Collectif
Nouvelle parution
Mme Riccoboni, romancière, épistolière, traductrice.

Mme Riccoboni, romancière, épistolière, traductrice.

Publié le par Marc Escola

Mme Riccoboni, romancière, épistolière, traductrice
Actes du colloque international Leuven-Antwerpen, 18-20 mai 2006

Études réunies et présentées par Jan Herman, Kris Peeters et PaulPelckmans

Louvain-Paris-Dudley : Éditions Peeters, coll. « LaRépublique des Lettres », 2007, 352 p


  • EAN: 9789042919822
  • 48€

Présentation de l'éditeur:

« Mon passage sur ce globe ne peut exciter ni satisfaire la curiosité de personne », écrivait Mme Riccoboni à un de ses correspondants, qui lui demandait des détails sur l'histoire de sa vie. Elle n'en a pas moins laissé une oeuvre dont elle habite chaque page. Si Mme Riccoboni n'avait pas le souci de la postérité, cette oeuvre, désormais disponible pour l'essentiel en édition moderne, paraît d'un intérêt certain, et non seulement au lecteur érudit, en ce qu'elle révèle une activité courageuse et soutenue de romancière et de traductrice, d'épistolière et de critique littéraire parfaitement informée de la sensibilité et des questions morales et intellectuelles de son époque. 250 ans après la parution de sa première oeuvre, les Lettres de Mistriss Fanny Butlerd, il paraissait opportun de faire un tour d'horizon de cette diversité. Le présent volume rassemble les contributions faites à un colloque international qui s'est tenu sur les campus des universités de Leuven et d'Anvers en mai 2006 et qui accueillait bon nombre de chercheurs confirmées tout en donnant une voix à de nombreux jeunes chercheurs dont les travaux, doctoraux et autres, témoignaient à eux seuls du large intérêt suscité actuellement par l'oeuvre de Madame Riccoboni. Les discussions dont on voit ici les retombées se sont déroulées le long de trois axes. Il convenait d'abord de relire ses romans tels qu'en eux-mêmes et notamment de les situer par rapport aux formules les plus courantes du romanesque ambiant. Il fallait aussi prendre la mesure de la diversité générique de la production riccobonienne. Les productions de Riccoboni traductrice, critique littéraire, dramaturge, voire épistolière permettent-elles de préciser ou de nuancer, fût-ce de bias, son profil de romancière ? Restaient enfin à préciser les voies concrètes du succès suscité par cette activité d'auteur de romans. Mme Riccoboni a été beaucoup traduite: les coups de pouce de ses traducteurs attestent à leur façon les attentes du public. On a pu interroger dans le même sens les réactions qu'elle a suscitées dans les revues ou les correspondances ou encore l'oeuvre des romanciers qui se sont réclamés de son exemple.

TABLE DES MATIÈRES
Table des matières
Liminaire
Sylvain Menant, « La redécouverte d'un écrivain »
Wafa Elloumi, « Une écriture du dépassement et de la liberté »
Catherine Astbury, « Les personnages masculins dans les romans de Mme Riccoboni »
Suzan Van Dijk, « Pardonner à un homme ? Attitudes de l'écrivaine et de ses personnages dans les lettres authentiques et fictionnelles »
Beata Rajba, « Variations sur un motif romanesque : la mort des mères »
Kris Peeters, « La sémantique du sentiment dans le roman riccobonien »
Youmna Charara, « Imitation et création dans la Suite de Marianne »
Nathalie Kremer, « ‘Il faut de l'art pour séduire'. Transparence et artifice dans le soliloque de Fanni Butlerd »
Éric Gatefin, « Du récit d'analyse au roman sentimental. Topique romanesque et effets de lectures dans l'oeuvre de Mme Riccoboni »
Marijn S. Kaplan, « Mme Riccoboni épistolière-romancière. L'épître-préface à Garrick et les Lettres de Mme de Sancerre »
Jan Herman, « Les Lettres d'Elisabeth-Sophie de Vallière et le moule de la tragédie antique »
Pascale Bolognini-Centène, « Les clés de la mystification dans l'oeuvre médiévale de Mme Riccoboni »
Marianne Charrier-Vozel, « Le paradoxe du coeur et de l'esprit »
Michèle Bokobza Kahan, « Être femme écrivain au XVIIIe siècle. Rapport de places et construction d'une identité »
Paul Pelckmans, « Une épistolière devant la mort »
Marie-Paule Legrand, « Philosophies et philosophes dans la correspondance de Mme Riccoboni »
Annie Cointre, « Mme Riccoboni et la traduction du théâtre anglais »
Shelly Charles,  « Traduire ‘tout de travers'. Amélie entre adaptation et parodie »
Beatrijs Vanacker, « Comment traduire l'histoire anglaise en anglais ? Le cas de Milord Rivers »
Françoise Gevrey, « Mme Riccoboni : une référence et un modèle à dépasser »
Nathalie Ferrand, « Les romans de Mme Riccoboni en Allemagne au XVIIIe siècle »
Ann Lewis, « Mme Riccoboni au XIXe siècle, une enquête péritextuelle »
Personalia