JOURNEE D’ETUDES SUR WALTER BENJAMIN
Universités Paris-Sorbonne & Paris I-Panthéon Sorbonne
Samedi 12 avril 2014 – Centre universitaire Malesherbes, salle 301
Organisation : Gérard Raulet, Gilles Marmasse, Katia Genel
La journée d’études sera consacrée à un bilan de l’apport de Walter Benjamin à une Théorie critique de l’histoire sous la forme d’un inventaire des concepts critiques qui lui sont spécifiques ou auxquels il a du moins donné une place centrale et qui ont, pour certains, profondément marqué les autres penseurs majeurs de la Théorie critique, notamment Max Horkheimer et Theodor W. Adorno. On pense, par exemple, à celui de pouvoir mimétique. L’accent sera mis sur les concepts « transversaux », c’est-à-dire ceux qui non seulement traversent toute l’œuvre de Benjamin mais assurent le lien entre les sphères de la métaphysique (et du débat avec la théologie), de la théorie de la connaissance, de l’anthropologie, de l’esthétique et, bien entendu, de la philosophie de l’histoire ("Die Aufgabe des Übersetzers", "Über das mimetische Vermögen", "Schicksal und Charakter", "Zur Kritik der Gewalt", "Theologisch-politisches Fragment", "Erfahrung und Armut", "Über den Begriff der Geschichte").
Programme
Matinée, 9h-13h
Introduction
9h15 - Jean-Marc Durand Gasselin : La notion de contenu de vérité.
10h15 - Gérard Raulet : Le pouvoir mimétique.
11h15 - Nathalie Raoux : Le problème de la tradition.
12h15 - Michael Loewy : « Le capitalisme comme religion », un fragment de Walter Benjamin (1921).
Après-midi, 14h30-17h30
14h30 - Antonia Birnbaum : Pourquoi Benjamin n'est pas kantien : Le concept de critique artistique dans le romantisme allemand.
15h30 - Patricia Lavelle : Création artistique et critique d'art chez Benjamin.
16h30 - Clemens-Carl Härle : L’œuvre et les phénomènes. Le « Baudelaire » de Benjamin.