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Colloque 99, Frontières de la fiction : commentaire

Le message suivant a été posté par le visiteur Irène Langlet le 15 Fevrier 2000 à 07:08:36: en réponse à La fiction à travers l'intertexte : pour une théorie de la transfictionnalité posté par Thomas C. Spear le 19 Decembre 1999 à 22:07:55:

Puisque Richard Saint-Gelais nous y invite dans sa conclusion, je suggèrerai une approche méthodologique radicalement hétérogène aux développements logiques dont la rigueur m'impressionne dans son article. J'ai appris beaucoup de choses à la lecture de cette communication, et notamment que la logique formelle ne suffit apparemment pas à démêler l'écheveau des fictions (trans, inter ou autres). Il est question, à un moment donné, du "dogme de la clôture du texte" (approximativement). Tout à fait convaincante, la démonstration de Richard conduit à se méfier d'icelui, et l'objet même de son travail l'annonçait déjà. Je me demande toutefois s'il ne faudrait pas distinguer des moments, plutôt que stigmatiser des dogmes: moments, ou niveaux différents dans le système littéraire. L'évocation de l'univers de Star Trek y renvoie: peut-être, dans certains cas, la transfictionnalité est-elle aménagée d'emblée comme une nécessité vitale de la fiction en question - pour ne pas tourner autour du pot: commerciale, ici. Je ne suis pas sûre qu'en écrivant Madame Bovary, Flaubert ait eu à l'esprit de générer des bénéfices durables à l'entreprise de son éditeur; je suis à peu près certaine du contraire pour Star Trek.

Là où ça pourrait nous concerner, en tant que littéraires (et non macro-économistes du champ de production symbolique), ce serait dans l'investigation des "incomplétudes" stratégiquement ménagées pour pouvoir être exploitées (dans tous les sens du terme) ultérieurement, par opposition à des incomplétudes poétiquement aménagées. Sans négliger, évidemment, le cas d'ouvrages où les deux possibilités se combineraient harmonieusement: peut-être y trouverait-on l'indice d'un point de passage formel entre "littérature" et "para-littérature" (et l'occasion de redéfinir poétiquement ces notions, passablement encombrées encore par un arsenal sociologique difficilement traduisible en termes littéraires).

I. Langlet

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