Le Prix Chateaubriand 2012 est décerné à
Roberto Calasso pour La Folie Baudelaire
Le Prix Chateaubriand a été décerné, mercredi 21 novembre, pour sa vingt-sixième édition, à Roberto Calasso pour son livre La folie Baudelaire.
Roberto Calasso, est essayiste, journaliste et éditeur. Passionné par les mythes, l’histoire et l’imaginaire il est l’auteur de La ruine de Kasch, Les ruines de Cadmos et Harmonie, Les quarante-neuf degrés, Le fou impur, Ka, La littérature et les dieux.
C'est « la vague Baudelaire » et ses effets dans l'art et la littérature que Roberto Calasso analyse et raconte ici avec l'érudition et le talent narratif qui sont les siens. S'appuyant sur un réseau enchevêtré de citations et de rapprochements, le grand écrivain italien nous propose un hymne à la littérature et à l’art français. Le lecteur est invité à déambuler dans un Salon imprévisible où seraient exposées des images de toutes sortes. Il nous fait circuler dans les méandres de ce système nerveux qui s'appelait Baudelaire. Il nous introduit, enfin, dans un monde réel ou fantasmé peuplé par des personnages comme Ingres, Chateaubriand, Delacroix, Manet, Courbet, Sainte-Beuve, Flaubert, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont, Degas, Valéry.
Les résultats ont été proclamés à 15 heures à la Maison de Chateaubriand, à Châtenay-Malabry, par Gabriel de Broglie, chancelier de l’Institut de France, en présence de Patrick Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, et des membres du jury.
La remise officielle du Prix Chateaubriand 2012 a lieu le 12 décembre à 18h à l’Institut de France à Paris. Le lauréat reçoit un buste en bronze représentant François-René de Chateaubriand, réalisé par Nacéra Kaïnou. La remise du Prix est suivie d’une conférence donnée par le lauréat.
Fondé en 1987, le Prix Chateaubriand récompense une oeuvre de recherche historique ou d’histoire littéraire, une édition critique substantielle ou une fiction fondée sur des travaux historiques sérieux. Les ouvrages sélectionnés portent sur la période où vécut Chateaubriand, entendue dans un sens large : de la fin du siècle des Lumières jusqu’au XIXe siècle, ou sur des thèmes abordés dans ses oeuvres.