Collectif
Nouvelle parution
N. Georges-Lambrichs & D.Fernandez (dir.),  L'Homme Kertész

N. Georges-Lambrichs & D.Fernandez (dir.), L'Homme Kertész

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Nathalie Georges-Lambrichs)

L'Homme Kertész. Variations psychanalytiques sur le passage d'un siècle à un autre

Sous la direction de Nathalie Georges-Lambrichs & Daniela Fernandez

Editions Michèle, collection "L'un est l'autre", 2013.

EAN 9782815600149

Prix 19EUR

Présentation de l'éditeur :

Le prix Nobel de littérature (2002) a rendu son œuvre accessible à un public nombreux, français notamment. Imre Kertész est donc célèbre. Son œuvre n’est pourtant pas si lue qu’on le voudrait. Et voilà qu’elle est mise à l’écart, dans son pays.

Cet auteur inclassable produit, avec sa logique ironique si sensible dans Dossier K., une œuvre classique et subversive. Avec une habileté consommée, Imre Kertész force en nous un passage pour loger le Réel d’Auschwitz, car Auschwitz dit-il, appartient à ce que nous appelons «la culture».

Déporté peu après son père, seul il en est revenu. Écrivain de sa propre expérience, comme telle indicible, il s’est voué à démontrer que rien ni personne ne cesserait plus d’en revenir. Plus le nom d’Auschwitz s’efface, plus il revient. Tel un revenant, il nous hante et marque chacun de nous un par un.

Kertész incarne le destin humain marqué par le nazisme, puis par le communisme. La liberté de son écriture, il l’a conquise dans la marge de sa solitude et de sa vie amoureuse. Il a capturé celles-ci dans une forme et un ton, et il explique comment son écriture les a «libérées» en retour.

L’homme Kertész n’est pas celui des Mots de Sartre « qui les vaut tous et vaut n’importe qui ». C’est celui qui a mis au point un art capable de contenir le trauma dans un extraordinaire emboîtement de romans et de journaux qui se font écho.

C’est pourquoi huit « auteurs » ont voulu chacun faire entendre comment cette œuvre diffractée contribue à éclairer notre époque, ses impasses et son ferment. Ils l’ont fait dans une marge, aussi : celle de leur expérience de la psychanalyse.

Huit auteurs, plus une, qui, de la littérature qui est son domaine, accueille ces travaux, et leur ouvre un nouveau champ à défricher.

 

Contributions de Guy Briole, Daniela Fernandez, Nathalie Georges-Lambrichs, Catherine Lazarus-Matet, Myriam Mitelman, Pierre Naveau, Christiane Page, Daniel Roy.

Postface de Clara Royer.