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Séminaire "Modernités antiques" : Simon, Sénèque, l'Atlantide [Annulé]

Publié le par Vincent Ferré (Source : Véronique Gély)

SÉANCE ANNULÉE

A notre plus grand regret nous sommes contraintesd'annuler la séance de "Modernités antiques" prévue demain 29 mai. Lesinterventions seront reportées au vendredi 6 novembre. Nous vous présentons toutes nos excusespour ce contre-temps indépendant de notre volonté.

Très cordialement, Véronique Gély et Anne Tomiche


Séminaire "Modernités antiques", co-organisée par le CENEL (Paris 13) et le Centre de recherche en littérature et poétique comparée (Paris 10).


La prochaine séance du séminaire "Modernités antiques", initialement prévue le 13 mars, aura lieu vendredi 29 mai 2009, de 9h45 et 12h30, à l'université de Paris 13 (Villetaneuse) dans la salle D300 du bâtiment de l'UFR des lettres, autour de trois communications:


  • Didier Alexandre (Paris IV): "Mythe et humanités dans Histoire de Claude Simon"
  • Sylvie Humbert-Mougin (Tours) : « Relectures du théâtre de Sénèque dans l'Europe des années 1930 »
  • Chantal Foucrier (Rouen):  "Le mythe de l'Atlantide au service des idéologies nationalistes"

Séances suivantes:


- Vendredi 12 juin à Paris 10:

Guillaume Bridet (Paris 13) : « Mythe antique et engagement politique dans le champ littéraire français des années 30 »

Pascale Alexandre (Université Marne-la-Vallée) : « Claudel et les mythes grecs »

Anne-Yvonne Julien (Paris X) : « Marguerite Yourcenar et le renouveau du baroque à travers Feux ».

- Vendredi 6 novembre 2009:

Ariane Eissen (Poitiers)

Lucile Arnoux-Farnoux (Tours)

Philippe Zard (Paris 10)

Voir aussi dans l'atelier de Fabula: Séminaire Modernités antiques. La littérature occidentale (1910-1950) et les mythes gréco-romains.

Au tournant des années 20-30, à propos de l'Orphée de Cocteau et de l'Oedipe de Gide, W. Benjamin remarquait la «modernisation» par «de grands artistes, ou du moins des artistes réfléchis» (Picasso, Stravinsky, Cocteau…) des oeuvres du passé, particulièrement des «oeuvres grecques», et discutait le label de «néo-classicisme» qui leur était attribué. De fait, la première moitié du XXe siècle a vu un incontestable développement des reprises et réécritures de grands mythes gréco-romains, en même temps que s'affirmaient les avant-gardes. Le théâtre n'est pas seul concerné, mais aussi la prose romanesque et la poésie. Parler à propos de ces textes de «néo-classicisme», comme on le fait couramment, semble impliquer que ce recours à l'antique serait une réaction, voire un réflexe «d'arrière-garde». Or cette production présente une diversité très grande, et a souvent constitué au contraire le support de remises en question radicales des catégories narratives ou poétiques comme dans le cas des Mamelles de Tirésias d'Apollinaire, de Ulysses de Joyce, de The Waste Land de T. S. Eliot pour ne citer que quelques exemples. Les enjeux esthétiques de ces oeuvres restent à définir à l'échelle non seulement des littératures nationales, mais dans l'ensemble du monde occidental. Ils ne peuvent l'être que si sont prises en compte en même temps les implications idéologiques et philosophiques de ce même phénomène. La Grèce dans l'Allemagne nazie, Rome dans l'Italie fasciste, le «mythe» et le «sacré» dans la pensée de leurs théoriciens ne revêtent évidemment pas les mêmes significations que pour des défenseurs de l'humanisme et de la démocratie. Et l'on ne peut plus parler de la même façon de Dionysos, d'Apollon et d'Oedipe après Nietzsche et Freud. Quelles idées de l'homme, de la cité et de l'art sont en cause et en jeu lorsque des modernes reviennent à la matière des mythes antiques ? Telles sont les questions posées dans ce séminaire de recherches.

Accès au campus de Villetaneuse:

En voiture, à partir de Paris Porte de la Chapelle, Autoroute A1 [direction Lille] Sortie N°2 (Saint-Denis - Stade de France) puis direction Villetaneuse Université

En transport en commun : depuis Paris : Train, de la Gare du Nord, jusqu'à la gare d'Epinay-Villetaneuse.

[En Gare du Nord, presque tous les trains s'arrêtent en gare d'Epinay-Villetaneuse, 9 minutes de trajet] Gare d'Epinay-Villetaneuse, sortie côté Villetaneuse puis bus  vers l'université,  trajet de 5 minutes]