Essai
Nouvelle parution
Camille Aubaude, Femmes de lettres. Histoire d'un combat, du Moyen Âge au XXe siècle

Camille Aubaude, Femmes de lettres. Histoire d'un combat, du Moyen Âge au XXe siècle

Publié le par Esther Demoulin (Source : Esther Demoulin)

Cet essai d'histoire littéraire rompt avec l’image galvaudée de «  l’écriture femme  », montrant que l’écriture n’a pas de sexe mais que la situation sociale des femmes a entravé l’épanouissement de leur création littéraire. Pourquoi les femmes sont-elles restées en marge de l’histoire littéraire, oubliées des manuels, des éditeurs, classées sous des prénoms, des pseudonymes masculins ou des patronymes conjugaux qu’on leur reprochait de déshonorer par leurs publications  ? En invitant à lire des œuvres d’écrivaines françaises du Moyen Âge au XXe siècle, en leur restituant la force de leur engagement, de leur volonté et de leur originalité, l’auteur montre qu’on peut aborder cette littérature selon une perspective différente de celle qui prône une image de la femme, un mythe de la féminité ou la vision d’une totalité femme.

Sommaire de l'ouvrage :

Avant-propos.

Chapitre 1. Le Moyen Âge  : origines (Marie de France, Castelloza, Christine de Pizan).

Chapitre 2. La Renaissance  : du chant d’amour au «  grief des dames  » (Pernette du Guillet, Louise Labé, Marguerite de Navarre, Madeleine des Roches).

Chapitre 3. Le XVIIe siècle  : autour de la préciosité (Madeleine de Scudéry, Marie-Madeleine de La Fayette, Marie de Sévigné, Catherine Meurdac).

Chapitre 4. Le XVIIIe siècle  : La littérature dite «  féminine  » (Marie Leprince de Beaumont, Mme de Grafigny, Marie-Jeanne Riccoboni, Louise d’Epinay, Julie de Lespinasse, Isabelle de Charrière).

Chapitre  5. Le XIXe siècle  : écrire au nom de la femme (Olympe de Gouges, Germaine de Staël, Claire de Duras, M. Desbordes-Valmore, Marie Bashkirtseff, Georges Sand, Louise Colet).

Chapitre 6. Le XXe siècle  : «  paroles de femmes  » (Anna de Noailles, Colette, Louise Weiss, Marguerite Audoux, Rachilde, Simone Weil, Simone de Beauvoir, Nathalie Sarraute, Virginia Woolf, Marguerite Duras).

Conclusion  : l’écriture féminine  ?