Derrière les heures ce sont les paysages.
Le temps qui se tient derrière le temps c’est la rotation des paysages.
Le printemps, l’été, l’automne, l'hiver.
Les paysages sont les visages inoubliables du temps originaire qui fuse.
Donner une forme imprévisible à sa propre vie et s'y tenir quelle qu'elle soit devenue, tel est le but de l'ascèse.
À l'intérieur de l'énigme de chaque vie, chacun devient alors l'indice d'une chance, d'un heur qui est comme tombé du ciel.
J'ai eu l'heur de vivre.
Bon heur : bonne pioche.
Mal heur : mal chance, mauvaise étoile.
Voir la vidéo de présentation…
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On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :
"Les grands espaces d’un solitaire", par Marie Étienne (en ligne le 23 août 2023).
Depuis la parution de son premier livre en 1969, L’être du balbutiement, Pascal Quignard impressionne par le nombre de ses publications comme par leur étourdissante diversité, et fournit matière à d’incessants commentaires. Alors, sous quel angle analyser ce douzième volume du Dernier Royaume ?