La poésie, pour Gérard Bucher, c'est ce qui reste (et qui, ainsi, nous est légué, génération après génération), d’une scène (ou archi-scène) au cours de laquelle rien moins que les clés de notre humanité nous sont données. Dans son dernier ouvrage complété et relu avant sa disparition fin 2018, le philosophe nous propose les raisons pour lesquelles la poésie demeure notre avenir, dans et malgré nos temps difficultueux.
SOMMAIRE
Introduction
Première partie
Prolégomènes
L'impensé de l'animal et de l'homme
Qu'est-ce la métaphysique : l’être ou rien
Les concepts fondamentaux de la métaphysique
Les concepts…
L’impensé thanato/logo/poïétique
Derrida/Husserl : La voix et le phénomène
Heidegger : La question pos-husserlienne et post-derridienne
Penser le présymbolique
Deuxième partie
La Déchirure/Le Saut
Poïesis et Mimesis
L’imagination de l’origine
L’Ereignis : La mémorable crise
L’invention de la parole et de la mort : l’iconopoïèse
La sémio/chrono/poïèse
La grammato/logo/poïèse et la linguistique saussurienne
La transpropriation de la mémoire et l’anthropologie kantienne
Temporalité et textualité : Husserl et St Augustin
Troisième partie
Épinoia, Épigraphie ou Épilogue ?
Heidegger et l’énigme de la grammato/phono/poïèse
Retour sur l’impensé de Heidegger dans SuZ : la parole et la mort
L’être de et à la mort : Le détour par Les concepts fondamentaux…
Kant : L’aisthesis des sens et du sens
Venir au monde/ faire venir au monde : L’Homo Divinans