouvelle traduction de Jakuta Alikavazovic donne à entendre toute la polyphonie des voix imaginées par Toni Morrison, et toutes les nuances d’un des plus grands romans de la littérature américaine.
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On peut lire sur en-attendant-nadeau un article de Mohamed Mbougar Sarr sur cette nouvelle traduction :
"Relire Beloved", par Mohamed Mbougar Sarr (en ligne le 23 janvier 2024).
Pour En attendant Nadeau, Mohamed Mbougar Sarr a relu Beloved de Toni Morrison, dans sa nouvelle traduction par Jakuta Alikavazovic. Comment cette nouvelle interprétation change-t-elle l’un des plus célèbres romans états-uniens du XXe siècle ? D’où vient le sentiment de faire face, de phrase en phrase, à une densité qui surprend tant le lecteur ? Et que nous fait-il ressentir de Toni Morrison aujourd’hui ? L’auteur de La plus secrète mémoire des hommes (prix Goncourt 2021) mène l’enquête.