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Les Hommes préfèrent les blondes : les représentations de la blondeur dans les arts

Les Hommes préfèrent les blondes : les représentations de la blondeur dans les arts

Publié le par Sophie Rabau (Source : Marie-Camille Bouchindomme et Tristan Grünberg)

« Les Hommes préfèrent les blondes »

Les représentations de la blondeur dans les arts.

Journée d'études doctorants-jeuneschercheurs

17 janvier 2009, Paris III-Sorbonne Nouvelle.

« La cause de mon sourire : ce qui le faisait naître sur meslèvres, c'est la vue de tes cheveux blonds, tels qu'aucune femme n'en a jamaiseu. »

« Vois ce cheveu cousu parmi les fils d'or de mon bliaut ; lacouleur des fils d'or a passé, l'or du cheveu ne s'est pas terni. »

Tristan et Iseult.

L'association GRADIVA (Groupe de recherche sur lesArts, les Images et leurs Variations) organise le samedi 17 janvier 2009, àl'Université Paris III-Sorbonne Nouvelle, une journée d'études intitulée« Les Hommes préfèrent les blondes », réunissant jeunes chercheurs,doctorants et post-doctorants.

Empruntant le titre d'un célèbre film d'HowardHawks, cette journée permettra de révéler les nombreuses nuances desreprésentations de la blondeur dans les arts : peinture, littérature,cinéma, nouveaux médias, et ce jusqu'à ses expressions les plus contemporaines.

La figure de proue de cette traversée, où nous croiseronssirènes, Lorelei, princesses etfemmes fatales, sera bien évidemment Marilyn Monroe, qui incarne à elle seuleces différentes facettes. En effet, l'actrice américaine met sa blondeur autantau service de la comédie (Certainsl'aiment chaud ou Sept ans de réflexionde Billy Wilder), que du drame (Ledémon s'éveille la nuit de Fritz Lang, TheMisfits de John Huston), illustrant par là même l'ambivalence d'une tellecouleur. C'est cette ambivalence, traversant les siècles et les arts, qui, dufait de sa constance, nous intéressera.

La palette du blond, allant des pures Madones deFra Angelico aux icônes de la Pop Culture, en passant par l'innocence desprincesses de contes de fées, se révèle avant tout objet du désir. Un désir quimène parfois à l'obsession, à l'image des blondes filmées par Hitchcock et qui hantentdésormais le cinéma de David Lynch, Paul Verhoeven, Dario Argento ou Brian dePalma. Il s'agira donc de comprendre quels sont les modalités et enjeux de cesdifférentes valeurs qui vont du sacré au profane.

Comment une telle couleur parvient-elle à incarnerdes registres aussi différents : couleur de feu, arborée par les Vénus depeinture (Titien, Giorgione,Botticelli…) et de cinéma (Jean Harlow, Marlene Dietrich, Jayne Mansfield, AnitaEkberg) ou couleur de glace, capturée sur les toiles de Füssli, Gustave Moreauet par la caméra de Buñuel, Bergman ou Antonioni ? Pourquoi le blondexerce-t-il une telle fascination et éveille-t-il autant de fantasmes ? Révélateurou artifice, arme d'Eros ou de Thanatos, est-il le fruit d'une métamorphose,physique ou psychique ?

Autant de questionnements qui seront au coeur decette journée pluridisciplinaire qui convoquera des approches autantesthétiques qu'historiques, sociologiques que psychanalytiques. A la lueur deces échanges, que nous espérons fructueux, nous verrons s'il est possible deparler d'un  blond profond qui,sous la lumière et l'or, révélerait une richesse et une complexité au moinségales à celles du rouge et du noir.

Veuillez envoyer vos propositions de communication(une page maximum), accompagnées d'un bref CV et adressées à Marie-CamilleBouchindomme et Tristan Grünberg avant le 01 décembre 2008 par mail à :

gradiva.org@hotmail.fr

ou par courrier à :

AssociationGradiva

Maisondes associations du XIème arrondissement

Boîten° 43

8rue du Général Renault

75011Paris

Les réponses vous parviendront le 08 décembre auplus tard.

Une publication des actes de cette journée estprévue courant 2009.

Nous restons à votre disposition pour toutrenseignement ou information.