Agenda
Événements & colloques
Regards interdisciplinaires sur l'épistémologie du divers. Interculturel, herméneutique et interventions didactiques.

Regards interdisciplinaires sur l'épistémologie du divers. Interculturel, herméneutique et interventions didactiques.

Publié le par Marielle Macé (Source : Marc Debono)

Regards interdisciplinaires sur l'épistémologie du divers.

 Interculturel, herméneutique et interventions didactiques.


Journée d'étude organisée par l'équipe de recherche

DYNADIV (DYNAmiques et enjeux de la DIVersité)

Université François Rabelais – TOURS

27 Juin 2011

La question des fondements d'une épistémologie de la diversité, largement débattue au sein des Sciences Humaines et Sociales, mérite pourtant d'être reposée d'un point de vue interdisciplinaire. En effet, les problématiques liées à la diversité et la pluralité paraissent incontournables quand il est question des dimensions linguistiques ou culturelles de l'expérience humaine : la réflexion est menée depuis longtemps déjà en didactique des langues ou des cultures, où pluralité linguistique et interculturel sont mutuellement interrogés, sans que l'un ne soit réduit à l'autre ou que l'un n'épuise l'autre. Mais on peut aussi identifier la résurgence, dans différents domaines (Sciences du Langage, Sciences de l'éducation, droit, arts, etc.)[1] et souvent en leurs marges, d'une « épistémologie de l'inter- » (Jucquois, 1997 ; Jucquois et Vielle, 2000) caractérisée par un ancrage, plus ou moins explicité, dans la tradition herméneutique.

L'herméneutique connaît une très longue histoire (Gusdorf, 1988) et il n'est pas aisé de synthétiser cette perspective, ce qui entraîne parfois des malentendus dans les différents champs où elle est mobilisée, certains voyant dans ses propositions un indépassable relativisme (Bricmont, 2001), ou encore une forme de conservatisme (cf. Ipperciel, 2004). On peut néanmoins tenter de résumer le point de vue herméneutique en quelques propositions : le premier postulat est que toute compréhension comporte une précompréhension, une « structure d'anticipation » qui est préfigurée par la/les traditions dans laquelle/lesquelles s'ancre l'interprète, mais aussi par ses objectifs propres, tradition et télos modelant ses préjugés. Le second postulat est que l'on ne comprend que « dans l'inter- ». L'herméneutique est une philosophie de la relation qui met au centre de ses préoccupations la problématique altéritaire, considérant que le sens ne se construit que dans et par le frottement, la rencontre, voire le conflit avec l'autre : Ricoeur (1969) parle de « conflit des interprétations », et Gadamer (1996) évoque l' « excitation » des préjugés dans la rencontre qui permet de prendre conscience de sa finitude essentielle, condition selon lui absolument nécessaire au dialogue interculturel. J. Demorgon quant à lui analyse (entre autres) « une approche synchronique des cultures » où prime « la logique des antagonismes » (2010 : 94 à 135). La compréhension passe donc par la confrontation de points de vue situés et historicisés, confrontation qui n'a pas pour but ultime de dégager le vrai du faux, mais de « comprendre autrement » (Gadamer, 1996), de produire - et non d'aboutir à : la compréhension se présentant comme un processus et non comme un résultat - une compréhension renouvelée non pas de l'autre, mais avec l'autre - ou avec des autres-en-cultures, pour réinvestir l'heureuse formule du juriste comparatiste P. Legrand qui oppose les approches comparatistes centrées sur les « autres-droits » au droit comparé « à l'aune d'une herméneutique » qu'il propose, axé sur les « autres-en-droits » (Legrand, 1996 : 316). Dans cet esprit herméneutique, la construction du sens interpelle les dimensions politiques et éthiques sans se limiter à des aspects strictement techniques.

Une telle perspective n'est pas isolée et il existe une cohérence profonde dans ses manifestations au sein des Sciences Humaines et Sociales. Pourtant, on remarquera les importants conflits épistémologiques que suscite cette option (lesquels tournent principalement autour du relativisme), ainsi que la difficulté à en mesurer toutes les implications et conséquences. Cette difficulté est patente lorsqu'on aborde le concept d'interculturel, popularisé en France par les travaux novateurs de C. Camilleri (1989, 1990) en son temps et de M. Abdallah-Pretceille plus récemment.

Ce concept visant à réfléchir un « humanisme du divers » (Abdallah-Pretceille, 2003) pourrait être considéré comme « affaibli » (Blanchet et Coste, 2010), du fait d'incessants galvaudages faisant subir à la notion le tropisme du « culturel » (comprendre l'autre, ce serait le connaître ou connaître sa culture), oubliant la valeur fondatrice de sa préfixation (« […] loin d'être une réalité seconde, l' ‘inter' est la réalité première et fondamentale », Demorgon, 2005 : 40) et négligeant de considérer la rencontre et la relation aux autres comme primat de l'inter-culturel.  Pour lutter contre cette compréhension culturaliste et réifiante de la notion, pour redonner toute sa place à la dynamique de la relation constitutive de l'interculturel, J. Demorgon comme M. Abdallah-Pretceille ont proposé les termes alternatifs d' « interculturation »[2] ou d' « [inter]culturalité »[3].

Oppositions, malentendus, conflits et affaiblissements invitent donc à reposer la question de la pertinence d'une approche herméneutique des phénomènes interculturels. Cette journée d'étude vise à croiser les regards disciplinaires pour tenter d'identifier les ancrages, les enjeux, les implications (notamment formatives) et les formes éventuelles de résistances à une pensée de l'interculturel envisagée comme herméneutique. Les champs convoqués se veulent diversifiés, afin d'explorer la manière dont des chercheurs, dans leurs disciplines propres ou de manière transdisciplinaire, convoquent ou non une telle approche des phénomènes dits « interculturels ».

Plusieurs questions seront au coeur de cette journée où l'on s'inscrira dans une perspective de débat autour notamment des grands champs suivants :

·Des dimensions éthiques et épistémologiques :

La pensée d'un interculturel présenté comme herméneutique oriente autrement le rapport à soi et à l'autre que ne le ferait une approche plus « classique », psychosociale par exemple. Cette reconfiguration des places respectives des uns et des autres, la redéfinition nécessaire des statuts d'objet ou de sujet, le fait d'assumer la singularité des interprétations oblige à revisiter les postures éthiques, voire déontologiques des acteurs et des chercheurs. Comment chacun négocie-t-il le changement de ses propres inscriptions et comment – collectivement – peut-on penser une éthique des phénomènes interculturels en plaçant l'interprétation au coeur de ceux-ci ? Dans cette perspective, comment l'histoire des sciences pourrait-elle éclairer certaines résistances disciplinaires à l'herméneutique comme mode d'appréhension de l'altérité ?

·Des dimensions formatives et didactiques :

Les processus interculturels sont très largement mis en jeu dans les champs dont se réclament les participants à cette journée d'étude (Sciences du langage, sciences de l'éducation, droit, didactique des langues, anthropologie, etc.). En quoi les préoccupations formatives et didactiques sont-elles indissociables de la réflexion sur une épistémologie du divers, notamment en didactique des langues ou des cultures ? Par ailleurs, convoquant la question de la culture dans ses orientations créatives, artistiques, voire mythiques, si l'on envisage la compréhension artistique (paradigmatique chez Gadamer et Ricoeur) comme expérience de l'altérité, comment peut-on projeter des perspectives  didactiques  qui ferait de la dimension artistique non plus seulement un objet de la culture (de soi ou de l'autre) mais aussi un phénomène et une herméneutique de la rencontre interculturelle ?

·Des dimensions terminologiques :

Dans une approche herméneutique de l'interculturel, que peuvent signifier des termes tels que comparer, construction, dialogue, interprétation, etc. Serait-il possible d'investir ou de réinvestir certains termes dont la pertinence s'émousse au regard des problématiques convoquées (« comparaison » notamment) ou sommes-nous appelés à en proposer de nouveaux ?

[1] On pourrait citer, entre autres (les références sont loin d'être exhaustives et données à titre d'exemple) : M. Abadallah-Pretceille (Former et éduquer en contexte hétérogène. Pour un humanisme du divers, 2003) et D. Simard (Education et herméneutique, 2004) en sciences de l'éducation, J. Aden en didactique des langues-cultures (Rencontre interculturelle autour de pratiques théâtrales, 2010), J. Demorgon en philosophie et sociologie (Complexité des cultures et de l'interculturel, Contre les pensées uniques , 2010), D. de Robillard en sociolinguistique (« Sociolinguistique et réflexivité : vers un paradigme réflexif ou herméneutique ? », 2009),  P. Legrand (Le droit comparé, 2009) et P. Legendre en droit (Sur la question dogmatique en Occident, 1999), L. Bonoli en anthropologie (Lire les cultures, La connaissance de l'altérité culturelle à travers les textes, 2008), la thèse récemment soutenue par M. Debono (Construire une didactique interculturelle du français juridique : approche sociolinguistique, historique et épistémologique, 2010), etc. [2] « Le véritable objet n'est pas tant l'interculturel que l'interculturation. […] Seule l'interculturation permet cette perspective de synthèse, en englobant ses acteurs, ses objectifs, ses processus, ses résultats » (Demorgon, 2005 : 197).

[3] « La notion de ‘culturalité' renvoie au fait que les cultures sont de plus en plus mouvantes, labiles, tigrées et alvéolaires » (Abdallah-Pretceille, 2003 : 16)

PROGRAMME

9h00 - Cécile Goï et Marc Debono : Introduction à la Journée d'étude

9h15 - Lorenzo Bonoli : Herméneutique et formation : Limites et atouts de l'approche herméneutique pour penser la situation de formation en contexte interculturel.

Lorenzo Bonoli est docteur ès lettres à l'Université de Lausanne avec une thèse en Philosophie. Il s'intéresse aux questions épistémologiques, sémiotiques et esthétiques concernant le langage et le texte dans le domaine des sciences humaines, avec une attention particulière pour les problèmes soulevés par la connaissance et la communication interculturelle. Il travaille actuellement comme Maître de recherche à l'Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP) de Lugano en Suisse, où il mène, entre autres, des recherches sur l'impact du multilinguisme et du multiculturalisme sur le fonctionnement des institutions de formation supérieure.

10h15 - Martine Abdallah-Pretceille : Quelle anthropologie pour quel enseignement ?

Martine A. Pretceille, Professeur des Universités (Paris 8), Directeur de recherche à Paris 3 Sorbonne Nouvelle est actuellement Directrice de l'Association Bernard Gregory qui a pour mission de promouvoir la formation par la recherche dans le monde socio-économique et d'aider à l'insertion professionnelle en entreprise des jeunes docteurs de toutes disciplines. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles sur l'éducation et la communication interculturelles et assuré des missions d'expert pour l'UNESCO, l'OCDE et le Conseil de l'Europe.

11h15-11h30 : PAUSE

11h30 - Jacques Demorgon : Rencontres en Europe : Comprendre avec l'autre les défis de l'histoire et de l'anthropologie

Jacques Demorgon, philosophe et sociologue (Universités, E.N.A, E.N.M., Unesco, Ofaj) conduit des recherches sur les terrains interculturels de l'Europe et des entreprises. Il a publié de nombreux articles et ouvrages. Citons  « L'histoire interculturelle des sociétés. Pour une information monde » (Economica, 2002), « Les sports dans le devenir des sociétés » (L'Harmattan, 2005). Il a produit une « Critique de l'interculturel » (Economica, 2005). Il s'est entretenu avec Jean Moreau, au cours de sept journées, dans « Le Vénérable et le Philosophe. Franc maçonnerie et mondialité » (Detrad, 2008). Sa théorie systémique de la culture est présentée, traduite en quatorze langues dans « L'apprentissage interculturel », ouvrage diffusé par le Conseil de l'Europe. Jacques Demorgon publie en 2010 : « Complexité des cultures et de l'interculturel. Contre les pensées uniques » (Economica). Et « Déjouer l'inhumain », sous-titré : « Avec Edgar Morin » (Economica).

12h30 - 14h00 : Repas

14h00 - Pierre Legrand : De la relevance de l'étrangeté en droit

Boursier Rhodes et diplômé de l'Université d'Oxford, Pierre Legrand est professeur à l'Ecole de droit de la Sorbonne (Université de Paris I) où il dirige le master « globalisation et pluralisme juridique ». Il intervient chaque année aux universités de San Diego, Melbourne, Curitiba (Brésil) et Cambridge. A titre de professeur invité, il a récemment enseigné aux universités de Toronto, Copenhague, Timisoara et Rovaniemi ainsi qu'aux universités CUPL (Beijing), Zhejiang (Hangzhou) et Georgetown (Washington). Il enseignera l'an prochain à l'université de Singapour. Auteur de Le Droit comparé (3e éd., PUF, 2009), directeur de Comparer les droits, résolument (PUF, 2009) et de Derrida and Law (Ashgate, 2009), co-directeur de Comparative Legal Studies: Traditions and Transitions (Cambridge University Press, 2003), Pierre Legrand travaille à la valorisation des droits étrangers et cherche à approfondir les protocoles devant en guider l'appréciation, notamment sur le plan épistémologique. Il écrit en anglais et en français, certains de ses textes ayant été traduits dans diverses autres langues, et participe régulièrement à des colloques internationaux. Plusieurs publications récentes peuvent être téléchargées à partir du site .

15h00 - Joëlle Aden : Vers une herméneutique de la rencontre interculturelle à l'interface de la didactique, du théâtre et des neurosciences

Joëlle Aden est enseignant-chercheur en didactique des langues-cultures à l'université Paris Est Créteil  où elle dirige le groupe de recherche ALDIDAC (Approche Linguistique et Didactique de la Différence Culturelle) au sein d'IMAGER EA 3958. Elle est également responsable du département des langues à l'IUFM-UPEC où elle est chargée de la recherche en didactique dans les masters langues. Elle étudie la communication inter et transculturelle au travers des arts, en particulier le théâtre, dans l'enseignement des langues, et elle développe un cadre de référence cognitif pour les langues-cultures notamment à partir des notions d'incoporation et d'empathie.

16h00 – 16h15 : Pause

16h15 - Didier de Robillard - Grand témoin

D. de Robillard a travaillé dans le domaine des contacts de langues dans les zones créoles (politiques linguistiques, lexique du français, sociolinguistique) en étant en poste à l'Université Aix-Marseille I, puis à l'Université de la Réunion. Depuis son affectation à l'UFRT il s'oriente de manière plus marquée vers l'épistémologie des situations de contacts de langues / culture.

17h00 : Clôture de la journée

ORGANISATION

Organisateurs :

Cécile Goï (MCF, Université de Tours) : cecile.goi@univ-tours.fr

Marc Debono (ATER, Université de Tours) : marc.debono@univ-tours.fr

Contact pour inscription :

Christine Climent (Secrétariat Dynadiv) : christine.climent@univ-tours.frdynadiv@univ-tours.fr

Retrouvez toute l'actualité Dynadiv sur : www.dynadiv.univ-tours.fr

Éléments de bibliographie

ABDALLAH-PRETCEILLE, M., Former et éduquer en contexte hétérogène. Pour un humanisme du divers, Paris : Anthropos/Economica, 2003.

ABDALLAH-PRETCEILLE, M., et PORCHER, L., Éducation et communication interculturelle, Paris : PUF, 2e éd., 2001.

ADEN, J. (dir.), Construction identitaire et altérité en didactique des langues, Paris : Le Manuscrit, 2007.

ADEN, J., Rencontre interculturelle autour de pratiques théâtrales, Schibri Verlag, 2010.

ADEN, J., GRIMSHAW, T., et PENZ, H. (dirs.), Enseigner les langues-cultures à l'ère de la complexité, Bruxelles : Peter Lang, 2010.

BLANCHET, P. et COSTE, D. (dirs.), Regards critiques sur la notion d' ‘interculturalité'. Pour une didactique de la pluralité linguistique et culturelle, L'Harmattan, coll. « Espaces Discursifs », 2010.

BONOLI, L., Lire les cultures. La connaissance de l'altérité culturelle à travers les textes, Paris : Kimé, 2008.

BONOLI, L., « La connaissance de l'altérité culturelle. Expérience et réaction à l'inadéquation de nos attentes de sens », Le Portique [En ligne], 5-2007. URL : http://leportique.revues.org/index1453.html .

BRICMONT, J., « Comment peut-on être ‘positiviste' ? », In : KREMER MARIETTI, A. (dir.), Éthique et épistémologie. Autour du livre Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont, Paris : L'Harmattan, 2001, pp. 253-278.

CAMILLERI, C., Chocs de cultures. Concepts et enjeux pratiques de l'interculturel, Paris : L'Harmattan, 1989.

CAMILLERI, C. (dir.), Stratégies identitaires, Paris : PUF, 1990.

DEBONO, M., Construire une didactique interculturelle du français juridique : approche sociolinguistique, historique et épistémologique, Thèse de l'Université de Tours, 2010. URL : http://www.dart-europe.eu/full.php?id=388093.

DEMORGON, J., Complexité des cultures et de l'interculturel, Contre les pensées uniques, 4ème édition revue et augmentée, Economica-Anthropos, 2010.

DEMORGON, J., Critique de l'interculturel. L'horizon de la sociologie, Economica-Anthropos, 2005.

DEMORGON, J., « Langues et cultures comme objets et comme aventures. Particulariser, généraliser, singulariser », ELA. Revue de didactologie des langues-cultures et de lexiculturologie, n° 140, 2005, pp. 395-407.

GADAMER, H.-G., Vérité et Méthode, trad. P. Fruchon, Paris : Seuil, 1996.

GUSDORF, G., Les origines de l'herméneutique, Paris : Payot, 1988.

IPPERCIEL, D., « La pensée de Gadamer est-elle conservatrice ? », Revue philosophique de Louvain, T. 102, n°4, 2004, pp. 610-629.

JUCQUOIS, G., « Aspects de la diversité dans les sociétés contemporaines occidentales », DiversCité Langues, vol. I, 1997, n.p., http://www.teluq.uquebec.ca/diverscite/bienvenue.htm (consulté le 25 août 2008).

JUCQUOIS, G. et VIELLE, C. (dirs.), Le comparatisme dans les sciences de l'homme, Bruxelles : De Boeck, 2000.

LEGENDRE, P., Sur la question dogmatique en Occident, Paris : Fayard, 1999.

LEGRAND, P., « Comparer », Revue internationale de droit comparé, vol. 48, n°2, 1996, pp. 279-318.

LEGRAND, P., Le droit comparé, Paris : PUF, 3e éd., 2009.

RICOEUR, P., Le conflit des interprétations, Paris : Seuil, 1969.

ROBILLARD, D. (de) (éd.), « Sociolinguistique et réflexivité : vers un paradigme réflexif ou herméneutique ? », Cahiers de sociolinguistique, Presses Universitaires de Rennes, n°14, 2009.

SIMARD, D., Éducation et herméneutique : contribution à une pédagogie de la culture, Laval : Presses de l'Université de Laval, 2004.

ZARATE, G. et al., Médiation culturelle et didactique des langues, Graz, CELV, 2003.