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Les Facultés de juger (II), Critique et violence

Les Facultés de juger (II), Critique et violence

Publié le par Marielle Macé

 

Université Paris-Diderot

Salle Pierre-Albouy, Bâtiment C, 6ème étage

5, rue Thomas Mann Paris 75013

Métro François Mitterrand, Ligne 14 et RER C

                                                 

                                                                    

                                                                   COLLOQUE

                                                    LES FACULTES DE JUGER (II)

 

                                                       « CRITIQUE ET VIOLENCE »

 

le jeudi 5 avril et le vendredi 6 avril 2012

 

    Après le succès du colloque « Les facultés de juger (critique et vérité) » (7-10 avril 2010), l’équipe Cérilac de l’Université Paris-Diderot a décidé de donner à cette manifestation un rythme régulier, où chercheurs, universitaires, journalistes, critiques, intellectuels puissent se retrouver pour débattre de l’acte critique et en approfondir le sens, la légitimité, la logique historique.

    La seconde édition des facultés de juger, a pour ambition d’examiner l’acte critique sous l’angle de la violence. Y a-t-il, comme certains le pensent, une tendance essentielle de l’acte critique à vouloir la destruction de ce dont il traite ?  La violence est-elle au contraire un dévoiement de l’approche critique ? Quoi qu’il en soit, cette violence de l’acte critique suppose une histoire, des concepts, une « pathologie », une rhétorique, une philosophie. Y compris dans ses excès, elle peut avoir également une ambition fondatrice, contenir un désir de vérité, aspirer à une régénération du champ où s’exerce sa puissance polémique : arts, littérature, cinéma, philosophie.

    Il s’agira donc d’explorer la violence critique dans tous ses sens et dans toute son ambivalence comme interrogation retournée sur le geste critique lui-même, dans sa plus grande généralité, pour approcher au plus près ce qui se joue dans l’exercice des « facultés de juger ».

   Ce colloque se veut un lieu de rencontre, de débats, de communication. Il aspire à réunir dans un temps commun – celui du colloque – des disciplines, des acteurs, des modes d’intervention dont la diversité permette de réfléchir ensemble au sens politique, éthique et créateur de l’activité critique.

 

 

Organisé par CERILAC, Équipes CLAM, Littérature au présent, Théorie littéraire et Sciences humaines, UFR LAC.

 

Comité scientifique : Évelyne Grossman, Jérémie Majorel, Éric Marty, Jacqueline Nacache, Pierre Zaoui.

 

Contact : Danielle Coulon, Coulon@univ-paris-diderot.fr

 

 

Jeudi 5 avril

 

 

 

Accueil des participants : 9.00

 

Matin : Présidente de séance : Jacqueline Nacache 

 

9.30 - 10.15 Jennifer Cazenave : « Retour sur Kapo : l’abjection selon Rivette. »

10.15 -11.00 Pierre Jourde :   « La violence critique est-elle encore possible ? »

 

Pause

 

11h30- 12.15 Hélène Baty-Delalande : « Jubilation mauvaise : le théâtre de Maurice Boissard.»

12 h 15- 13.00 Thomas Clerc : « L’Impossible non-violence de la critique. »

 

 

Après-midi : Président de séance : Éric Marty 

 

14.30-15.15 : Paul Laurent Assoun « La haine critique : la violence et son envers inconscient. »

15.15-16.00 : Jean Goldzink : « Confession d’un critique parfois violent. »

 

Pause                   

 

16.30-17.15 : Antoine Perrot : « Art contemporain : la violence d’un monde sans critique. »

17.15-18.00 : Patrick Kéchichian : « Quand la critique fait défaut. »

               

 

Vendredi 6 avril

 

 

Matin : Présidente de séance Évelyne Grossman 

 

9.30-10.15     Pierre Zaoui : « Kratos et Bia – la critique entre pouvoir et violence. »

10.15-11.00  Jacqueline Nacache : « ‘Ce n’est pas un art, ce n’est pas l’art’ : chronique de la cinéphobie ordinaire. »

 

Pause

 

11.15-12.00  Pierre Vilar : « La preuve par l’absurde : Beckett et la violence critique. »

 

 

Après-midi : Président de séance : Pierre Zaoui 

 

14.30-15.15 Évelyne Grossman : « La contagion de la violence critique. »

15.15-16.00 Jérémie Majorel : « Derrida : une violence constitutive de la critique. »

 

Pause

 

16.30-17.15  Antoine Compagnon : « Delenda est »

                    

 

17.45-18.45 

 

Table ronde animée par Jacqueline Nacache et Pierre Zaoui.

 

Avec Jean Birnbaum, Jean-Michel Frodon, Christophe Kantcheff, Marc Weitzmann.