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Former aux ateliers d’écriture à l’université, vingt ans après : métamorphoses, pratiques, perspectives

Former aux ateliers d’écriture à l’université, vingt ans après : métamorphoses, pratiques, perspectives

Publié le par Marielle Macé (Source : Jean-Marc Quaranta)



« Former aux ateliers d’écriture à l’université, vingt ans après : métamorphoses, pratiques, perspectives »
Forums – tables rondes – discussion – ateliers d’écriture

A l’occasion des vingt ans du « Diplôme Universitaire de formateur en ateliers d’écriture » et dans le cadre du « Premier Marathon de l’écriture » de l’Université d’Aix-Marseille, organisé par le CIELAM,
Vendredi 4 avril 2014 (Aix-en-Provence) et Samedi 5 avril 2014 (Marseille)

Le Diplôme Universitaire d’Animateur en atelier d’écriture de l’Université d’Aix-Marseille fête ses vingt ans. A cette occasion, l’Université d’Aix-Marseille, l’UFR ALLSH, le CIELAM et l’équipe du D.U. souhaitent interroger l’évolution des pratiques d’atelier d’écriture au contact de l’université.
Les interventions, d’une quinzaine de minutes, prendront la forme d’une présentation d’expériences et d’une mise en perspective théorique. Elles seront suivies d’une table ronde qui approfondira les enjeux pratiques et théoriques. Elles porteront sur l’un des deux axes proposés : « L’Atelier d’écriture et ses marges » et « Positionnement et posture de l’animateur ».
Les forums seront accompagnés d’ateliers d’écriture qui illustreront les exposés et peuvent faire l’objet d’une proposition d’atelier complémentaire de l’intervention.
La date limite pour répondre à cet appel à communication est fixée au vendredi 13 décembre 2013, à cette adresse jean-marc.quaranta@univ-amu.fr. Les propositions devront se limiter à 4000 signes.

Axe 1 L'atelier d'écriture et ses marges
Depuis plusieurs décennies, les ateliers d'écriture se sont développés en ville, à l'hôpital, à l'école ou à l'université. On s'interrogera sur les formes nouvelles qu'ils peuvent prendre pour échapper à une conception académique et s’aventurer dans les marges.
On étudiera notamment les nouveaux lieux et les nouveaux destinataires de l’écriture créative : un salon d'écriture mené par une plasticienne, un atelier en hôpital psychiatrique mené par une psychologue clinicienne, des patients hospitalisés, une écriture à domicile...
Quels déplacements, quels remaniements sont à l’œuvre dans ces nouveaux types d'ateliers ? L’attention sera portée sur le caractère plastique, protéiforme, du projet d'écriture présenté par l'animateur, sur l’aventure singulière où il s’engage avec les participants : on se demandera dans quelle mesure la singularité de cette aventure et le questionnement qu’elle porte modifient les règles classiques de l'atelier d'écriture. Quels questionnements la pratique de ces ateliers en marge, les nouvelles formes de créativité qu’elle fait émerger adressent-elles à l’animateur plus classique ?


Axe 2 Animer l’atelier d’écriture : positionnement et postures de l’animateur

La formation de l’animateur d’ateliers d’écriture passe avant tout par une interrogation sur son positionnement. Il s’agira, soit par une réflexion théorique, soit par un travail d’enquête ou un récit d’expérience, d’interroger ce positionnement et sa variation en fonction des activités qu’il propose.
On se demandera notamment, dans le cadre scolaire et universitaire, si et quand l’animateur doit assumer la position hiérarchique du professeur, celle plus participative et collégiale d’initiateur d’un processus de création, celle distanciée de l’évaluateur. Peut-on sans dommage assumer ces différentes positions suivant les moments de l'atelier ?
A ce titre, la question de la notation en milieu scolaire et universitaire est certainement à interroger : comment concilier la liberté créatrice de l’atelier avec l’exigence institutionnelle de notation ? Faut-il s’inspirer du modèle anglo-saxon, où l’atelier d’écriture a investi les départements universitaires depuis longtemps et vise à former des écrivains ?
Mais la position du professeur suscite d’autres interrogations à la fois déontologiques et didactiques : l’animateur peut-il, doit-il introduire, enseigner des notions littéraires théoriques par le biais de l’atelier d’écriture ? L’atelier d’écriture a-t-il, doit-il avoir pour effet d’augmenter les capacités de lecture et d’écriture de ses participants ?
Comité d’organisation
André Bellatore,
Laure-Anne Filias,
Annick Maffre
Stéphane Nowak,
Jean-Marc Quaranta,
Corine Robet,
Marie-Hélène Vernet