Pierre-Louis Fort fait paraître Les Deuils sans noms. Écritures contemporaines de la perte dans la collection "Théorie de la littérature" des Classiques Garnier. Il souligne combien l’expression littéraire du deuil s’est imposée au cours des dernières décennies avec une force renouvelée, en modifiant les ancrages traditionnels de ce type d’écriture. À partir d’un vaste corpus d’œuvres contemporaines, l'essai explore et théorise les caractéristiques de ces deuils sans noms. Fabula vous invite à en découvrir la table des matières...
Paraît dans le même temps aux mêmes éditions un ouvrage collectif supervisé par Anne Teulade L’Art entre deuil et résistance. Mélancolies engagées, qui envisage la mélancolie moins comme un tropisme individuel, que comme un symptôme des fractures historiques. Ce volume questionne les formes esthétiques engendrées par la temporalité mélancolique et les traductions politiques du refus de faire le deuil du passé. Fabula vous offre là encore de découvrir la Table des matières... et/ou à lire les résumés…
Rappelons quelques-uns des comptes rendus proposés dans Acta fabula de livres endeuillés : le Journal de deuil de Roland Barthes, lu pour nous par Antoine Compagnon dans "Écrire le deuil" ; la recension par Morgane Kieffer de l'ouvrage consacré par Maïté Snauwaert à Philippe Forest, la littérature à contretemps, sous l'intitulé "Poétique de la mélancolie : l’écriture en deuil de Philippe Forest" ; ou l'article consacré par David Galand à l'essai de Myriam Watthee-Delmotte, Dépasser la mort. L’agir de la littérature : "Car les poètes toujours comprendront les tombeaux…" Le sommaire de Fabula-LhT consacré à "La mort de l'auteur" à l'initiative de Romain Bionda et Jean-Louis Jeannelle accueillait aussi un entretien avec cette dernière : Quand la mort n’a pas le dernier mot. Sur « l’agir de la littérature », avec Myriam Watthee-Delmotte.
Signalons encore, au sein du sommaire "Pour une littérature du care" accueilli parmi les Colloques en ligne de Fabula, la contribution de Delphine Delga-Lelelu : "Dans la maison des morts. Deuil et pratiques attentionnelles dans Comment j’ai vidé la maison de mes parents de Lydia Flem et Avant que j’oublie d’Anne Pauly".