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Plusieurs Barthes : « la Papillonne »

On a pu voir dans le parcours de Barthes une succession de conversions : adoptions successives du marxisme, du structuralisme, de la sémiotique, de la psychanalyse, d'une herméneutique en apparence toute classique... S/Z est apparu comme un point de transition singulier, et l'on a volontiers préféré les trois derniers essais à tout le reste. Comment segmenter ce parcours ?

Quelle position à l'égard de la théorie cela nous enseigne-t-il ? Faut-il voir dans ces déplacements une stratégie subtile à travers laquelle Barthes a su changer de champ théorique dès le moment où ses commentateurs pouvaient l'y rejoindre, échappant à tout risque d'immobilisation ? Convient-il d'y voir une subversion du structuralisme opérée de l'intérieur ? Les problématiques structurales demeurent actives pour nous et peut-être avons-nous hérité du papillonnage conceptuel de Barthes dans notre brassage d'outils conceptuels très divers, et dans une certaine inattention à la systématicité.

S'agit-il, comme le fait étonnamment T. Pavel, de replacer Barthes dans une série de traditions : l'intellectuel universel ou aventureux, l'histoire de la satire, voire l'itinéraire mystique ? Le Degré zéro est apparu comme une réplique à Sartre, mais La Chambre claire lui est dédiée. Quelle figure d'intellectuel cela modèle-t-il pour nous ? Et quelle conception de l'engagement ?

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