Édition
Nouvelle parution
M. Tsvetaeva, Le Poème de l'escalier

M. Tsvetaeva, Le Poème de l'escalier

Publié le par Université de Lausanne (Source : Serge Chamchinov, Groupe Sphinx Blanc)

Marina Tsvetaeva, Le Poème de l’escalier

Editions du Groupe Sphinx Blanc

Paris, 2016

ISBN : 979-10-91274-89-0

 

 

Le POÈME DE L’ESCALIER a été écrit par Marina Tsvetaeva en 1926. Le titre de travail était : L’Histoire de la façon dont vit et travaille l’escalier de service. Le poème a été commencé à Paris, rue Rouvet, dans un quartier ouvrier, près du canal de l’Ourcq. Il a été achevé en été lors de séjours de Marina Tsvetaeva en Vendée, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Bien que très important pour l’œuvre de Marina Tsvetaeva, ce texte a rarement été publié même en russe.

Le livre construit en 2016 dans la collection « Sphinx Blanc » propose une version corrigée de la traduction française intégrale qui a été parue pour la première fois en octobre 2012 dans le livre d’artiste Escalier obscur, collection « Livre vertical ».

Ce poème comprend un vocabulaire riche en allusions, archaïsmes et néologismes, d’où une traduction délicate. Celle-ci a été effectuée en février-mars 2012 par Anne Arc, artiste, poétesse et traductrice. Avec les indications de l’époque quant aux différents motifs (quotidiens, religieux, historiques, folkloriques), ce poème offre un certain tableau des symboles liés fortement à la vie de Marina Tsvetaeva. Les dates de composition du poème correspondent au début de sa période d’émigration en France. Ce texte marque l’ouverture d’une très longue étape dans la vie de Marina Tsvetaeva. 

Les commentaires qui suivent la traduction du poème évoquent certains de ces symboles et expliquent quelques expressions spécifiques. Le jeu sur la sonorité de la langue a été effectué en correspondance avec l’expérimentation tenue par Marina Tsvetaeva. Certains néologismes ont été construits dans l’esprit de l’œuvre originale. C’est pourquoi le vocabulaire semble parfois étrange et soumis à une pratique poétique très particulière.

Le travail graphique effectué par l’artiste-concepteur Serge Chamchinov a porté sur la visualisation du texte par le biais de la création des structures visuelles dessinées à l’encre noire à partir des segments du texte (lettres, mots, lignes, strophes).

Une expérience multiple a eu lieu sur l’ensemble de ces deux champs d’action. Le livre-œuvre LE POÈME DE L’ESCALIER doit ainsi être considéré comme un processus spirituel, intellectuel et esthétique. Tous les éléments de cette œuvre se coordonnent et tiennent leur place particulière dans l’architectonique du volume.

*

Marina Tsvetaeva/ Le Poème de l’escalier, éd. Groupe Sphinx Blanc : Paris, 2016, n. p. [72 p.]. Édition bilingue : texte de Marina Tsvetaeva écrit en 1926, traduction française inédite par Anne Arc (2012), dessins de la série Structures de l’escalier (2013) par Serge Chamchinov. Suppléments : avant-propos, commentaires, annexe. Portfolio, en feuilles pliées, dans une chemise, format 22,3 x 32,5 cm. Impression : jet d’encre sur papier Fabriano 170 g/m² et 220 g/m².
 Quelques images : www.artmajeur.com/museedulivre
Commande directe (auprès de l'association LAAC: Livre d'artiste & art contemporain): museedulivre@hotmail.frPrix public : 50 €/ex. (pour le tirage courant)