Actualité
Appels à contributions
Signifier pour dire, dire pour signifier

Signifier pour dire, dire pour signifier

Publié le par Marc Escola (Source : Groupe de Recherches Sémiotiques - Côte-d'Ivoire)

                                     PROJET D’OUVRAGE COLLECTIF

                 Groupe de Recherches Sémiotiques – Côte d’Ivoire (GRS-CI)

                    Université Félix Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d’ivoire

                                                   www.grs-ci.org

 

Porteurs du projet : Dr GNATO Sia Modeste, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan (Côte-d’Ivoire)

                               Dr ZIGOLI Antonin, Université Félix Houphouët Boigny, Abidjan (Côte-d’Ivoire)

 

                         « SIGNIFIER POUR DIRE, DIRE POUR SIGNIFIER »

Il n’est pas aujourd’hui anachronique de remettre en selle la question du champ pratique de la sémiotique en tant que méthode littéraire et pluridisciplinaire où divers éléments théoriques puissent être confrontés à un objet spécifique. Réfléchir sur l’anadiplose « dire pour signifier, signifier pour dire » nous ouvre justement la voie sur la manière dont la sémiotique détermine l’apparition conjointe d’une forme du contenu et d’une forme de l’expression (Jean-Michel Adam, 1976). On pourrait, par ailleurs, percevoir d’emblée dans cette concaténation syntagmatique, un simple jeu de mots, mais bien plus au-delà, il convient de s’étendre plutôt à un vaste univers où les signes linguistiques tissent leurs toiles de sens et de significations. A travers donc la suite « dire pour signifier, signifier pour dire», il s’agit de considérer le discours en général et littéraire en particulier comme une totalité signifiante, se donnant comme premier objet, une grammaire permettant sa propre analyse. Il revient dans ce cas précis, de faire un va-et-vient incessant sur les dimensions explicite et implicite, connotative et dénotative du discours pour savoir la visée interlocutive ou le sens réel de l’idée exprimée. L’écriture apparaît, de ce point de vue, comme un jeu et « pour percevoir cette réalité ludique de la pratique de l’écriture, il faut considérer la façon dont les connotations se constituent et assurent la dissémination des sens » (Jean-Michel Adam, 1976). Roland Barthes, lui, ne s’inscrit pas dans une conception antinomique quand il écrit que « structurellement, l’existence de deux systèmes différents, la connotation et la dénotation, permet au texte de fonctionner comme un jeu, chaque système renvoyant à l’autre selon les besoins d’une certaine illusion » (1970). Barthes souligne clairement ici l’importance de la connotation dans une approche discursive (1964). Les couples connotation / dénotation, implicite / explicite deviennent alors le focus de l’analyse sémiotique. A cet égard, «dire pour signifier, signifier pour dire » ouvre un champ de réflexion nourrissant et inépuisable où selon Julia Kristeva (1969) l’on est amené à considérer le discours littéraire « non pas comme un produit fini, mais comme un appareil, comme une opération, comme une production de sens…».

Dans cette perspective, cet appel à contribution, offre aux chercheurs et à tous les intellectuels de faire une proposition sur un aspect théorique ou pratique de la sémiologie prenant en compte toutes les disciplines, musique, mode, médias, images, mathématiques, philosophie, littérature, grammaire, etc. Ce sont autant de systèmes de représentation par lesquels l’examen de la pensée sémiotique peut être mis en évidence. C’est dire que notre appel attend une contribution dynamique et réelle de tous. Aussi quatre axes de réflexion non exclusifs sont-ils suggérés :

Axe 1 : Les champs sémiotiques et leurs fonctionnements sémantiques dans le discours : fondements théoriques, problèmes épistémologiques, enjeux et perspectives

Axe 2 : Les énoncés littéraires (roman, poésie, œuvre théâtrale, etc.,) et les sémiotiques d’obédience textuelle et discursive (sémiotique du texte et sémiotique du discours)

Axe 3 : La sémiotique des médias et la sémiotique visuelle dans la signification des discours médiatique (messages visuels, écrits ou sonores) et iconique (bande dessinée, images, photographie, etc.)

Axe 4 : La sémiotique des spectacles (cinéma, théâtre, danse, etc.), la sémiotique des cultures (codes culturels, vision du monde, etc.) typologies discursives et modes de signifier.

 

                                           Protocole de rédaction

1. Page de titre. Par ordre, du haut vers le bas : le titre de l’article ; vos nom et prénoms, adresse et courriel ; résumé et descriptifs. Le titre de l’article s’écrira totalement en majuscules gras, taille 14.

2. Résumé. Fournir un résumé de l’article (50 à 100 mots) et en donner une version anglaise.

3. Descriptifs. Identifier 4 à 6 descriptifs (ou mots clés) qui situent le contenu (domaine géographique, sujet, auteurs, théories, etc.). En donner une traduction anglaise.

4. Mise en pages. Police : Times New Roman ; taille : 12 (10 pour les citations en retrait, les notes et la liste d’ouvrages cités) ; interligne : 1.5 ; marges : 2.5 cm (haut, bas, gauche, droite).

5. Citations. Lorsqu’une citation a plus de 4 lignes, la mettre en retrait (2 cm à gauche, 2 cm à droite, interligne simple) sans guillemets, suivie de l’appel de la référence (taille 10). Mettre entre crochets [ ] les lettres et les mots ajoutés ou changés dans une citation, de même que les points de suspension indiquant l’omission d’un ou plusieurs mots.

6. Tableaux. Pas de tableaux dans le corps de l’article.

7. Notes. Numéroter consécutivement les notes du début à la fin de l’article.

8. Appel des références. Appeler les références en note de bas de page, de manière automatique.

9. Liste des références (Bibliographie). Dresser la liste des œuvres citées et des publications utilisées pour préparer l’étude ; les classer dans l’ordre alphabétique des auteurs, par ordre décroissant d’année de publication.

10. Longueur de l’article. 10 à 15 pages maximum.

11. Format. Utiliser le format Word 97-2003.

12. Caractères spéciaux. Signaler tout recours aux caractères spéciaux (alphabet étranger, phonétique, symbole mathématiques, etc.)

13. Langue d’écriture. Le français.

14. Acheminement des articles. L’article de 10 à 15 pages (maximum) doit être envoyé à l’adresse électronique suivante : grsemiotiquesci@gmail.com

 Les résultats des évaluations sont envoyés par voie électronique. Les auteurs des articles rejetés recevront un compte-rendu des motifs du refus.

15. Soumission des articles. Le présent projet accepte tout article inédit conforme aux modalités susmentionnées.

 

  • LA DATE LIMITE DE SOUMISSION DES ARTICLES : 31 Août 2018
  • RETOUR DES EXPERTISES : 15 Octobre 2018
  • PUBLICATION : Décembre 2018

 

Les articles ne respectant pas les consignes ne seront pas examinés.

NB : Le GRS-CI ne bénéficie d’aucune subvention institutionnelle. Leurs activités sont entièrement financées par les membres du Groupe.

À cet effet, il est porté à la connaissance des contributeurs que :

  • Les frais d’instruction et de publication de l’article s’élèvent à 25 000 Francs CFA (38,11 Euros).
  • Les modes de paiement seront communiqués ultérieurement.

 

Contacts : Dr GNATO Sia Modeste 77 47 25 12

                  Dr ZIGOLI Antonin 08 82 06 68