La Maison des écrivains et de la littérature fête ses 25 ans et organise une aprés-midi de réflexion, en collaboration avec le Collège international de philosophie.
Petit Palais, musée des Beaux Arts de la Ville de Paris
26 novembre 2011
Pour fêter ses 25 ans, la Maison des écrivains et de la littérature a entamé un cycle de rencontres où les invités écrivains, penseurs... s'exprimeront sur la place de la pensée à travers la création littéraire, entre autres, dans nos sociétés contemporaines.
La Mel a souhaité privilégier ici l’idée d’une agora, où la prise de parole est possible, selon les thèmes retenus par les organisateurs.
Une rencontre pensée et organisée par La Maison des écrivains et de la littérature et le Collège international de philosophie
Vendredi 26 novembre 2011 de 14h30 à 17h30 à l'auditorium du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avenue Winston Churchill 75008 - Entrée libre et gratuite
Avec : Michel Deguy - Jean-Baptiste Para - Michèle Riot-Sarcey - Michel Butel - Francesco Masci - Jean-Michel Rey - Pierre Bergounioux – Hubert Lucot et Jean-Luc Nancy (sous réserve)…
Programme (sous réserve de modifications)
14h30 - Ouverture par les présidents des deux institutions Maison des écrivains et de la littérature et le Collège international de philosophie
Jean-Louis Giovannoni (Mel) et Mathieu Potte-Bonneville, avec Gisèle Berkman, vice-présidente (Ciph).
Chapitre I
Le culturel / la culture (et le malaise dans tout ça) : comment penser le nouveau « malaise dans la culture », à l’ère où les produits culturels sont partie prenante d’un dispositif global auquel rien n’échappe ? Quid de la Bildung à l’ère de la globalisation ?
Chapitre 2
Question des utopies : comment relancer l’utopie, le mot et la chose ? Que serait un « réel de l’utopie » ? Quel avenir pour le possible ?
Chapitre 3
La visibilité : comment penser cet impératif de visibilité intégrale qui traverse nos sociétés, et reste-t-il une part pour l’invisible, à l’ère de l’exposition intégrale de tout ?
Chapitre 4
Le crédit : jamais autant qu’aujourd’hui le crédit accordé aux productions de l’esprit n’a été à ce point connecté avec le crédit, voire le discrédit symbolique, dont on les affecte. Mais qui juge du crédit des oeuvres ? Et l’ère de l’évaluation généralisée ne s’est-elle pas substituée au jugement ? Qui crédite, en ces temps de dette, et de quoi ?
Chapitre 5
Parler juste ou justesse et précision dans la langue : à l’ère du parler bref, de la chronique versus le chronos, du parler-clair, des éléments de langage, qu’en est-il de la langue des poètes et des penseurs, et comment maintient-elle le cap de son opacité propre, qui compose avec la justesse de qui ne cesse de réinventer sa cible ?
17h30 - Fin de la première partie
Le programme est en ligne sur le site de la Mel : www.m-e-l.fr