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Héritage(s) et Passage(s) de Robert Browning  /  Robert Browning’s legacy(ies) and transition(s)

Héritage(s) et Passage(s) de Robert Browning / Robert Browning’s legacy(ies) and transition(s)

Publié le par Matthieu Vernet (Source : Jean-Charles Perquin)

Appel à communication pour le colloque international qui se tiendra à l’Université Lyon 2 [PASSAGES XX-XXI (EA4160)], les 6 et 7 décembre 2012, en commémoration du bicentenaire de la naissance de Robert Browning.

 

Héritage(s) et Passage(s) de Robert Browning

            Trop souvent relégué dans les rayons délaissés de la littérature victorienne, trop souvent exclusivement identifié comme l’inventeur du monologue dramatique (aussi connu sous l’appellation de « monologue victorien »), trop souvent considéré comme poète difficile, sinon obscur, victime des lecteurs de son siècle, qui ne le découvrirent que tardivement, Robert Browning (1812-1889) fut blâmé par les victoriens pour ce qui précisément allait séduire les modernistes. Tour à tour romantique, post-romantique, victorien et post-victorien, Robert Browning couvrit presque l’intégralité de son siècle, victorien, redécouvrit la fin du précédent, romantique, et annonça le suivant, moderniste, de par son oeuvre abondante, complexe et constamment remise en question par ses soins. Mais quel est donc cet héritage dont ses contemporains ne voulaient guère et que leurs successeurs convoitaient ? Quelle est donc cette trace laissée dans la poésie victorienne et qui allait survivre à son auteur, malgré lui et contre toute attente ? En quoi la poésie de Robert Browning fut-elle une poésie de passeur ?

 

Robert Browning’s legacy(ies) and transition(s)

            Too often relegated to the Victorian shelves of neglected literature, too often identified exclusively as the inventor of the dramatic monologue — also known as the Victorian monologue —, too often considered to be a difficult, if not obscure, poet, the victim of the readers of his century, who discovered him late, Robert Browning was blamed by the Victorians precisely for what the Modernists treasured in his poetry. By turns Romantic, post-Romantic, Victorian, and post-Victorian, Robert Browning’s works spanned almost the entire Victorian era, looking backwards to rediscover the Romantic period, and forward to herald the arrival of the Modern period, through innumerable complex poems, which he himself questioned and reworked. The main question about such a legacy is the reason why his contemporaries rejected it whereas the poets and readers to come would be proud of it. What are the traces he left in Victorian poetry that would survive their author unexpectedly and in spite of him? How and why is it possible to say that Browning’s poetry is one of legacy(ies) and transition(s)?

 

Le colloque n’est en aucune façon réservé aux seuls anglicistes.

Les pistes suivantes, non limitatives, sont à envisager :

Les rapports entre Romantisme, Victorianisme et Modernisme, tels qu’ils figurent dans l’oeuvre de Robert Browning / Les influences, mutations et évolutions poétiques, formelles et génériques / Le regard des Modernistes sur son oeuvre ainsi que leurs emprunts ou hommages / Les apports ou lacunes de la traduction de son oeuvre et sa réception à l’étranger / Les adaptations et emprunts sous toutes leurs formes / Les malentendus et autres méprises, dans l’oeuvre et autour de l’oeuvre de Robert Browning…

Propositions de communications (30 mn) à transmettre au plus tard le 30 avril 2012, avec un abstract de 300 mots et une courte biographie, à l’adresse électronique suivante :

Jean-Charles.Perquin@univ-lyon2.fr

Jean-Charles Perquin, Maître de Conférences au Département d’Études du Monde Anglophone de la Faculté des Langues de l’Université Lyon 2.