Essai
Nouvelle parution
S. Rothé, Casanova en mouvement. Des attraits de la raison aux plaisirs de la croyance.

S. Rothé, Casanova en mouvement. Des attraits de la raison aux plaisirs de la croyance.

Publié le par Marc Escola (Source : Sophie Rothé)

Référence bibliographique : Sophie Rothé, Casanova en mouvement. Des attraits de la raison aux plaisirs de la croyance., Le Manuscrit, collection "Réseau Lumières", 2016. EAN13 : 9782304046168.

 

Sophie Rothé, Casanova en mouvement. Des attraits de la raison aux plaisirs de la croyance. Paris, Éd. Le Manuscrit, septembre 2016, 452 p. (coll. Réseau Lumières) - EAN 9782304046168 - 33,90 euros

 

 

Sophie Rothé explore dans cet ouvrage un des paradoxes qui jalonnent les écrits de Giacomo Casanova (1725-1798). Imprégné de philosophie éclairée, le chevalier de Seingalt exprime son mépris pour les pratiques superstitieuses. Pourtant il devient charlatan et met ses talents théâtraux au service de la duperie, développant ainsi une « esthétique de la superstition ». Au cours de son existence, en particulier lors de l’expérience des Plombs, l’imposteur devient victime de ses craintes irrationnelles. Incapable de fixer ses convictions, ses prises de positions philosophiques demeurent contradictoires. Passant des attraits de la raison aux plaisirs de la croyance, l’aventurier s’abandonne plaisamment au mouvement, non seulement avec les femmes mais aussi en littérature et en philosophie.

Cet ouvrage a été réalisé avec l’aide financière de l’École doctorale « Sciences de l’Homme et de la Société » et de l’équipe d’accueil « Interactions Culturelles et Discursives » (EA 6297) de l’université François-Rabelais de Tours.

Sommaire

I. Une posture rationaliste inconfortable : l’aventurier éclairé aux prises avec l’obscurantisme de son temps

II. Casanova charlatan moderne : l’art théâtral au service de la duperie

III. Casanova superstitieux : hésitation et angoisse de l’aventurier face à l’irrationnel

IV. Casanova sceptique : la constitution d’une philosophie du doute

 

L’auteur

Membre du laboratoire « Interactions Culturelles et Discursives » de l'université François Rabelais (EA 6297) et enseignante de Lettres modernes à l'IUT Carrières sociales de Tours depuis 2008, Sophie Rothé a soutenu la thèse qui fait l’objet de la présente publication en octobre 2014. Elle poursuit des recherches sur l’écriture de l’enfermement au XVIIIe siècle, en s’appuyant notamment sur l'étude de la correspondance de Sade et Mirabeau à Vincennes.

 

La collection « Réseau Lumières »

Dirigée par Jean-Jacques Tatin-Gourier, cette collection bénéficie du soutien de l’équipe de recherche « Interactions Culturelles et Discursives » (EA 6297) de l’Université François-Rabelais de Tours (axe XVIIIe siècle) et du « Réseau Lumières, Pays de Loire, Pays de Vienne » qui regroupe une cinquantaine d’enseignants-chercheurs et étudiants de doctorat des Universités de Poitiers, Orléans et Tours.