Essai
Nouvelle parution
P. Bayard, Le Plagiat par anticipation

P. Bayard, Le Plagiat par anticipation

Publié le par Florian Pennanech

Acta fabula propose un débat critique autour de ce livre dans son numéro du mois février 2009 :

"Le précurseur dépossédé", par H. Maurel-Indart.

Précurseur ou plagiaire par anticipation ? par L. Zimmermann

Aux grands hommes la patrie reconnaissante. La valeur littéraire selon Pierre Bayard, par F. Schuerewegen

L'histoire n'existe pas, par Florian Pennanech

Un cas précis de « plagiat par anticipation » : Antonin Artaud accuse Lewis Carroll, par Benoît Delaune.


Pierre Bayard

Le Plagiat par anticipation

Paris : Éditions de Minuit, coll. "Paradoxe", 2009.

160 p.

EAN : 9782707320667

Prix : 15 €


Présentation de l'éditeur :

On ne cesse d'évoquer l'influence des écrivains et des artistes sur leurs successeurs, sans jamais envisager que l'inverse soit possible et que Sophocle ait plagié Freud, Voltaire Conan Doyle, ou Fra Angelico Jackson Pollock.
S'il est imaginable de s'inspirer de créateurs qui ne sont pas encore nés, il convient alors de réécrire entièrement l'histoire de la littérature et de l'art, afin de mettre en évidence les véritables filiations et de rendre à chacun son dû.

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On peut également consulter la page consacrée à cette notion dans  l'atelier de Fabula.


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Dans la presse et sur le web:

"Tous plagiaires!" (blog L'@mateur d'idées).

"Les grands écrivains nous font voir autrement ceux qui les ontprécédés. Pourquoi les prédécesseurs ne nous diraient-il rien de leurssuccesseurs ? Dans la littérature comme dans tous les arts, leterritoire esthétique ne cesse d'être réinventé. Les formes, comme lesidées, passent, reviennent et s'oublient. Et la conclusion que l'onpeut tirer de ce brillant exercice sur ce plagiat par anticipation estassez simple : Le seul moyen de copier l'avenir, c'est de l'inventer."

"Le chevalier Bayard a encore frappé" (blog de F. Ferney).

"Bayard suggère plus ou autre chose que ce qu'il dit, et il dit moins ouautre chose que ce qu'il veut signifier, voire le contraire, parantiphrase. J'ai parlé d'humour, il s'agit là plutôt d'ironie. Socrate,Swift, Stendhal, Nietzsche sont des maîtres du genre; ils n'écriventpas seulement pour être compris mais aussi pour ne pas l'être, parprécaution, par défi, par crainte de la censure, de la prison, dubûcher. Le risque, quand on pratique l'ironie, c'est de passer inaperçuou d'être compris de travers par les imbéciles."

— Rencontre avec P. Bayard dans Le Nouvel Obs.: "Et si Kafka avait plagé Beckett?".

" Je serai magnanime avec l'Oulipo, car c'est un courant littéraire avec lequel je me sens en profonde sympathie. ?[Rires.] Mais il est certain qu'ils m'ont par avance emprunté la notion de «plagiat par anticipation», sans toutefois en faire la théorie. De la même façon, Paul Valéry suggère dans un texte fameux de tenir Victor Hugo pour antérieur à Racine, dans la mesure où on pourrait selon lui envisager le classicisme comme un moment de calme après la tempête romantique. Là encore, le plagiat par anticipation de mes vues est tout à fait manifeste. "

— Sur le site nonfiction.fr: "L'histoire qui vient" par G. Artous-Bouvet.