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Quand y a-t-il littérature? (séminaire Anachronies)

Quand y a-t-il littérature? (séminaire Anachronies)

Publié le par Frédérique Fleck

 

Séminaire « Anachronies : textes anciens et théories modernes »

 

Séminaire transversal DSA - LILA (ENS), en collaboration avec l’Atelier de théorie littéraire de Fabula

Lire les actes du séminaire dans l'Atelier de Fabula: Anachronies.

 

 

Séance 5 :

Quand y a-t-il littérature?

 

Vendredi 7 février 2014, 16h-18h

ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris

salle Cavaillès

 

Coordination : Bérenger Boulay, Florian Pennanech.

Intervenants : William Marx, Florian Pennanech, Victor Gysembergh.

 

Depuis sa thèse intitulée Naissance de la critique moderne, consacrée aux figures tutélaires du formalisme, Valéry et Eliot, et jusqu’à son dernier volume, Le Tombeau d’Œdipe, William Marx ne cesse d’interroger et de remettre en cause nos représentations les plus courantes, nos présupposés les mieux enracinés et nos pratiques les plus familières. C’est dès son essai le plus décisif, L’Adieu à la littérature, qu'il laissait transparaître les inflexions majeures qui allaient orienter son travail actuel, autour de la définition même du fait littéraire et des usages qu’elle engage. On reviendra donc sur ces interrogations afin de se demander en quoi il y a, ou n’y a pas, quelque chose comme de la « littérature » dans l’Antiquité. La discussion avec William Marx portera alors sur les modalités historiques, anthropologiques et poétologiques selon lesquelles s’est constitué cet objet, évident pour les uns, mais à bien des égards énigmatique pour les autres.

 

 

Bibliographie :

- Florence Dupont, L’Invention de la littérature. De l’ivresse grecque au texte latin. Paris: La Découverte/Poche, 1998 [1994], notamment p. 7-25.

- William Marx, L’Adieu à la littérature. Histoire d'une dévalorisation, XVIIIe - XXe siècles. Paris: Les Éditions de Minuit, coll. « Paradoxe », 2005; voir en particulier le chapitre 4.

- William Marx, Le Tombeau d’Œdipe. Pour une tragédie sans tragique. Paris: Les Éditions de Minuit, coll. « Paradoxes », 2012, p. 17-43 (voir aussi l’introduction de cet ouvrage dans l’atelier de Fabula et un entretien publié sur Vox-Poetica).

 

NB : La bibliographie est restreinte à dessein pour que les participants puissent prendre connaissance de l’ensemble de ces textes, qui serviront de base commune à la discussion.

 

illustration: Jeune fille écrivant, dite Sapho (fresque de Pompéi)