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Les métamorphoses du livre 2 : lire-écrire-publier à l'heure du numérique

Les métamorphoses du livre 2 : lire-écrire-publier à l'heure du numérique

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Paul RAUCY)

La Direction générale de l’enseignement scolaire et l’Inspection générale des Lettres ont inauguré l’an dernier à la Bibliothèque nationale de France un grand rendez-vous national intitulé « Les Métamorphoses du livre et de la lecture ».

Cet événement, organisé en partenariat avec le Celsa (Paris-Sorbonne), la BnF et le CRDP de Versailles, réunit pendant trois jours enseignants, universitaires, chercheurs et inspecteurs pédagogiques autour d’une question centrale pour l’École : celle de l’avenir de l’écrit, du livre et de la lecture l’heure du numérique. La manifestation, en se renouvelant chaque année à la fin du mois de novembre, a vocation à devenir un lieu d’échanges réguliers avec les partenaires naturels du professeur de lettres que sont bibliothécaires, écrivains, éditeurs, libraires, artistes et professionnels du livre.

En 2010, la réflexion avait mis en valeur la matérialité sensible du livre : elle était centrée sur l’étude de supports – histoire du livre, de ses imaginaires, des métiers et des espaces qui le font exister – pour, chemin faisant, fonder un nouveau discours sur l’écrit à l’École et permettre aux élèves de renouer autrement avec les mille et un bonheurs de la lecture et de l’écriture.

Cette année, à travers tables rondes, ateliers, conférences et lectures, il s’agira de faire percevoir la création littéraire et la lecture comme des processus vivants : de la genèse à la réception des œuvres, de leur conception à leur publication, elle met en en jeu une grande diversité d’acteurs qui contribuent, chacun à leur manière, à faire vivre le livre, à perpétuer et à renouveler, à travers les supports et les formes qu’ils inventent, les pratiques culturelles ou scolaires de l’écrit.

Animé d’une extraordinaire puissance de métamorphose, démultipliée par les médias numériques, le livre n’est-il pas d’abord une énergie, une promesse à laquelle s’attache selon Borges, une « immensité d’espérance » pour nos élèves ?