Sur le site de SLU:
- La Grande-Bretagne, un exemple à suivre, vraiment ? Revue de presse (début juin 2011)
- La semaine en Grande-Bretagne (du correspondant SLU)
- Angleterre : premières conséquences du triplement des frais de scolarité dans les universités - Elisabeth Blanchet, Educpros, 7 juin 2011
- Oxford dons declare 'no confidence' in Willetts, par Sean Coughlan, BBC News, 7 juin 2011
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Comment accréditer discrètement une institution privée sans faire de bruit?
La creation du New College of Humanities (NCH), une institution privée "d'excellence" centrée sur les humanités qui prévoit de percevoir des droits étudiants de £18.000 par an pour une licence (soit le double de ce qui entrera en vigueur) se fait avec un modus operandi qu'il est intéressant de connaître. En tant qu'institution privée, elle n'a pas le droit de délivrer de diplômes. Pour cela, le NCH va inscrire ses étudiants a la section d'enseignement par correspondance de l'universite de Londres:
Le NCH a donc reproduit, quasi intégralement les programmes de cette section d'enseignement superieur par correspondance, ce qui explique une accusation anterieure de plagiat:
Pour l'Universite de Londres, c'est légal car n'importe qui peut préparer des etudiants à ses examens.
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Et sur le site du Mammouth déchaîné:
C'est sans doute mieux ailleurs : En Angleterre, c'est parti !
Dès la rentrée, une nouvelle législation permettra de licencier rapidement et facilement les "mauvais profs".
Cette nouvelle législation donnera la possibilité aux chefs d'établissement et aux directeurs d'école de licencier en moins de trois mois les "mauvais profs", a annoncé le 24 mai le ministère de l'éducation. (...) Il s'agit de "défendre les intérêts des enfants qui souffrent quand un enseignant en difficulté n'est pas aidé ou changé". La secrétaire générale de l'Association des chefs d'établissement juge cette mesure nécessaire. Ce n'est pas l'avis de la secrétaire générale de l'ATL, un syndicat d'enseignants. "Au lieu d'aider les enseignants à devenir meilleurs on donne la possibilité aux chefs d'établissement de se débarrasser des profs qu'ils n'aiment pas".