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Th. Groensteen, En relisant Barbarella

Th. Groensteen, En relisant Barbarella

Publié le par Nicolas Geneix

Thierry Groensteen, En relisant Barbarella

Article paru sur le site "neuvième art 2.0", octobre 2014.

"(...) En somme, si Barbarella est certes plus sexy que Charlot – dont Forest dessina les aventures au cours de la décennie précédente (avec, parfois, des situations voisines : dans Charlot pionnier interplanétaire, il arrive sur une planète inconnue dans une fusée que veut voler une belle espionne…) –, elle participe encore de la même conception d’une bande dessinée feuilletonesque, au cours échevelé, qui consomme épisodes, personnages et décor sans que rien jamais ne porte vraiment à conséquence et sans que l’enchaînement des péripéties se cristallise en intrigue. En ce sens, Barbarella est une bande dessinée qui put paraître audacieuse mais qui ne saurait être qualifiée de moderne. La modernité, en encourageant les ambitions narratives des dessinateurs, en donnant naissance à la catégorie du « roman graphique », en favorisant les récits puissamment architecturés qui fouillent leur sujet, s’est construite sur de toutes autres bases. Forest y a largement participé, avec Ici Même (où le thème du labyrinthe, par exemple, prend une ampleur bien plus grande), Les Naufragés du Temps ou La Jonque fantôme vue de l’orchestre. Barbarella appartient encore au temps d’avant."

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(image : fragment de l'affiche du film de Roger Vadim / un des slogans, parmi d'autres)