Édition
Nouvelle parution
P. Nizan, Essais à la troisième personne (A. Cousseau & Fr. Ouellet, éd.)

P. Nizan, Essais à la troisième personne (A. Cousseau & Fr. Ouellet, éd.)

Publié le par Perrine Coudurier

Compte rendu publié dans Acta fabula : "Nizan retrouvé ?" par Sarah Al-Matary.

 

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Paul Nizan, Essais à la troisième personne

Préface d'Anne Mathieu et François Ouellet, appareil critique d'Anne Mathieu

Paris : Le temps des cerises éditeurs, coll. "Romans des Libertés", 2012.

EAN 9782841099337

126p.
14EUR

Présentation de l'éditeur :

« En somme, Essais à la troisième personne est un roman de transition entre la vie avant et après le séjour à Aden. Ainsi nombre de thématiques esquissées dans ce roman préfigurent Aden Arabie, et parfois également certains des écrits de Nizan du début des années 1930. Bien entendu, nous songeons immédiatement au “Tout menace de ruine un jeune homme” au début d’Aden Arabie. La démystification de la jeunesse, au coeur du pamphlet, est en effet en germe dans ces lignes. En germe, car l’évocation de la jeunesse cultivée n’y revêt pas encore la verve vigoureusement et doctement idéologique qui le caractérisera. S’y trouve aussi, avant Aden, la condamnation de l’Homo economicus, et, avant Antoine Bloyé, celle d’une vie perdue par la trahison du prolétariat au profit de la bourgeoisie. Le refus du monde bourgeois commence à s’organiser idéologiquement, avec les lectures et les références aux figures du marxisme-léninisme. Nizan ne les quittera plus. Essais à la troisième personne est ainsi construit de manière à montrer le parcours qui mène à la question idéologique. C’est bien ce cheminement qui compte avant tout. Plus spécifiquement, il a la forme, ici abrégée, du roman d’apprentissage, héritage moral et esthétique des Lumières. Le héros de Nizan traverse les premières étapes d’une vie qu’il s’agit de mettre à sa portée : la révélation amoureuse, la complicité de l’amitié intellectuelle, le voyage à l’étranger, qui favorise la découverte de soi, l’affirmation idéologique comme premier geste de révolte contre la France. Voilà ce qui compose le socle de la formation identitaire du héros de Nizan. » (extrait de la préface) Nous publions ce roman aujourd’hui grâce à l’aide du Groupe interdisciplinaire d'études nizaniennes (G.I.E.N.).