Référence bibliographique : O. B. Kraus, Le Mur de Lisa Pomnenka, suivi de C. Coquio, Le leurre et l'espoir , L'Arachnéen, 2013. EAN13 : 9782954105918.
Compte rendu publié dans le dossier critique d'Acta fabula "L'aire du témoin" (Juin-Juillet 2013, Vol. 14, n° 5) : "Note sur « l’historicisation » de la fiction" par Emmanuel Bouju. On peut lire aégalement sur le site laviedesidees.fr un article sur cet ouvrage : "Dessiner sur l'abîme".
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Otto B. Kraus, Le Mur de Lisa Pomnenka, suivi de Catherine Coquio, Le leurre et l'espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birkenau
Paris : Editions L'Arachnéen, 2013
EAN 9782954105918
336p.
Prix : 24EUR
Présentation de l'éditeur :
Le Mur de Lisa Pomnenka, suivi de « Le leurre et l’espoir. De Theresienstadt au block des enfants de Birkenau » se présente sous la forme d’un diptyque.
Le premier texte est un roman et un témoignage d’Otto B. Kraus, publié en 1995 en Israël sous le titre The Painted Wall, traduit de l’anglais par Stéphane et Nathalie Gailly : il évoque le « camp des familles de Theresienstadt » à Birkenau du point de vue de l’auteur, qui fut l’un des éducateurs du Kinderblock.
« Le leurre et l’espoir », l’essai de Catherine Coquio qui accompagne le récit d’Otto B. Kraus, est plus qu’une postface : par son ampleur, par l’élargissement du cadre historique qui place les modalités d’existence du block des enfants dans la continuité de celles du ghetto de Theresienstadt, et par la résonnance donnée à la pensée qui sous-tend la fiction d’Otto B. Kraus.
L’ensemble du livre compose ainsi une méditation sur le rapport des enfants et des adultes à la vérité, à l’espoir et à la mort, sur l’aide réciproque qu’ils s’apportèrent malgré les incompréhensions, sur les pouvoirs et les limites de l’idée d’ éducation, et enfin sur le sens moral et la valeur pratique des gestes artistiques à l’échelle individuelle et collective.