Fabula
Fabula

actualités

  • web littéraire
  • parutions
  • débats
  • appels & postes
  • agenda

revues

  • ACTA FABULA
    Revue des parutions
  • FABULA LHT
    Littérature, Histoire, Théorie
  • Index des revues

ressources

  • atelier de théorie littéraire
  • colloques en ligne
  • Projet
  • Équipe & partenaires
  • Contacts
  • Soumettre une annonce
Fabula - Littérature, Théorie, Histoire
  • Accueil
  • LHT
  • Anthropologie et Poésie
  • sommaire
  • Appels à contribution
  • La revue
  • Comités
  • Note aux rédacteurs
  • Contact
  • index
Article mis en ligne
le 15 May 2018

  •  
  • a
  • a
  • a
  • Plan
  • Notes
  • Bibliographie
  • Mots Clés
  • Citation
  • Auteur

Post-scriptum May 2018LHT n°21

  • Anthropologie et Poésie
titre article
  • FR
  • ENG

Amalia Dragani

Postface

1L’anthropologie a peu explicité les rapports, pourtant nombreux et complexes, qu’elle entretient avec la poésie1. C’est à cette tâche que ce numéro de Fabula-LhT a voulu se consacrer, en examinant la longue tradition des pratiques poétiques chez les anthropologues et les relations intellectuelles qui ont pu s’établir entre les uns et les autres.

2Les points de convergence entre anthropologie et littérature sont aujourd’hui très bien documentés. On peut schématiquement les ordonner dans trois registres différents. En premier lieu, les anthropologues se signalent comme des spécialistes des arts du langage autant dans les sociétés lointaines que dans leur propre tradition littéraire2. Ensuite, plusieurs d’entre eux ont pu se montrer attentifs aux stratégies narratives présentes dans les textes des pionniers de la discipline, de leurs collègues, voire dans les leurs3. Enfin, ils peuvent également apparaître comme des « producteurs » de littérature, auteurs pour certains d’entre eux, parallèlement à leur œuvre scientifique parfois d’un « second livre »4, parfois d’une véritable « seconde œuvre », notamment dans le domaine poétiquequi est cependant resté le « parent pauvre » des travaux consacrés aux rapports entre anthropologie et littérature. Pourtant, dans diverses traditions nationales de la discipline, il est possible d’identifier des poètes anthropologues, c’est-à-dire, pour en retenir une définition large, des anthropologues, reconnus et installés dans le champ scientifique, qui ont développé, en amont, en aval ou parallèlement à leur œuvre scientifique, une écriture poétique significative.

3Ce dossier, que nous souhaitons dynamisant par et pour la perspective qu’il ouvre, a voulu montrer comment le lien entre anthropologie et poésie s’inscrit et pour ainsi dire s’incarne dans les parcours biographiques de savants qui ont publié ou écrit de la poésie. Ces figures de femmes et d’hommes s’adonnant à une forme de multicréativité (à la fois scientifique et artistique) sont nombreuses dans les divers domaines de la science — de la Société des entomologistes et poètes de la rue Serpente à Paris5 jusqu’à la poésie du sociologue Luc Boltanski6 —mais c’est en anthropologie qu’elles paraissent particulièrement fréquentes.

4Il convient d’abord préciser que les profils d’anthropologues poètes présentés dans ce numéro thématique entrent dans la catégorie plus vaste des ethnologues qui ont accompagné leur pratique scientifique d’une pratique artistique, comme le film, la performance, le dessin, la peinture7. Claude Lévi‑Strauss8 et Edward E. Evans‑Prichard9 entre autres fournissent des exemples classiques à cet égard de pionniers de l’anthropologie ayant photographié ou dessiné sur leur terrain, comme aujourd’hui Michael Taussig ou George Marcus10. D’autres anthropologues, comme Bronislaw Malinowski, Maya Deren ou Margaret Meadont photographié ou filmé en même temps qu’ils écrivaient des poèmes et des textes scientifiques, dans un croisement fécond entre arts et science. Des programmes d’universités américaines (Chicago, New York), anglaises (London School of Economics), sans oublier l’IMERA à Marseille, associent aujourd’hui artistes et scientifiques dans des projets derecherche et des expositions.

5Le premier élément à souligner est l’extrême transversalité du phénomène des poètes anthropologues aux diverses traditions nationales et aux époques historiques11. En France, nous pourrions compter, outre Michel Leiris, Roger Bastide, Georges Condominas, Jean‑Marie Gibbal, nos contemporains Jean‑Charles Depaule, Francis Affergan, Véronique Bénéï, Michel Naepels, Sarah Carton de Grammont, Margarita Xanthakou, Françoise Jones12, pour n’en citer que quelques-uns. Aux États‑Unis, leur nombre est très élevé (Renato Rosaldo, Stanley Diamond, Paul Friedrich13, etc.) et le Prix de poésie anthropologique Edith Turner est soutenu par l’American Anthropological Association, mais ils sont présents pareillement en Italie (Giovanni Angioni14), en Belgique (Jacinthe Mazzocchetti), en Algérie (Mouloud Mammeri), au Portugal (Ruy Cinatti), en Nouvelle‑Zélande (Michael D. Jackson) ou en Amérique latine15.

6Parfois, ils ont surtout produit dans une période spécifique de leur vie, comme Edward Sapir dans les années de l’« exil canadien », ou bien ils ont écrit toute leur vie mais publié durant leur éméritat (comme Margarita Xanthakou, communication personnelle). Nombre d’entre eux, au parcours plus sinueux, changèrent de nationalité, ce qui produit des cas de poètes bilingues ou trilingues. À titre d’exemple, Renato Rosaldo écrit en espagnol et anglais, Giulio Angioni en sarde et en italien, Margarita Xanthakou en grec et en français, Véronique Bénéï écrit en anglais, espagnol et français (communication personnelle)16.

7Un autre élément remarquable consiste dans les constellations familiales de poètes anthropologues car, au-delà des cas individuels, on trouve, tant dans l’histoire qu’à l’époque contemporaine, des couples de poètes anthropologues (Victor et Edith Turner, Dennis et Barbara Tedlock17) ainsi que des cas de « familles créatrices »18, comme celle composée de Margaret Mead, Gregory Bateson et leur fille Mary Catherine Bateson. Parfois, s’ils ne sont pas des poètes eux-mêmes, des proches parents le sont (pensons au cas de Lia De Martino, la fille du célèbre ethnologue italien, ou à celui de Renato Fabietti, père de l’anthropologue Ugo).

8Les modalités de survie mémorielle des poètes anthropologues constitue un dernier point d’intérêt. À titre d’exemple, un cas particulier est représenté par la figure excentrique de l’anthropologue non professionnel (médecin de formation) Jaime de Angulo19, collaborateur de Franz Boas, Edward Sapir et Alfred Kroeber. Avec la professionnalisation croissante de la discipline et la Dépression économique de 1929, imposant des réductions du budget pour les collaborateurs externes, Jaime de Angulo, qui était dépourvu de doctorat et par conséquent non considéré comme anthropologue « professionnel », est tombé dans les oubliettes de la communauté scientifique, durant de longues années. Curieusement cependant, la communauté littéraire s’est réapproprié sa mémoire, et il est ainsi devenu, dans les années 1960, une icône de référence pour les artistes de la Beat Generation.

9Chaque discipline garde des traces de son histoire, et nous espérons avoir montré dans ce dossier, à travers les parcours de poètes anthropologues, que les frontières que l’on établit entre les diverses pratiques créatives, d’ethnologue et de poète, sont beaucoup plus ténues qu’elles ne paraissent.

bibliographie

Recherches & Travaux, n° 82, Littérature et anthropologie, dir. Silvia Disegni et Michela Lo Feudo, en ligne, 2010 : https://journals.openedition.org/recherchestravaux/562?lang=en.

Affergan Francis, Souffle accouru, Paris, Belin, 2015.

Angioni Giovanni, Oremari, Nuoro, Il Maestrale, 2013.

—, Tempus, Cagliari, CUEC Editrice, 2012.

Bénéï Véronique, Santa Marta poetica ou « Dire le politique autrement ». Explorations ethnographiques en Caraïbe colombienne, Paris, L’Harmattan, 2016.  

Bensa Alban et Pouillon François (dir.), Terrains d’écrivains. Littérature et ethnographie, Toulouse, Éditions Anacharsis, 2012.

Boltanski Luc, Poème, Paris, Arfuyen, 1993.

Brady Ivan (dir.), Anthropological Poetry. Savage, Rowman and Littlefield Publishers, 1991.

Camet Sylvie, Parenté et Création. Les familles d’artistes, imaginaire collectif et création individuelle, Paris, L’Harmattan, 1995.

Carrasco Ivan, « La antropología poética como mutación disciplinaria.Poetic Anthropology as Disciplinary Mutation », dans Estudios Filológicos, n° 38, 2003, p. 7‑17.

Clifford James, Malaise dans la culture. L’ethnographie, la culture et l’art au xxe siècle (1988), trad. Marie‑Anne Sichère, Paris, École nationale supérieure de Beaux-Arts, 1997.

— et Marcus George (dir.), Writing Culture: The Poetics and Politics of Ethnography, Berkeley, Los Angeles, University of California Press, 1986.

d’Aguilar Jacques, « Les banquets de la Société entomologique de France ou les confrères poètes » dans Insects, n° 150, 2008, p. 29‑30.

De Angulo Jaime, Home Among The Swinging Stars: Collected Poems, Albuquerque, La Alameda Press, 2006.

Debaene Vincent, L’Adieu au voyage. L’ethnologie française entre science et littérature, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », 2010.

Diamond Stanley, Going West, Northampton, Heres House, 1986.

—, Totems, Barrytown, New York, Open Book, Station Hill, 1982.

—, Dragani Amalia, « La muse de l’anthropologie américaine. Poètes anthropologues, “techniciens du sacré” et field poetry », dans Terrain, n° 64, 2015, p. 130‑143.

—, « Antropologia e poesia », Giavellotti tifinagh. Poesia e poeti tuareg del Sahara, Torino, Il Segnalibro, 2005, p. 3‑30.

Eliott Danielle et Culhane Dara, A Different Kind of Ethnography: Imaginative Practices and Creative methodologies, Toronto, University of Toronto Press, 2017.

Friedrich Paul, Bastard Moon, Chicago, Benjamin and Martha Waite Press, 1979.

Gibbal Jean‑Marie, Éclats, Paris, Convergences, 1983.

Geertz Clifford, Works and Lives: The Anthropologist as Author, Stanford, Stanford University Press, 1989.

Hymes Dell, « Anthropology and Poetry », dans Dialectical Anthropology, n° 11, 1986, p. 407‑411.

Jones Françoise,Feuilles foulées d'une forêt close, Paris, Maugin, 2014.

—, Détachée d'une foudre intacte, Paris, Maugin, 2009.

—, Vert pourtant d'une nuit dormante, Paris, Maugin, 2006.

—, Transports d'ailes saisies, Paris, Maugin, 2003.

—, Tertres, Paris, Manière noire, 2001.

Laurière Christine, « “Détestables écoles d’ethnographie”. Littérature interdite, poésie censurée », dans L’Homme. Revue française d’anthropologie, n° 200, 2011, p. 19‑41.

Lévi‑Strauss Claude, Saudades do Brasil,Paris, Plon, 1994.

Morton Christopher, « Fieldwork and the Participant-Photographer: E.E. Evans-Pritchard and the Nuer Rite of gorot », dans Visual Anthropology, n° 22‑4, 2009, p. 252‑274.

Müller Bernard, Pasqualino Caterina et Schneider Arnd, Le Terrain comme mise en scène,Lyon, PUL, 2017.

Pasqualino C. et Schneider A. (dir.), Experimental Film and Anthropology, Bloomsbury Academic, 2014.

Poyatos Fernando, Literary Anthropology. A New Interdisciplinary Approach to People, Signs and Literature, Amsterdam, Philadelphia, John Benjamins, 1988.

Prattis Ivan, « Anthropological Poetics: Reflections on a New Perspective », dans Dialectical Anthropology, n° 10, 1985, p. 107‑117.

Privat Jean‑Marie et Scarpa Marie (dir.), Horizons ethnocritiques, Nancy, PUN, 2010.

Renato Rosaldo, The Day of Shelly′s Death: The Poetry and Ethnography of Grief, Durham, NC, Duke University Press, 2013.

—, Diego Luna's Insider Tips, Philadelphia, Many Mountains Moving Press, 2012.

—, Prayer to Spider Woman/Rezo a la Mujer Araña, Guadalajara, Instituto Coahuilnse de Cultura, 2003.

Schneider Arnd et Wright Christopher, Anthropology and Art Practice, Londres, Bloomsbury Academy, 2013.

Taussig Michael, I Swear I Saw This: Drawings in Fieldwork Notebooks, Namely My Own, Chicago, The University of Chicago Press, 2011.

Tedlock Dennis, « Poetry and Ethnography: A Dialogical Approach », dans Anthropology and Humanism, n° 24‑2, 1999, p. 155‑167.

—, Days from a Dream Almanac, Urbana, University of Illinois Press, 1990.

Turner Edith, « The Paradox of Victor Turner’s Poetry », dans Anthropology and Humanism, n° 37‑2, 2012, p. 236‑249.

Xanthakou Margarita, Les Oiseaux nous regardent, Paris, Maugin, sous presse.

—, Sur ce bout de terre osseux, Paris, Mauguin, 2015.

—, Un sursis de tristesse, Paris, Mauguin, 2012.

—, Souvenir du soleil, Paris, Mauguin, 2009.

Zink Michel, D’autres langues que la mienne, Paris, Odile Jacob, 2014.

notes

1  Sur ce point, je renvoie à mon chapitre « Anthropologia e poesia » (Amalia Dragani, Giavellotti tifinagh, Turin, Il Segnalibro, 2005, p. 3‑30), à mon article« La muse de l’anthropologie américaine. Poètes anthropologues, “techniciens du sacré” et field poetry », dans Terrain, n° 64, 2015, p. 130‑143 et à Christine Laurière, « “Détestables écoles d’ethnographie” : Littérature interdite, poésie censurée », dans L’Homme, n° 200, 2011, p. 19‑41. En anglais, on pourra lire, parmi d’autres, Ivan Brady (dir.), Anthropological Poetry, Savage, Rowman and Littlefield Publishers, 1991 ; Dell Hymes, « Anthropology and Poetry », dans Dialectical Anthropology, n° 11, 1986, p. 407‑411 ; Dennis Tedlock, « Poetry and Ethnography : A Dialogical Approach », dans Anthropology and Humanism, n° 24‑2, 1999, p. 155‑167 ; Ivan Prattis, « Anthropological Poetics : Reflections on a New Perspective », dans Dialectical Anthropology, n° 10, 1986, p. 107‑117.

2  Parmi une littérature considérable, voir Alban Bensa et François Pouillon, Terrains d’écrivains. Littérature et ethnographie, Toulouse, Anacharsis, 2012 ; Recherches & Travaux, n° 82, Littérature et Anthropologie, dir. Silvia Disegni et Michela Lo Feudo, en ligne, 2010 : https://journals.openedition.org/recherchestravaux/562?lang=en; Fernando Poyatos, Literary Anthropology. A New Interdisciplinary Approach to People, Signs and Literature, Amsterdam, Philadelphia, John Benjamins, 1988 ; Jean‑Marie Privatet Marie Scarpa (dir.), Horizons ethnocritiques, Nancy, PU de Nancy, 2010.

3 Clifford Geertz, Works and Lives: The Anthropologist as Author, Stanford, Stanford University Press, 1989 ; James Clifford, Malaise dans la culture. L’ethnographie, la culture et l’art au xxe siècle (1988), trad. Marie‑Anne Sichère, Paris, École nationale supérieure de Beaux-Arts, 1997 ; Id. et George Marcus, Writing Culture: The Poetics and Politics of Ethnography, Berkeley, Los Angeles, University of California Press, 1986.

4  Voir Vincent Debaene, L’Adieu au voyage. L’ethnologie française entre science et littérature, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », 2010.

5  Jacques d’Aguilar « Les banquets de la Société entomologique de France ou les confrères poètes » dans Insects, n° 150, 2008, p. 29‑30. 

6  Voir entre autres Luc Boltanski, Poème, Paris, Arfuyen, 1993.

7  Sur la relation entre anthropologie et pratique artistique, voir Arnd Schneider et Christopher Wright (dir.), Anthropology and Art Practice, Londres, Bloomsbury Academy ; A. Schneider et Caterina Pasqualino (dir.), Experimental Film and Anthropology, Londres, Bloomsbury Academic, 2014 ; Bernard Müller, C. Pasqualino et A. Schneider, Le Terrain comme mise en scène,Lyon, PU de Lyon, 2017 ; Danielle Eliott et Dara Culhane, A Different Kind of Ethnography: Imaginative Practices and Creative Methodologies, Toronto, University of Toronto Press, 2017.

8  Claude Lévi‑Strauss, Saudades do Brasil,Paris, Plon, 1994.

9  Christopher Morton, « Fieldwork and the Participant-Photographer: E.E. Evans-Pritchard and the Nuer Rite of gorot », dans Visual Anthropology n° 22‑4, 2009, p. 252‑274.

10 Michael Taussig,I Swear I Saw This: Drawings in Fieldwork Notebooks, Namely My Own, Chicago, The University of Chicago Press, 2011.

11  Je prépare actuellement un ouvrage visant à reconstituer une histoire des poètes anthropologues.

12  Lire Francis Affergan, Souffle accouru, Paris, Belin, 2015 et Veronique Bénéï, Santa Marta poetica ou « Dire le politique autrement ». Explorations ethnographiques en Caraïbe colombienne, Paris, L’Harmattan, 2016 ; Jean‑Marie Gibbal, Éclats, Paris, Convergences, 1983 ; Margarita Xanthakou, Souvenir du soleil, Paris, Mauguin, 2009 ; Id., Un sursis de tristesse,Paris, Mauguin, 2012 ;Id., Sur ce bout de terre osseux, Paris, Mauguin, 2015 ; Id., Les Oiseaux nous regardent, Paris, Maugin, sous presse ; Françoise Jones, Feuilles foulées d'une forêt close, Mauguin, 2014 ; Id., Détachée d'une foudre intacte, Paris, Mauguin, 2009 ; Vert pourtant d'une nuit dormante, Paris, Mauguin, 2006 ; Id., Transports d'ailes saisies, Paris, Maugin, 2003 ; Id., Tertres, Paris, Manière noire, 2001. Les autres auteurs ont publié dans des revues de poésie.

13  Stanley Diamond, Totems, Barrytown, New York, Open Book, Station Hill, 1982 ; Id. Going West, Northampton, Heres House, 1986 ; Paul Friedrich, Bastard Moon, Chicago, Benjamin and Martha Waite Press, 1979 ; Renato Rosaldo, Prayer to Spider Woman/Rezo a la Mujer Araña, Guadalajara, Instituto Coahuilnse de Cultura, 2003 ; Id., Diego Luna's Insider Tips, Philadelphia, Many Mountains Moving Press, 2012 ; Id., The Day of Shelly′s Death: The Poetry and Ethnography of Grief, Durham, NC, Duke University Press, 2013.

14  Giovanni Angioni, Tempus, Cagliari, CUEC, 2012 ; Id., Oremari, Nuoro, Il Maestrale, 2013.

15  Ivan Carrasco, « La antropología poética como mutación disciplinaria.Poetic Anthropology as Disciplinary Mutation », dans Estudios Filológicos, n° 38, 2003, p. 7‑17.

16  Sur les poètes bilingues et trilingues, voir Michel Zink, D’autres langues que la mienne, Paris, Odile Jacob, 2014.

17  D. Tedlock, Days from a Dream Almanac, Urbana, University of Illinois Press, 1990 ; Edith Turner, « The Paradox of Victor Turner’s Poetry », dans Anthropology and Humanism, n° 37, 2, 2012, p. 236-‑249.

18  Sylvie Camet, 1995, Parenté et Création. Les Familles d’artistes, imaginaire collectif et création individuelle, Paris, L’Harmattan, 1995.

19  Jaime De Angulo, Home Among The Swinging Stars: Collected Poems, Albuquerque, La Alameda Press, 2006.

plan

mots clés

Anthropologie, Poésie

auteur

Amalia Dragani

Voir ses autres contributions

Laboratoire d’Anthropologie Sociale, Paris Sciences et Lettres (PSL)

Courriel : amalia.dragani@ehess.fr

pour citer cet article

Amalia Dragani, « Postface », dans Fabula-LhT, n° 21, « Anthropologie et Poésie », dir. Nicolas Adell, Vincent Debaene et Amalia Dragani, May 2018,URL : http://www.fabula.org/lht/21/postface.html, page consultée le 25 June 2022.

© Tous les textes et documents disponibles sur ce site, sont, sauf mention contraire, protégés par une licence Creative Common.

Mentions légales et conditions d'utilisation

Flux RSS 
Fabula sur Facebook 
Fabula sur twitter