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Serbica, n°13 (septembre 2015): «L'homme qui mangeait la mort»

Serbica, n°13 (septembre 2015): «L'homme qui mangeait la mort»

Publié le par Marie Minger (Source : Milivoj Srebro)

Références bibliographiques: Serbica, n°13: «L'homme qui mangeait la mort», Université Bordeaux Montaigne, 2015. EAN13: 22683445.

URL: http://serbica.u-bordeaux3.fr/index.php/revues/927-serbica-revue-electronique-n-13-2015

 

SERBICA, n°13, septembre 2015

 

Dossier spécial: L’homme qui mangeait la mort

 

Dans le numéro 13, septembre 2015, la revue électronique Serbica  - (http://serbica.u-bordeaux3.fr ) – dirigée par Milivoj Srebro, maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne – publie un dossier spécial intitulé L’homme qui mangeait la mort consacré à l’art narratif de Borislav Pekić (1930-1992), l’un des écrivains phares de la littérature serbe contemporaine.

Connu en tant que romancier, en particulier en tant qu’auteur de la Toison d’or, époustouflante saga argonautique de plusieurs milliers de pages, Borislav Pekić a également écrit plusieurs nouvelles, réunies dans le recueil La Nouvelle Jérusalem (1988). Parmi ces nouvelles une place à part revient à L’homme qui mangeait la mort [Čovek koji je jeo smrt], une surprenante fable sur la Terreur (1793-1794), la période la plus dramatique de la Révolution française, qui se distingue par son originalité et par la virtuosité avec laquelle l’auteur brosse le portrait de Jean-Louis Popier, mangeur de mort et greffier au Tribunal révolutionnaire. Considérée comme chef-d’œuvre de l’art narratif et inclus dans de nombreuses anthologies, ce récit extraordinaire a déjà fait l’objet de deux traductions et de trois publications en France: traduction de Mirelle Robin (Editions du Titre, 1988; Agone, 2005); traduction d’Alain Cappon in: Anthologie de la nouvelle serbe, Gaïa éditions, 2003.

Parmi d’autres contributions, il convient de mentionner en particulier celles qui se rapportent à Maja Pelević (1981), auteure appartenant à la nouvelle génération des écrivaines dramatiques serbes qui tentent, non sans succès, de renouveler l’écriture théâtrale. Afin de faire découvrir en France l’œuvre dramatique de cette talentueuse écrivaine, Serbica présente, dans la traduction française, ses trois pièces qui illustrent assez bien les singularités de son l’univers théâtral.

 

Sommaire

1. Sous la loupe : L’Homme qui mangeait la mort

«L’homme qui se nourrissait des livres: portrait de Borislav Pekić», par Milivoj Srebro;
«L’Homme qui mangeait la mort», nouvelle, texte intégral: traduit par Alain Cappon;
«Sous les regards croisés de la critique française: dossier de presse»;
«La mort dans ses petits papiers», par Marc Villemain;
«La mort qui ‘mangeait’ l’homme», par Jelena Antić;
«Le pouvoir mortifère de l'écriture», par Marija Džunić-Drinjaković;
«Le pouvoir de l’histoire dans une histoire sur le pouvoir», par Milivoj Srebro.

2. Théâtre : Maja Pelević  

A croume / Ler, traduit par Mireille Robin;
Belgrade – Berlin, traduit par Karine Samardzija;
La peau d’orange / Narandžina kora, traduit par Boris Lazić;
«Subversions du texte-collage dans le théâtre postdramatique», par Maja Pelević, traduit par Karine Samardzija.

3. Un écrivain – un livre: Milisav Savić - Le pain et la peur

«Jadis soixante-huitard, aujourd’hui postmoderne: Milisav Savić»,  par Milivoj Srebro;
«De l’usage des techniques narratives dans Le pain et la peur de Milisav Savić», par Boris Lazić.

4. Mémoire et oubli

«La Reine de Grèce», par Svetlana Velmar-Janković.

5. Parution: Ivo Andrić, Chronique de Belgrade

«L’image de la femme dans la Chronique de Belgrade d’Ivo Andrić», par Alain Cappon.

 

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http://serbica.u-bordeaux3.fr/index.php/revues/927-serbica-revue-electronique-n-13-2015